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Etat des lieux des Inégalités et de la Discrimination à l’encontre des Femmes dans la législation tunisienne

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Etat des lieux des Inégalités et de la Discrimination à l’encontre des Femmes dans la législation tunisienne

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En Mars 2016, le Centre de Recherche, d’Etudes, de Documentation et d’Information sur la Femme (CREDIF), en coopération avec le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) et avec la participation d’ ONU Femmes ont présenté, les résultats de leur étude « Etat des lieux des Inégalités et de la Discrimination à l’encontre des Femmes et des Filles dans la législation tunisienne », menée par Mme Monia Ben Jemia, Professeure à la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales en Tunisie.

Dans le but d’obtenir la pleine conformité du dispositif législatif tunisien avec la nouvelle Constitution de 2014 et la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’égard des Femmes (CEDEF), l’étude aborde une analyse des lois discriminantes et des dispositions législatives à amender portant sur le statut de l’Egalité et de la Non-Discrimination dans les droits politiques, les droits civils et familiaux, le droit à la sureté et les droits économiques et sociaux. En effet, selon le Gender Gap Report 2015 (rapport sur l’écart entre les sexes), la Tunisie est classée 127ème sur 145 pays, en matière d’égalité de genre. Elle est 133ème en matière de participation économique et opportunités de travail, et 69ème en matière de participation politique.

La participation politique des femmes tunisiennes reste faible : sur les 1500 nominations à des postes de décision qu’il y a eu après la révolution, seuls 7% ont été dévolus aux femmes qui n’occupent que 34% des sièges au parlement or la contribution des femmes à une transition politique pacifique a été démontré dans plusieurs instruments régionaux et internationaux.

Suite de ces constatations, des mesures sont alors à prendre afin de réta­blir l’égalité en fait et en droit entre les hommes et les femmes. L’étude recommande donc de généraliser la parité aux instances de prises de décision et dans les institutions publiques en termes de droits politiques et de reformer le code de nationalité.

Cliquez ici pour plus d’informations. 

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ONU Femmes
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En Mars 2016, le Centre de Recherche, d’Etudes, de Documentation et d’Information sur la Femme (CREDIF), en coopération avec le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) et avec la participation d’ ONU Femmes ont présenté, les résultats de leur étude « Etat des lieux des Inégalités et de la Discrimination à l’encontre des Femmes et des Filles dans la législation tunisienne », menée par Mme Monia Ben Jemia, Professeure à la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales en Tunisie.

Dans le but d’obtenir la pleine conformité du dispositif législatif tunisien avec la nouvelle Constitution de 2014 et la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’égard des Femmes (CEDEF), l’étude aborde une analyse des lois discriminantes et des dispositions législatives à amender portant sur le statut de l’Egalité et de la Non-Discrimination dans les droits politiques, les droits civils et familiaux, le droit à la sureté et les droits économiques et sociaux. En effet, selon le Gender Gap Report 2015 (rapport sur l’écart entre les sexes), la Tunisie est classée 127ème sur 145 pays, en matière d’égalité de genre. Elle est 133ème en matière de participation économique et opportunités de travail, et 69ème en matière de participation politique.

La participation politique des femmes tunisiennes reste faible : sur les 1500 nominations à des postes de décision qu’il y a eu après la révolution, seuls 7% ont été dévolus aux femmes qui n’occupent que 34% des sièges au parlement or la contribution des femmes à une transition politique pacifique a été démontré dans plusieurs instruments régionaux et internationaux.

Suite de ces constatations, des mesures sont alors à prendre afin de réta­blir l’égalité en fait et en droit entre les hommes et les femmes. L’étude recommande donc de généraliser la parité aux instances de prises de décision et dans les institutions publiques en termes de droits politiques et de reformer le code de nationalité.

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