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Le Parti Socialiste français veut «présenter plus de femmes que d'hommes» aux élections législatives

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Le Parti Socialiste français veut «présenter plus de femmes que d'hommes» aux élections législatives

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Dans une circulaire nationale transmise en interne au début du mois de juillet, le parti de Solférino esquisse les «modalités de désignation des candidat-e-s» aux prochains scrutins parlementaires.

C'est un sujet qui revient régulièrement sur la table. Depuis qu'une loi votée en 1988 oblige les partis politiques à présenter autant de femmes que d'hommes aux scrutins parlementaires, la question de la parité s'invite dans le débat public à l'approche de chaque élection. Ainsi, après que les Républicains (LR) - plus mauvais élève en la matière selon un classement établi par Le Figaro - ont déjà commencé à plancher sur la question dès le mois de mai, c'est désormais le Parti socialiste (PS) qui s'y penche.

Dans une circulaire nationale transmise en interne le 13 juillet dernier et consultée par Le Scan, le parti de Solférino esquisse les «modalités de désignation des candidat-e-s socialistes». «L'objectif fixé nationalement est de présenter plus de femmes que d'hommes aux prochaines élections législatives», précise le document, notamment signé des mains de Christophe Borgel, Rachid Temal et Claude Roiron (secrétaires nationaux respectivement chargés des élections, de la coordination et de la parité).

Une amende passée de 4 à 8 millions d'euros

«Lors des dernières législatives, 47% des candidatures socialistes étaient féminines. (...) Le groupe socialiste compte 106 députées ce qui représente 38% de femmes alors que la moyenne dans l'hémicycle est de 26%. Il en comptait 27% dans la mandature précédente. Conformément aux engagements du PS, cet effort doit être poursuivi (...) et aucune fédération ne pourra s'en exonérer», prévient encore le courrier, adressé aux premiers secrétaires fédéraux, membres du Conseil national et aux parlementaires.

Il est enfin précisé que «la commission électorale sera par ailleurs vigilante sur la qualité électorale des circonscriptions réservées à des candidatures féminines». Au Scan, un membre de la direction du parti détaille: «Non seulement nous voulons présenter plus de femmes, mais nous voulons en avoir plus en situation éligible. Jusqu'à présent, nous présentions le même nombre d'hommes et de femmes, mais nous savions qu'elles avaient plus ou moins de chances d'être élues selon la circonscription...», admet-on.

Motivée par une dimension symbolique et un «idéal de parité réelle», cette décision revêt également un caractère juridico-financier. En effet, la législation s'est encore durcie depuis le précédent scrutin: l'amende en cas de manquement à la règle, qui s'élevait en 2012 à 4 millions d'euros, a désormais doublé et atteint quelque 8 millions d'euros. Un luxe que le Parti socialiste ne peut absolument pas s'offrir, à l'heure où il voit dégringoler son nombre d'élus et d'adhérents... Et ses finances avec.

Source: Le Figaro

 

 

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Dans une circulaire nationale transmise en interne au début du mois de juillet, le parti de Solférino esquisse les «modalités de désignation des candidat-e-s» aux prochains scrutins parlementaires.

C'est un sujet qui revient régulièrement sur la table. Depuis qu'une loi votée en 1988 oblige les partis politiques à présenter autant de femmes que d'hommes aux scrutins parlementaires, la question de la parité s'invite dans le débat public à l'approche de chaque élection. Ainsi, après que les Républicains (LR) - plus mauvais élève en la matière selon un classement établi par Le Figaro - ont déjà commencé à plancher sur la question dès le mois de mai, c'est désormais le Parti socialiste (PS) qui s'y penche.

Dans une circulaire nationale transmise en interne le 13 juillet dernier et consultée par Le Scan, le parti de Solférino esquisse les «modalités de désignation des candidat-e-s socialistes». «L'objectif fixé nationalement est de présenter plus de femmes que d'hommes aux prochaines élections législatives», précise le document, notamment signé des mains de Christophe Borgel, Rachid Temal et Claude Roiron (secrétaires nationaux respectivement chargés des élections, de la coordination et de la parité).

Une amende passée de 4 à 8 millions d'euros

«Lors des dernières législatives, 47% des candidatures socialistes étaient féminines. (...) Le groupe socialiste compte 106 députées ce qui représente 38% de femmes alors que la moyenne dans l'hémicycle est de 26%. Il en comptait 27% dans la mandature précédente. Conformément aux engagements du PS, cet effort doit être poursuivi (...) et aucune fédération ne pourra s'en exonérer», prévient encore le courrier, adressé aux premiers secrétaires fédéraux, membres du Conseil national et aux parlementaires.

Il est enfin précisé que «la commission électorale sera par ailleurs vigilante sur la qualité électorale des circonscriptions réservées à des candidatures féminines». Au Scan, un membre de la direction du parti détaille: «Non seulement nous voulons présenter plus de femmes, mais nous voulons en avoir plus en situation éligible. Jusqu'à présent, nous présentions le même nombre d'hommes et de femmes, mais nous savions qu'elles avaient plus ou moins de chances d'être élues selon la circonscription...», admet-on.

Motivée par une dimension symbolique et un «idéal de parité réelle», cette décision revêt également un caractère juridico-financier. En effet, la législation s'est encore durcie depuis le précédent scrutin: l'amende en cas de manquement à la règle, qui s'élevait en 2012 à 4 millions d'euros, a désormais doublé et atteint quelque 8 millions d'euros. Un luxe que le Parti socialiste ne peut absolument pas s'offrir, à l'heure où il voit dégringoler son nombre d'élus et d'adhérents... Et ses finances avec.

Source: Le Figaro

 

 

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