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Le pouvoir politique a un genre… et il n’est pas féminin

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September 25, 2024

Le pouvoir politique a un genre… et il n’est pas féminin

Source: La Presse

Dans un essai percutant, Jocelyne Richer documente les coulisses du pouvoir au féminin. Au menu : mansplaining, boys club et misogynie. La journaliste a rencontré plusieurs dizaines de femmes issues de TOUS les partis et de TOUTES les générations. Derrière l’écran de la parité, les comportements n’ont pas changé, ou si peu. Une lecture essentielle qui montre bien que l’univers politique est encore « un monde d’hommes, fait pour les hommes, par les hommes ».

Y a-t-il un évènement en particulier qui vous a motivée à écrire ce livre ?

La politique est un monde d’image, et quand il est question de l’égalité homme-femme, les gouvernements et les chefs de parti veulent projeter une image de perfection. Ils disent que l’égalité est une valeur fondamentale, que c’est non négociable. Or, ça ne correspond pas à la réalité des femmes politiques que j’ai observée sur le terrain. Je voulais donc confronter mes propres perceptions à celles d’élues et d’ex-élues.

On parle beaucoup de l’importance de la parité ou de la zone paritaire en politique, soit un nombre à peu près égal d’hommes et de femmes. Qu’est-ce que les femmes élues en pensent ?

Elles sont unanimes à penser qu’il faut la parité pour pouvoir mettre en œuvre des changements, mais les avis sont partagés sur les moyens de l’atteindre. Certaines estiment que ça prendrait une loi, d’autres pensent qu’on va y arriver à force de pression et de sensibilisation. Beaucoup de femmes insistent sur l’importance d’une parité élargie à tous les lieux de pouvoir, soit les directeurs de cabinets, les sous-ministres, les présidents de sociétés d’État. Il faut une masse critique pour amorcer des changements.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par La Presse le 25 septembre 2024.

Source image: La Presse

 

Type de ressource
Auteur
Nathalie Collard
Focus areas

Dans un essai percutant, Jocelyne Richer documente les coulisses du pouvoir au féminin. Au menu : mansplaining, boys club et misogynie. La journaliste a rencontré plusieurs dizaines de femmes issues de TOUS les partis et de TOUTES les générations. Derrière l’écran de la parité, les comportements n’ont pas changé, ou si peu. Une lecture essentielle qui montre bien que l’univers politique est encore « un monde d’hommes, fait pour les hommes, par les hommes ».

Y a-t-il un évènement en particulier qui vous a motivée à écrire ce livre ?

La politique est un monde d’image, et quand il est question de l’égalité homme-femme, les gouvernements et les chefs de parti veulent projeter une image de perfection. Ils disent que l’égalité est une valeur fondamentale, que c’est non négociable. Or, ça ne correspond pas à la réalité des femmes politiques que j’ai observée sur le terrain. Je voulais donc confronter mes propres perceptions à celles d’élues et d’ex-élues.

On parle beaucoup de l’importance de la parité ou de la zone paritaire en politique, soit un nombre à peu près égal d’hommes et de femmes. Qu’est-ce que les femmes élues en pensent ?

Elles sont unanimes à penser qu’il faut la parité pour pouvoir mettre en œuvre des changements, mais les avis sont partagés sur les moyens de l’atteindre. Certaines estiment que ça prendrait une loi, d’autres pensent qu’on va y arriver à force de pression et de sensibilisation. Beaucoup de femmes insistent sur l’importance d’une parité élargie à tous les lieux de pouvoir, soit les directeurs de cabinets, les sous-ministres, les présidents de sociétés d’État. Il faut une masse critique pour amorcer des changements.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par La Presse le 25 septembre 2024.

Source image: La Presse

 

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Auteur
Nathalie Collard
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