MALI. Un putsh qui révèle les failles du régime
L'anéantissement de toute forme d'opposition au nom du consensus a fini par verrouiller toute la société. Renversé par le putsch militaire du 22 mars, le président malien Amadou Toumani Touré (dit ATT), a manqué sa sortie de fin de mandat prévue le 29 avril, après avoir grandement contribué à l'essor de la démocratie dans son pays. Le coup d'Etat, mené par des militaires du rang, peu gradés et inconnus, issus de la caserne de Kati près de Bamako, a fait éclater au grand jour les carences d'une politique de consensus dont ATT avait fait sa vitrine.
L'anéantissement de toute forme d'opposition au nom du consensus a fini par verrouiller toute la société. Renversé par le putsch militaire du 22 mars, le président malien Amadou Toumani Touré (dit ATT), a manqué sa sortie de fin de mandat prévue le 29 avril, après avoir grandement contribué à l'essor de la démocratie dans son pays. Le coup d'Etat, mené par des militaires du rang, peu gradés et inconnus, issus de la caserne de Kati près de Bamako, a fait éclater au grand jour les carences d'une politique de consensus dont ATT avait fait sa vitrine.