Le parlement indien a adopté la semaine dernière, à la quasi-unanimité, une loi qui instaure un quota de plus d’un tiers de femmes à la Chambre basse et dans les assemblées régionales.
Originaire de l’Etat d’Odisha, dans l’est de l’Inde, elle avait été désignée par le parti au pouvoir de Narendra Modi, le Bharatiya Janata Party, comme candidate à ce poste essentiellement cérémoniel.
Lors des élections générales qui ont lieu jusqu’à fin mai, 430 millions de femmes sont appelées à voter mais les partis ont confié moins de 9 % de leurs tickets à des candidates.
A partir du 11 avril 2019, l’Inde va entamer un marathon électoral jusqu’au 19 mai. 900 millions d'Indiens sont appelés aux urnes pour élire leurs futurs députés et surtout leur Premier ministre.
A partir du 11 avril 2019, l’Inde va entamer un marathon électoral jusqu’au 19 mai. 900 millions d'Indiens sont appelés aux urnes pour élire leurs futurs députés et surtout leur Premier ministre.
Un article récent rédigé par Mme Miriam Kelberg souligne l'importance des quotas de genre dans l'Inde comme un moyen d'améliorer les conditions de vie des filles dans ce pays.
Ce n'est plus un secret : la condition de la femme, en Inde, est peu enviable.
L'Inde a entamé le 7 avril 2014 un marathon électoral. Bien que de plus en plus de femmes votent dans le sous-continent, elles restent encore sous-représentées dans la vie publique et en politique. Les choses ont toutefois beaucoup évolué depuis ses premières élections générales de 1952.
Les déclarations d’une femme politique indienne blâmant les victimes d'agressions sexuelles ont déclenché un tollé dans un pays encore traumatisé par le viol suivi du décès d'une jeune femme en décembre 2012.
Asha Mirje, leader régionale du Parti du congrès nationaliste (NCP), s’est attirée les foudres de l’opinion publique indienne, en déclarant que les femmes portent aussi une responsabilité dans la vague de viols qui touche le pays.