Mali

Selon la présidente du Mouvement des femmes, Mme Conté Fatoumata Doumbia, l’initiative de cette rencontre visait un tête à tête entre le candidat Dioncounda Traoré et les membres du bureau national des femmes, « mais nous avons été à l’écoute des militantes qui ont estimé que Dioncounda n’était pas le candidat du seul bureau ». Le but de cette rencontre était d’assurer le candidat du soutien des femmes et de se mettre à son écoute.

Du 6 au 13 février 2012 iKNOW Politics a participé à deux rencontres du NDI Mali. La première (6-10 février) était l’atelier de formation du Réseau Ouest Africain pour la Surveillance Electorale (ROASE).

Du 6 au 13 février 2012 iKNOW Politics a participé à deux rencontres du NDI Mali

Le nouveau ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille Mme Dandara Touré, est en terrain connu. La nomination de celle qui était jusqu’à ce jeudi directrice nationale de la Promotion de la Femme constitue une reconnaissance des actions qu’elle a menées ces dernières années en faveur de la femme malienne

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Elles prennent de plus en plus conscience de leur poids électoral et entendent user de cet avantage lors des élections à venir. Exemples à Baguinéda et à Sanankoroba. Notre pays va vivre cette année d’intenses moments avec les élections générales et le référendum constitutionnel qu’il organise. Les scrutins les plus proches sont le 1er tour de l’élection présidentielle qui sera couplé avec le référendum, le 29 avril. Les préparatifs de ce premier grand rendez-vous électoral sont en cours à tous les niveaux.

Ce mémorandum est un contrat entre les femmes du Mali et les décideurs ainsi que les futurs candidats aux élections prochaines 2012-2014, dans l’objectif d’apporter un changement positif dans les conditions de vie des maliennes. Il est soumis aux autorités et candidats aux élections pour solliciter leur adhésion et engagement qui seront sanctionnés par une signature, marquant ainsi leur profonde sensibilité au genre.

L'anéantissement de toute forme d'opposition au nom du consensus a fini par verrouiller toute la société. Renversé par le putsch militaire du 22 mars, le président malien Amadou Toumani Touré (dit ATT), a manqué sa sortie de fin de mandat prévue le 29 avril, après avoir grandement contribué à l'essor de la démocratie dans son pays. Le coup d'Etat, mené par des militaires du rang, peu gradés et inconnus, issus de la caserne de Kati près de Bamako, a fait éclater au grand jour les carences d'une politique de consensus dont ATT avait fait sa vitrine.

Dans un rapport intitulé "Mali : retour sur cinq mois de crise", Amnesty international décrit le chaos qui s'est installé dans tout le nord du pays, tombé aux mains de rebelles touareg et d'islamistes, et documente violences et arrestations arbitraires pratiquées par les militaires putschistes dans le Sud. Gaëtan Mootoo, chercheur sur l'Afrique de l'Ouest à Amnesty International et un des auteurs du rapport, estime que "le Mali est confronté à la plus grave crise depuis son indépendance? en 1960".