Un accord de coopération a été signé, mercredi, entre le secrétariat d’Etat de la femme et de la famille et l’instance supérieur indépendante pour les élections (ISIE) en vue de mettre en place une stratégie commune pour renforcer la participation politique de la femme aux prochaines élections.

Lire l'article publié le 2 juillet 2014

Dans cette grisaille nationale marquée, ces jours-ci, par des tiraillements politiques, trahisons, retournements de veste et alliances contre nature, deux lueurs d’espoir viennent d’apparaître sur la voie du rééquilibrage macro-politique. Elles sont à l’actif et en l’honneur des femmes.

En marge d'un atelier organisé ce samedi sur la parité des candidatures aux élections et le rôle des médias et les partis politiques en période électorale, Bochra Belhaj Hmida, membre du Bureau exécutif du mouvement Nidaa Tounes, a déclaré au micro de Jawhara FM que 70% des composantes de la société civile sont pour une  meilleure participation des femmes dans la vie politique.

"Quand on voit les résultats (des dernières élections), il est vrai que la parité verticale a permis la présence des femmes, mais quel est l'intérêt national supérieur occasionné par cette présence?", s'est interrogé le député Taher Hmila, doyen de l'Assemblée nationale constituante, sur les ondes de Jawhara FM.

Le moment était très attendu dans le berceau du "printemps arabe". La Constituante tunisienne a adopté, dimanche 26 janvier en fin de soirée, la nouvelle Constitution du pays, plus de trois ans après la révolution qui avait déclenché une vague de contestation dans le monde arabe.

Francetv info revient sur l'adoption chaotique de ce texte, une "étape historique" pour l'ONU,  et sur les enjeux auxquels la Tunisie doit désormais faire face.

Fruit d'un consensus, le texte reconnaît au peuple sa souveraineté et assure la liberté de conscience et de croyance aux citoyens.

Lundi en début d'après-midi, la nouvelle Constitution tunisienne a été signée par le chef de l'État Moncef Marzouki, le premier ministre sortant Ali Larayedh et le président de la Constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar. La veille, peu avant minuit, les députés l'avaient adoptée par 200 voix contre 12, une majorité écrasante.

Lire l'article publié le 27 janvier 2014