l'autonomisation des femmes

La Table de concertation du mouvement des femmes Centre-du-Québec (TCMFCQ) est heureuse de constater l’augmentation du nombre de femmes élues dans le monde municipal et particulièrement dans notre région. En effet, les femmes comptent maintenant pour 25,1% des élus municipaux, comparativement à 22,7% à la suite de l'élection de 2009. Elles représentent maintenant 12,5% de mairesses et 27,1% de conseillères, soit une baisse de 3,8% à la mairie et une hausse de 3,6% au poste de conseillère.

Le Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches (RGFCA) tient à souligner la progression des femmes qui s’impliquent dans la gouverne locale des municipalités de Chaudière-Appalaches. En effet, les femmes comptent maintenant pour près de 27 % des élus municipaux, comparativement au 24,5 % des élections de 2009. Également, 75 % des femmes qui s'étaient portées candidates (mairesse ou conseillère) ont été élues.

Même si pour une première fois de leur histoire, La Tuque et Trois-Rivières avaient des femmes candidates à la mairie, ces grandes villes resteront gouvernées par des hommes.

2013 a été une année électorale au Cameroun. Mais les élections n’ont pas seulement permis un renouvellement du personnel politique conformément aux usages. Elles ont surtout donné la latitude aux Camerounais d’exposer leur adhésion à l’approche genre. C’est vrai qu’au Cameroun, les femmes exercent depuis des lustres des fonctions gouvernementales. On les retrouve également aux postes de directeurs généraux d’entreprises et depuis quelques années déjà dans le commandement territorial.

Eva Sas, député écologiste de l'Essonne, donnera naissance à son troisième enfant dans moins d'un mois. La jeune femme s'absentera quelques mois de l'hémicycle, mais ne sera pas remplacée. Au mois de juillet, elle avait défendu un amendement au projet de loi sur le non-cumul des mandats permettant aux femmes députées d'être remplacées par leur suppléant durant leur congé maternité. Un amendement rejeté, parce que non conforme à la Constitution. 

Politique, emploi, mode de vie, quel que soit le sujet, l'image de la femme n'est plus uniquement rattachée à ses anciennes obligations : elle se veut fière, libérée et égale à l'homme...Mais, en s'assumant et en revendiquant cela, ne risque-t-elle pas de perdre des avantages qui lui étaient réservés ?

Lire l'article publié le 28 octobre 2013

Les feuilletons télévisés reflètent l’air du temps. «Borgen une femme au pouvoir» qui fait les beaux jeudis d’Arte traduit la considération et l’attention nouvelles que les opinions publiques européennes accordent aux femmes politiques exerçant un pouvoir qui n’est pas de façade. L’action se passe au royaume du Danemark, patrie des Vikings et de Hamlet. Mais on comprend vite à l’engouement qu’il suscite, que la portée de ce portrait inspiré paraît-il de l’actuelle Première ministre danoise, dépasse le cadre strict de son pays d’origine.

Les 33 partis ont bouclé la mise en conformité de leurs statuts avec la loi, annonce l'Intérieur. Il s'agit surtout de dispositions relatives à une meilleure représentativité des jeunes et des femmes dans les structures dirigeantes. On attend de voir.

Le ministère de l’Intérieur recense 33 partis politiques au Maroc, qui viennent tous d’effectuer leur mise en conformité avec la nouvelle loi sur les partis (loi n°29-11).