l'autonomisation des femmes

La nomination de Mimi Touré comme Pm ne doit être un motif immodéré de satisfaction pour les actrices et militantes de la cause féminine au Sénégal. Voilà la conviction de Fatou Sow Sarr, la directrice du Laboratoire genre de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui invite à mettre un bémol à l’enthousiasme soulevé par une telle nomination.  S’exprimant au cours de l’émission politique Grand jury de la Rfm, la socio-anthropologue a dénoncé par ailleurs la politisation du ministère de la Femme, devenue une sorte de « succursale des partis politiques au pouvoir».

Des femmes de notre région et de partout dans la province présenteront leur candidature à titre de conseillère municipale ou mairesse dans les prochains jours. Dès le 3 octobre, date limite des mises en candidatures, nous saurons quels noms seront sur nos bulletins de vote. Parmi ces femmes, plusieurs se sont réunies au Club de golf Montcalm de Saint-Liguori, dimanche le 8 septembre, pour un événement organisé par la Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière. On y discutait campagne électorale.

Après un sondage réalisé par notre équipe sur le terrain et à travers les internautes. 89% des sénégalais ont voté pour Aminata Touré comme personnalité la plus populaire depuis sa nomination au poste de premier ministre. Suivie de Anna Sémou Faye la nouvelle Directrice Générale de la police National qui occupe la 2eme place avec 67% de popularité. La 3eme place est occupée par Aminata Tall Secrétaire générale de la présidence de la République du Sénégal avec 42% de popularité.

Le président US, Barack Obama, va être perturbé s’il revient en visite au Sénégal. Le seul ministre qu’il connaissait, Youssou N’Dour, vient d’être viré du gouvernement. Enfin, plus exactement, il n’a pas été reconduit dans ses fonctions. On évoque un « réaménagement technique ». Il s’agit de bien plus que cela. Même s’il n’y a pas de bouleversement sauf, bien sûr, l’accession d’une femme au poste de premier ministre. Mais même cela, ce n’est plus une première.

Le samedi 7 septembre dernier, les femmes de la Coalition IBK le Mali D’abord ont initié un atelier de réflexion sur les stratégies de mise en œuvre du Projet de société du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, en matière de promotion de la femme.

Hélène Rouzeau est la nouvelle déléguée régionale aux droits des femmes et à l’égalité. Elle a pris ses fonctions lundi. Sa mission consiste "à appliquer la politique du gouvernement en matière de droits des femmes. Les axes essentiels de travail, ce sont la lutte contre toutes les violences faites aux femmes - violences conjugales, viols, prostitution, mutilations, mariages forcés - et le chantier de l’égalité professionnelle. On avance petit à petit en ce domaine. Un jour, l’égalité professionnelle des femmes, on l’aura."

Lundi 9 septembre prochain, le maire de Saint-Léger-des-Bois, Dominique Servant, organise une conférence-débat sur l’engagement public au féminin.

En filigrane, la question de l’exigence de parité pour les futures listes des candidats aux élections municipales sera abordée. Quatre témoignages de femmes sont au programme, ceux de Corinne Bouchoux, sénatrice, Anne-Sophie Hocquet-de Lajartre, maire de Bouchemaine, Fatimata Amy, conseillère générale et Michèle Boisdron-Celle, adjointe à la mairie de Saint-Léger.

La première cérémonie des "Albert", des prix qui récompensent les femmes et les hommes politiques de l'année, s'est tenue jeudi soir à Bruxelles. Cet événement était organisé en collaboration par la RTBF, La Libre Belgique et Paris Match. Au total, huit prix ont été attribués au cours de la soirée.

Lire l'article publié le 6 septembre 2013

Militante du SDF, la présidente de Servitas parle de son combat pour une meilleure représentation des femmes lors des élections au Cameroun

Lire l'article publié le 6 septembre 2013