Au moment où se profilent des élections municipales au Québec en novembre prochain, les femmes de l'Abitibi-Témiscamingue sont invitées à faire le saut en politique.
Il faut augmenter la représentation des femmes au niveau municipal…Si le Québec était un pays, il figurerait au 25e rang des 190 pays où les femmes sont les plus présentes en politique. Avec 33 % d’élues à l’Assemblée nationale, nous nous classerions juste derrière l’Allemagne.
Il existe toutes sortes de lieux de formation pour favoriser l’engagement des femmes dans les lieux de pouvoir, qu’il s’agisse des municipalités, des commissions scolaires, des conseils d’administration d’établissement, etc..
À la suite d'un récent colloque, le Réseau femmes et politique municipale de la Capitale revient à la charge auprès des maires et mairesses, afin de les sensibiliser à l'importance de cibler la parité hommes femmes parmi les élus.
Même si leur représentativité évolue lentement, les femmes et les jeunes de 18 à 35 ans demeurent sous-représentés dans les conseils municipaux. Pas pour rien que, d'ici les prochains scrutins municipaux, le 3 novembre prochain, une campagne intitulée «Je me lance» battra son plein.
Des groupes de femmes se mobilisent autour de la campagne «Je me lance en 2013» et présentent la capsule Web intitulée «Soyons candidates», afin d'inciter les femmes à faire le saut en politique.
Le 30 janvier dernier, près de 200 femmes, venues d’une peu partout dans la province, ont assisté au colloque «Mairesse ou conseillère, pourquoi pas vous?» à Québec...
Malgré les expériences difficiles de la vie publique, l'ex-vice-première ministre veut inciter les femmes à prendre leur place dan l'économie et la politique québécoises...En politique, il faut accepter de se battre.