Lundi dernier ont été étudiés les deux projets de loi sur la transparence. Dans l’hémicycle on pouvait remarquer quelque chose de très surprenant.
Octobre 2012 : Julia Gillard répond aux accusations de sexisme du leader de l'opposition et le qualifie de misogyne. Juin 2013 : elle est critiquée pour avoir posé en train de faire du tricot dans "The Australian Women's Weekly".
Le sexisme ne connaît pas de frontières, surtout pas en politique.
Et oui, ce monde froid et en ébullition constante, froissant et pourtant édifiant, ce monde qui n’a ni morale, ni visage qui lui appartienne vraiment, c’est celui de la grande politique. Les femmes ou plutôt la féminité en tant que telle, y ont-elles leur place ?
Ce sont de petits riens qu'elles ont parfois choisi d'oublier - un léger paternalisme, une dose de condescendance, un discret soupçon sur leur compétence ou leur légitimité.