Parlements et élus
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La politicienne guinéenne Makalé Camara milite pour la promotion des femmes en politique. Elle estime que les dernières nominations gouvernementales sont "une grande regression" pour les femmes. L'ancienne ministre des Affaires étrangères et diplomate explore aussi les questions économiques et sécuritaires.
Cliquez ici pour voir l'entretien complet publié par VOA Afrique le 22 août 2024.
Image par VOA Afrique
Le nombre de femmes à l’Assemblée nationale diminue. Encore. Seulement 208 vont siéger à l’issue des élections législatives de juillet, soit 36 % des députés. Elles étaient 215 en 2022, et 224 en 2017. Cette baisse est une curiosité par rapport aux Parlements des autres pays, où les effectifs se féminisent.
Les partis la justifient par « l’urgence » d’une campagne éclair. Difficile de trouver autant de femmes que d’hommes « avec des investitures à décider en quarante-huit heures », tente d’expliquer Kévin Pfeffer, le trésorier du Rassemblement national (RN).
« Quand une élection est perçue à très fort enjeu, les partis ont tendance à investir moins de femmes candidates, à l’exception de ceux qui sont engagés pour la parité depuis leur création comme les Verts », analyse Réjane Sénac, directrice de recherche au CNRS et autrice d’un Que sais-je ? sur le sujet (PUF, 2008). Les formations politiques choisissent plutôt de reconduire leurs députés sortants. Les femmes sont également moins représentées dans les commissions d’investiture des partis. Une dynamique d’entre-soi masculin peut par conséquent se créer, où des hommes investissent d’autres hommes.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Le Monde le 18 août 2024.
Source image: Le Monde
Bien que des progrès aient été réalisés pour remédier à la marginalisation des femmes africaines dans les rôles de leadership et de gouvernance, ils ont été graduels et inégaux depuis 1995. Selon le premier Baromètre sur la Participation Politique des Femmes en Afrique 2021 (PPF), les femmes représentent 24 % des 12 113 parlementaires en Afrique, 25 % dans les Chambres basses et 20 % dans les Chambres hautes du Parlement. Alors que les collectivités locales/administrations régionales sont souvent considérées comme le terrain d'entraînement pour les femmes en politique, elles ne constituent que 21 % des conseillères dans 19 pays pour lesquels des données ont pu être recueillies.
La marginalisation des femmes en Afrique et dans le reste du monde
Les femmes ont longtemps été sous-représentées en politique. L'Afrique et le reste du monde sont encore loin d'avoir 50% de représentation féminine en politique, et à tous les niveaux du gouvernement. La représentation des femmes au Parlement en Afrique était de 24 % en 2021. Certaines des principales causes de ces faibles statistiques incluent un manque de volonté politique, des systèmes électoraux limités, un sexisme fermement ancré, des obstacles culturels, traditionnels et religieux etc.
Dans le même temps, plusieurs outils, lois et politiques existant en Afrique promeuvent une participation équitable et efficace des femmes en politique. Les progrès ont été réalisés au fil des décennies pour que les femmes soient traitées sur le même pied d'égalité, et l'optimisme persiste selon lequel la participation politique des femmes atteindra, voire dépassera le seuil de 50 % un jour. En Afrique, il existe des cas particuliers comme le Rwanda, qui compte plus de 60 % de femmes au Parlement, et le Nigéria, qui n’en compte que 6 %. Selon le Baromètre PPF 2021, nous avons encore un long chemin à parcourir, avec seulement 24% des parlementaires étant des femmes. Si les mentalités changent, les cadres législatifs et institutionnels n'évoluent pas au même rythme.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Alwihda Info le 18 août 2024.
Source image: Alwihda Info
Vingt-quatre hommes et femmes politiques ont été menacés l'année dernière, selon des informations communiquées par la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) et citées dans La Libre Belgique et La Dernière Heure vendredi.
Lorsqu'un responsable politique dépose plainte à la police locale, celle-ci prend contact avec le Centre de crise national (NCCN). Sur la base des informations communiquées, le NCCN ouvre un dossier de "personnes menacées". Il demande ensuite une évaluation de la menace à l'OCAM, afin de connaître la gravité de la menace provenant du milieu extrémiste/terroriste, et/ou à la police fédérale, si la menace provient du milieu criminel.
En 2021, 16 dossiers de menaces ont été ouverts dans la catégorie des "responsables politiques", impliquant au total 19 personnes.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par RTBF le 16 août 2024.
Source imge: RTBF
Les femmes de l’Union européenne restent encore sous-représentées en politique, comme le montre la documentation publiée par la Fondation Robert Schuman. Parmi les ressources proposées sur son site, l’organisme de recherche et de réflexion pro-Europe met notamment à disposition un panorama de la présence féminine au sein des gouvernements et parlements des pays d’Europe. C’est par ailleurs le Parlement européen qui s’approche le plus de la parité, avec une moyenne de 38,61% de femmes – avec de larges disparités selon les pays selon la dernière mise à jour le 23 juillet 2024. La France fait partie des pays avec la meilleure représentation de femmes et se situe à la 3e position en termes de parité à l’institution de Strasbourg avec 50,62% de députées européennes.
En revanche à l’échelle nationale, la parité politique se dégrade : la France se situe à la 11e position sur les 27 pays de l’UE sur la représentation féminine au sein du gouvernement (38,46%). De la même manière, elle ne compte que 36,05% de femmes à l’Assemblée nationale. Cela reste supérieur à la moyenne européenne dans les deux cas : elle est de 32,65% pour les gouvernements nationaux et de 31,76% pour les parlements nationaux.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Le Journal des Français à l'étranger le 5 août 2024.
Source image: Le Journal des Français à l'étranger
Avec 36,1 % de femmes seulement parmi les députés élus en 2024, le scrutin confirme la baisse de leur représentation entamée en 2022. Entre 2017 et 2024, la part de femmes a baissé de 2,7 points. La parité est donc à l’arrêt à l’Assemblée nationale qui joue un rôle central dans notre démocratie. Cette évolution est due pour partie à la progression du Rassemblement national, parti qui compte la part d’élues la plus faible.
Le contraste est important avec le mouvement de féminisation à l’œuvre depuis le début du XXIe siècle. Jusqu’à la fin des années 1990, la part des femmes parmi les députés a stagné sous la barre des 6 %, elle a ensuite grimpé jusqu’à 39 % en 2017. Chez les sénateurs, la part des femmes a atteint 36,2 % en 2023 : elle est équivalente à la part des députées. La tendance est encore plus marquée au niveau des assemblées locales. Les femmes représentent 40 % des conseillers municipaux, la moitié des conseillers régionaux et départementaux.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Centre d'Observation de la Société le 11 juillet 2024..
Source image: Centre d'Observation de la Société