Jeunesse
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En octobre 2024, l’UIP a modifié ses Statuts afin de préciser la définition d’un jeune parlementaire comme étant une personne âgée de moins de 40 ans. Auparavant, cette limite était fixée à 45 ans.
Afin de tenir compte des variations nationales dans la définition du terme « jeune » ainsi que des variations dans l’âge requis pour exercer un mandat parlementaire, le rapport de l’UIP examine les tendances relatives à deux catégories d’âge : les moins de 30 ans et les moins de 40 ans.
Les principales conclusions du rapport 2025 de l’UIP sur la participation des jeunes dans les parlements nationaux sont présentées ci-après. Le rapport 2025 constitue la sixième édition de l’étude de l’UIP sur la participation des jeunes dans les parlements nationaux. Il dresse un panorama de la présence des jeunes parlementaires dans le monde, sur la base des données disponibles sur les pourcentages de parlementaires âgés de 30 ans ou moins et de 40 ans ou moins lors des dernières élections ou du dernier renouvellement. Le rapport se penche également sur les bonnes pratiques mises en œuvre pour renforcer la participation des jeunes dans les parlements. Les données, arrêtées au 31 juillet 2025, proviennent de 210 chambres parlementaires de 155 pays.
Les Français distinguent nettement la pratique du personnel politique selon qu’elle émane d’un homme ou d’une femme. Interrogés pour France Soir, 57% des interviewés considèrent que les femmes font de la politique de façon différente. On observe à cet égard un clivage profond selon le genre : plus de deux tiers des femmes interrogées adhèrent à la perception d’une spécificité féminine s’agissant de la pratique politique tandis qu’une majorité d’hommes tendent à estimer que les femmes et leurs homologues masculins font de la politique de manière identique.
WYDE Political Parties
Clap de fin pour les remises de certificats WYDE Political Parties. Ces dernières semaines, la Fondation Konrad Adenauer (KAS), avec le soutien de l’Union européenne (UE) et en coordination avec l’ENoP, a célébré la réussite de plusieurs dizaines de jeunes et de femmes engagés dans la vie politique en Côte d’Ivoire. Nous avons été à Man le 26 juillet, Bouaké le 28 juillet et Abidjan le 02 septembre pour la remise des certificats et la clôture du programme de formation. Ces cérémonies marquent la fin d’un parcours de formation dédié à renforcer la participation des jeunes et des femmes dans les partis politiques, à travers des ateliers pratiques sur la gouvernance démocratique, le dialogue multipartite, la communication et le plaidoyer, ainsi que la transparence et la responsabilité politique. Ces moments forts témoignent d’un engagement collectif pour une démocratie plus inclusive et participative en Côte d’Ivoire. Un grand merci à tous nos partenaires, aux autorités locales et surtout aux participants, véritables acteurs du changement.
Depuis début septembre 2025, le Népal traverse une crise politique et sociale majeure. Le blocage de 26 réseaux sociaux (dont Facebook, Instagram, WhatsApp et YouTube) par le gouvernement a déclenché une vague de colère, surtout chez les jeunes et les étudiants. Ce mécontentement s’est transformé en émeutes à Katmandou, avec un lourd bilan : au moins 19 morts et plus de 400 blessés, principalement en raison de la répression policière, relate Le Monde.
Démission du Premier ministre
Fait extrêmement rare dans le pays, le Premier ministre Khadga Prasad Sharma Oli, chef du Parti communiste et présent depuis plus de 60 ans dans la vie politique, a démissionné le 9 septembre, après que son domicile et ceux d’autres responsables politiques ont été pris d’assaut. Le chaos s’est amplifié : le Parlement et des bâtiments officiels ont été incendiés, l’aéroport international de Katmandou a été fermé, et la capitale vit sous couvre-feu, sous surveillance militaire, rapporte BFMTV.
Depuis le 13 mars, la série britannique Adolescence triomphe sur Netflix. Sur un mode fictionnel, elle posait une question brûlante : comment les réseaux sociaux façonnent-ils les masculinités adolescentes ? Si cette série a remué les esprits, ce n’est pas uniquement en vertu de sa mise en scène brillante. Elle cristallise un phénomène de fond qui traverse les sociétés occidentales : la divergence croissante des trajectoires idéologiques entre les jeunes femmes et les jeunes hommes.
Ce clivage s’observe de manière particulièrement marquée sur les scènes électorales. En Allemagne, lors des dernières élections législatives, les jeunes femmes âgées de 18 à 24 ans ont majoritairement soutenu Die Linke (gauche radicale), tandis que les jeunes hommes ont exprimé leur préférence pour l’AfD (extrême droite). Aux Etats-Unis, l’écart est également significatif : les jeunes électeurs masculins ont majoritairement opté pour Donald Trump, tandis que les jeunes femmes ont massivement soutenu la démocrate Kamala Harris.
La France n’échappe pas à cette dynamique, loin de là. Grâce à l’exploitation de la dernière vague 2023 de l’enquête European Social Survey, notre étude « Un fossé idéologique grandissant entre jeunes femmes et jeunes hommes » (Observatoire du bien-être, Cepremap, mars 2025) permet de suivre l’évolution des valeurs des jeunes Françaises et Français sur une longue période, entre 2002 et 2023. Nous mettons en évidence une différenciation croissante des valeurs, des préférences politiques et du bien-être subjectif entre les jeunes Françaises et les jeunes Français.
Article disponible sur Le Monde publié le 10 mai 2025.
Un curieux phénomène intrigue les experts de la politique depuis quelque temps : dans plusieurs parties du monde, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Corée du Sud et en Allemagne, les garçons et les filles de la génération Z — nés entre le milieu des années 1990 et le début des années 2010 — semblent faire de plus en plus chambre à part, idéologiquement parlant.
C’est-à-dire que les jeunes femmes appuient plus massivement les options politiques progressistes pendant qu’une portion importante de leurs compatriotes masculins dans la même tranche d’âge soutiennent des partis de droite. Une tendance qu’une chercheuse britannique en géographie humaine, Alice Evans, aussi maître de conférences au King’s College de Londres, a baptisée le « grand clivage entre les genres » (traduction libre de The Great Gender Divergence, le titre du livre qu’elle prépare à ce sujet).
Cette dichotomie n’est pas nouvelle. Il y a 40 ans, les femmes des pays industrialisés étaient par contre plus à droite que les hommes. Elles ont par la suite amorcé un virage à gauche qui ne s’est pas démenti depuis, ont découvert les politicologues américains Ronald Inglehart et Pippa Norris au début des années 2000. Et cela s’applique aussi au Québec.
Lisez ici l'article complet publié par RTBF le 20 janvier 2025.
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