Joséphine Ouédraogo, ancienne ministre de la Révolution « La IVe République a donné plus de place aux institutions qu’à la démocratie elle-même »
Joséphine Ouédraogo née Guissou a été une actrice de choix de la Révolution démocratique et populaire (RDP). Ministre de l’Essor familial et de la Solidarité de 1984 à 1987, elle et son ministère ont été au cœur de la transformation sociétale prônée par la Révolution.
Après les événements du 15 Octobre 1987, cette jeune sociologue et militante féministe qui n’entendait jouer un quelconque rôle chez les « rectificateurs » a entamé un long périple qui l’a conduit dans des pays comme la Tunisie pour raison de famille, et pour des obligations professionnelles au Cameroun, en Suisse, en Ethiopie, au Sénégal, etc.
Depuis 2012, elle est de retour au pays. Elle dirige actuellement le bureau d’études Appui recherche action (ARC) qu’elle a cofondé en 1993 avec des associés. Cette militante emblématique a accordé à Mutations un entretien sur la Révolution 30 ans après son avènement. Elle donne aussi son avis sur les questions actuelles qui tiennent le Burkina Faso en tenaille.
Joséphine Ouédraogo née Guissou a été une actrice de choix de la Révolution démocratique et populaire (RDP). Ministre de l’Essor familial et de la Solidarité de 1984 à 1987, elle et son ministère ont été au cœur de la transformation sociétale prônée par la Révolution.
Après les événements du 15 Octobre 1987, cette jeune sociologue et militante féministe qui n’entendait jouer un quelconque rôle chez les « rectificateurs » a entamé un long périple qui l’a conduit dans des pays comme la Tunisie pour raison de famille, et pour des obligations professionnelles au Cameroun, en Suisse, en Ethiopie, au Sénégal, etc.
Depuis 2012, elle est de retour au pays. Elle dirige actuellement le bureau d’études Appui recherche action (ARC) qu’elle a cofondé en 1993 avec des associés. Cette militante emblématique a accordé à Mutations un entretien sur la Révolution 30 ans après son avènement. Elle donne aussi son avis sur les questions actuelles qui tiennent le Burkina Faso en tenaille.