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Moyen-Orient et Afrique du Nord: Le NDI prépare de jeunes femmes à jouer un rôle de premier plan dans la région

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Moyen-Orient et Afrique du Nord: Le NDI prépare de jeunes femmes à jouer un rôle de premier plan dans la région

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En juillet 2008, le NDI a organisé à Doha (Qatar) son Académie inaugurale pour préparer de jeunes femmes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord à jouer un rôle de premier plan dans la région. Les jeunes femmes, qui étaient étudiantes à divers stades de leurs études supérieures, responsables d’organisations de la société civile et militantes politiques, ont acquis les outils et les qualifications nécessaires pour devenir leaders politiques.
Elles venaient d’Algérie, d’Egypte, de Jordanie, du Liban, du Maroc, du Qatar et du Yémen. Doha Etabli conjointement par les équipes Participation politique des femmes et Moyen-Orient/Afrique du Nord du NDI, le programme visait à donner à ces jeunes femmes arabes les outils intellectuels, les connaissances comparatives et le savoir-faire nécessaires pour jouer un rôle de premier plan dans leur communauté. Organisation à but non lucratif, le National Democratic Institute for International Affairs (NDI) s’emploie à renforcer et à étendre la démocratie dans le monde.Toutes les participantes sont arrivées à l’Académie avec le désir de renforcer l’influence des femmes dans leur pays. Pendant neuf jours, elles ont assisté à des séminaires sur le leadership féminin et sur les questions sociales et politiques qui se posent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.Marwa Wafsy, participante d’Egypte, a créé une ONG qui sensibilise les esprits aux droits des femmes. Elle se servira de son savoir tout neuf pour rendre son organisation plus efficace. « Nous devrions toutes nous employer à donner aux femmes les moyens d’assumer la responsabilité de la prise de décision, surtout dans le monde arabe », a-t-elle dit. Les participantes ont aussi amélioré leurs prestations de leaders au cours d’une série de séances intensives consacrées à des sujets tels que l’art oratoire, le règlement des conflits, la sensibilisation et la collecte de fonds. Pendant la séance sur l’art oratoire, les jeunes femmes ont préparé chacune un discours sur un sujet de leur choix, qui a été enregistré par une caméra vidéo et critiqué par une experte en communication.Doha Vers le milieu de la formation, elles ont participé à une réunion-débat avec trois jeunes femmes influentes de Washington. La réunion-débat a eu lieu dans la salle internationale Georgetown, dotée d’un équipement de vidéoconférence de si haute définition que les interlocuteurs, en l’occurrence à Washington et Doha, aient l’impression d’être dans la même pièce. La réunion était animée notamment par Jumana Musa, avocate militant pour les droits de la personne et actuellement directrice des politiques générales pour le Groupe de travail sur les droits (Rights Working Group); Zaynab Nawaz, qui fait campagne pour les droits des femmes à la section des Etats-Unis d’Amnesty International; et Amy Pritchard, consultante politique qui dirige actuellement le bureau de Washington de Mission Control, société de publicité directe qui travaille avec les candidats démocrates. Les participantes à l’Académie ont entraîné Jumana, Zaynab et Amy dans une discussion sur les expériences qu’elles avaient faites en politique, dans les campagnes des parlementaires et dans la société civile et leur ont demandé comment elles conciliaient carrière et vie personnelle. « Je veux suivre leur trace et être comme elles à l’avenir. Elles nous rappellent que rien ne peut nous empêcher d’atteindre nos objectifs », a dit Abeer Al Qadasi, participante du Yémen, en parlant des panélistes. Regardez ici un extrait de la réunion-débat : Pendant toute la semaine, les femmes ont travaillé en petits groupes pour mettre au point leur propre campagne. Chaque groupe a élu une candidate, une directrice de campagne, une directrice de politique générale et une conseillère en communication/relations avec les médias. Les groupes ont mis au point un programme de campagne, des projets d’extension de leur base politique et d’action auprès des médias et les ont présentés à un public le dernier jour de la session. Après les avoir entendus, le public a procédé à un vote pour désigner la candidate de son choix.« Ces femmes sont extraordinaires. Si jeunes et si décidées à améliorer les conditions de vie dans leurs pays ! Elles ont motivé toutes celles qui ont travaillé avec elles cette semaine », a dit Katie Croake, directrice du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord. Doha Fortes de la formation intensive, théorique et pratique, qu’elles ont reçue, les participantes vont, de retour dans leur pays, faire des stages au parlement, dans des partis politiques ou des organisations de la société civile, pour appliquer ce qu’elles ont appris récemment dans le domaine politique, en matière de sensibilisation et de direction. Ces stages seront pour elles l’occasion de se confronter aux réalités et d’acquérir une expérience en politique, d’affirmer leurs aptitudes à l’exercice du pouvoir et d’affiner leur sens politique. Selon les participantes, le camp a été une réussite. « Il n’y a rien de plus stimulant qu’un groupe de jeunes femmes responsables réunies pendant toute une semaine pour s’instruire au contact les unes des autres », a fait observer Imane Tounsi, du Maroc.En réponse aux besoins des jeunes femmes et à leur intérêt pour la politique, iKNOW Politics a créé un cercle de discussion sur les jeunes femmes et le leadership politique. Cliquez ici pour y participer.

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En juillet 2008, le NDI a organisé à Doha (Qatar) son Académie inaugurale pour préparer de jeunes femmes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord à jouer un rôle de premier plan dans la région. Les jeunes femmes, qui étaient étudiantes à divers stades de leurs études supérieures, responsables d’organisations de la société civile et militantes politiques, ont acquis les outils et les qualifications nécessaires pour devenir leaders politiques.
Elles venaient d’Algérie, d’Egypte, de Jordanie, du Liban, du Maroc, du Qatar et du Yémen. Doha Etabli conjointement par les équipes Participation politique des femmes et Moyen-Orient/Afrique du Nord du NDI, le programme visait à donner à ces jeunes femmes arabes les outils intellectuels, les connaissances comparatives et le savoir-faire nécessaires pour jouer un rôle de premier plan dans leur communauté. Organisation à but non lucratif, le National Democratic Institute for International Affairs (NDI) s’emploie à renforcer et à étendre la démocratie dans le monde.Toutes les participantes sont arrivées à l’Académie avec le désir de renforcer l’influence des femmes dans leur pays. Pendant neuf jours, elles ont assisté à des séminaires sur le leadership féminin et sur les questions sociales et politiques qui se posent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.Marwa Wafsy, participante d’Egypte, a créé une ONG qui sensibilise les esprits aux droits des femmes. Elle se servira de son savoir tout neuf pour rendre son organisation plus efficace. « Nous devrions toutes nous employer à donner aux femmes les moyens d’assumer la responsabilité de la prise de décision, surtout dans le monde arabe », a-t-elle dit. Les participantes ont aussi amélioré leurs prestations de leaders au cours d’une série de séances intensives consacrées à des sujets tels que l’art oratoire, le règlement des conflits, la sensibilisation et la collecte de fonds. Pendant la séance sur l’art oratoire, les jeunes femmes ont préparé chacune un discours sur un sujet de leur choix, qui a été enregistré par une caméra vidéo et critiqué par une experte en communication.Doha Vers le milieu de la formation, elles ont participé à une réunion-débat avec trois jeunes femmes influentes de Washington. La réunion-débat a eu lieu dans la salle internationale Georgetown, dotée d’un équipement de vidéoconférence de si haute définition que les interlocuteurs, en l’occurrence à Washington et Doha, aient l’impression d’être dans la même pièce. La réunion était animée notamment par Jumana Musa, avocate militant pour les droits de la personne et actuellement directrice des politiques générales pour le Groupe de travail sur les droits (Rights Working Group); Zaynab Nawaz, qui fait campagne pour les droits des femmes à la section des Etats-Unis d’Amnesty International; et Amy Pritchard, consultante politique qui dirige actuellement le bureau de Washington de Mission Control, société de publicité directe qui travaille avec les candidats démocrates. Les participantes à l’Académie ont entraîné Jumana, Zaynab et Amy dans une discussion sur les expériences qu’elles avaient faites en politique, dans les campagnes des parlementaires et dans la société civile et leur ont demandé comment elles conciliaient carrière et vie personnelle. « Je veux suivre leur trace et être comme elles à l’avenir. Elles nous rappellent que rien ne peut nous empêcher d’atteindre nos objectifs », a dit Abeer Al Qadasi, participante du Yémen, en parlant des panélistes. Regardez ici un extrait de la réunion-débat : Pendant toute la semaine, les femmes ont travaillé en petits groupes pour mettre au point leur propre campagne. Chaque groupe a élu une candidate, une directrice de campagne, une directrice de politique générale et une conseillère en communication/relations avec les médias. Les groupes ont mis au point un programme de campagne, des projets d’extension de leur base politique et d’action auprès des médias et les ont présentés à un public le dernier jour de la session. Après les avoir entendus, le public a procédé à un vote pour désigner la candidate de son choix.« Ces femmes sont extraordinaires. Si jeunes et si décidées à améliorer les conditions de vie dans leurs pays ! Elles ont motivé toutes celles qui ont travaillé avec elles cette semaine », a dit Katie Croake, directrice du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord. Doha Fortes de la formation intensive, théorique et pratique, qu’elles ont reçue, les participantes vont, de retour dans leur pays, faire des stages au parlement, dans des partis politiques ou des organisations de la société civile, pour appliquer ce qu’elles ont appris récemment dans le domaine politique, en matière de sensibilisation et de direction. Ces stages seront pour elles l’occasion de se confronter aux réalités et d’acquérir une expérience en politique, d’affirmer leurs aptitudes à l’exercice du pouvoir et d’affiner leur sens politique. Selon les participantes, le camp a été une réussite. « Il n’y a rien de plus stimulant qu’un groupe de jeunes femmes responsables réunies pendant toute une semaine pour s’instruire au contact les unes des autres », a fait observer Imane Tounsi, du Maroc.En réponse aux besoins des jeunes femmes et à leur intérêt pour la politique, iKNOW Politics a créé un cercle de discussion sur les jeunes femmes et le leadership politique. Cliquez ici pour y participer.

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