Des femmes ont dansé et chanté devant le Parlement après l’adoption d’un amendement à la constitution qui devrait permettre à 22 femmes de s’asseoir sur les bancs du Parlement.
Cet amendement a été adopté par 72 voix contre 2. En conséquence, une femme de chaque province que compte le pays, 22 au total, pourrait avoir un siège réservé à l’Assemblée nationale. En 36 ans d’indépendance, 4 femmes seulement ont siégé au Parlement.
Le Gouverneur de la province Ouest, Bob Danaya, est l’un des deux députés qui ont voté contre. Tout en citant la Bible, M. Danaya a souligné que d’encourager les femmes à se lancer dans la politique était culturellement inacceptable. Écoutons sa déclaration au Parlement :
DANAYA : « Dans notre culture les hommes sont des guerriers et ils protègent les femmes. Nous sommes prêts à mourir pour les femmes M. le Président. Les femmes ne vont pas à la guerre. Nous combattons pour elles, nous les soutenons et nous fournissons ce dont elles ont besoin en même temps. »
Un point de vue rejeté par tout le monde ou presque et tout spécialement par Dame Carol Kidu, l’une de ces quatre femmes qui ont siégé au Parlement, et qui fait depuis des années campagne pour imposer des femmes députées à l’Assemblé où elle est intervenue.
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Des femmes ont dansé et chanté devant le Parlement après l’adoption d’un amendement à la constitution qui devrait permettre à 22 femmes de s’asseoir sur les bancs du Parlement.
Cet amendement a été adopté par 72 voix contre 2. En conséquence, une femme de chaque province que compte le pays, 22 au total, pourrait avoir un siège réservé à l’Assemblée nationale. En 36 ans d’indépendance, 4 femmes seulement ont siégé au Parlement.
Le Gouverneur de la province Ouest, Bob Danaya, est l’un des deux députés qui ont voté contre. Tout en citant la Bible, M. Danaya a souligné que d’encourager les femmes à se lancer dans la politique était culturellement inacceptable. Écoutons sa déclaration au Parlement :
DANAYA : « Dans notre culture les hommes sont des guerriers et ils protègent les femmes. Nous sommes prêts à mourir pour les femmes M. le Président. Les femmes ne vont pas à la guerre. Nous combattons pour elles, nous les soutenons et nous fournissons ce dont elles ont besoin en même temps. »
Un point de vue rejeté par tout le monde ou presque et tout spécialement par Dame Carol Kidu, l’une de ces quatre femmes qui ont siégé au Parlement, et qui fait depuis des années campagne pour imposer des femmes députées à l’Assemblé où elle est intervenue.
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