Deux grandes approches s' opposent aujourd'hui sur la question dite du « genre » : d'une part, les perspectives « différentialistes », qui postulent l'existence de différences innées entre les sexes sur le plan des comportements, des préférences et des aptitudes. D'autre part, les courants « constructivistes », qui avancent l'idée d'une construction sociale des catégories de « féminin » et de « masculin ». Si, pour les différentialistes, le genre et le sexe sont une seule et même chose – les normes du féminin et du masculin écouleraient naturellement du sexe biologique –, les constructivistes refusent tout essentialisme et penchent plutôt pour l'hypothèse très beauvarienne selon laquelle « on ne naît pas femme, on le devient ». Selon cette conception, les clichés sur le genre seraient produits et reproduits par l'éducation et la socialisation.
Deux grandes approches s' opposent aujourd'hui sur la question dite du « genre » : d'une part, les perspectives « différentialistes », qui postulent l'existence de différences innées entre les sexes sur le plan des comportements, des préférences et des aptitudes. D'autre part, les courants « constructivistes », qui avancent l'idée d'une construction sociale des catégories de « féminin » et de « masculin ». Si, pour les différentialistes, le genre et le sexe sont une seule et même chose – les normes du féminin et du masculin écouleraient naturellement du sexe biologique –, les constructivistes refusent tout essentialisme et penchent plutôt pour l'hypothèse très beauvarienne selon laquelle « on ne naît pas femme, on le devient ». Selon cette conception, les clichés sur le genre seraient produits et reproduits par l'éducation et la socialisation.