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Tunisie: Interview de Souhayr Belhassen, Présidente de FIDH

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Tunisie: Interview de Souhayr Belhassen, Présidente de FIDH

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Comment est-ce que les femmes tunisiennes ont participé à la révolution ?

Durant le mois de manifestations en chaine en Tunisie, on a vu une énorme présence féminine de toutes appartenances politiques, sociales, économiques et régionales. Il y avait bien plus que celles qui ont perdu des enfants, maris ou autres proches pendant le soulèvement populaire. On a vu également que les appels brulants aux valeurs de la démocratie et l’égalité ont été transmis de notre génération à la génération. On a vu à travers leur engagement dans les rues ou sur les réseaux sociaux que les jeunes ont énormément d’énergie et de créativité.

Aussi, on ne peut passer à côté du rôle que les femmes ont joué pendant toutes les années de dictature et de répression qu’a traversé la Tunisie dans la résistance. Il n’est qu’évident que les femmes joueront un rôle primordial dans la construction d’une Tunisie démocratique.

C’est aussi « l’exception tunisiennes » qui est à la base de cette révolution : la Tunisie a eu la première constitution du monde arabe au 19ème siècle, le premier syndicat, la première organisation des droits Humains du monde arabe et d’Afrique ainsi qu’un code du statut personnel qui a aboli la polygamie et la répudiation, a établi l’accès à la pilule contraceptive et à l’avortement ainsi qu’à l’éducation pour tous. Malheureusement, ce genre de code du statut personnel est unique dans le monde arabe. Afin de lire l’interview en intégralité, visitez le site de la FIDH.

Informations

Comment est-ce que les femmes tunisiennes ont participé à la révolution ?

Durant le mois de manifestations en chaine en Tunisie, on a vu une énorme présence féminine de toutes appartenances politiques, sociales, économiques et régionales. Il y avait bien plus que celles qui ont perdu des enfants, maris ou autres proches pendant le soulèvement populaire. On a vu également que les appels brulants aux valeurs de la démocratie et l’égalité ont été transmis de notre génération à la génération. On a vu à travers leur engagement dans les rues ou sur les réseaux sociaux que les jeunes ont énormément d’énergie et de créativité.

Aussi, on ne peut passer à côté du rôle que les femmes ont joué pendant toutes les années de dictature et de répression qu’a traversé la Tunisie dans la résistance. Il n’est qu’évident que les femmes joueront un rôle primordial dans la construction d’une Tunisie démocratique.

C’est aussi « l’exception tunisiennes » qui est à la base de cette révolution : la Tunisie a eu la première constitution du monde arabe au 19ème siècle, le premier syndicat, la première organisation des droits Humains du monde arabe et d’Afrique ainsi qu’un code du statut personnel qui a aboli la polygamie et la répudiation, a établi l’accès à la pilule contraceptive et à l’avortement ainsi qu’à l’éducation pour tous. Malheureusement, ce genre de code du statut personnel est unique dans le monde arabe. Afin de lire l’interview en intégralité, visitez le site de la FIDH.

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