France

J moins un avant la Journée de la femme. Alors que l'on fête cette année le centenaire de cette journée qui célèbre les progrès économiques, politiques et sociaux des droits de la femme dans le monde, des inégalités profondes subsistent entre les deux sexes. Dans le monde du travail notamment, où l'égalité avec les hommes est encore loin d'être atteinte. Les chiffres sont éloquents : les femmes touchent en moyenne 27 % de moins que les hommes dans le privé.

Comment faire en sorte que les femmes ne soient plus seulement 19% à accéder au statut de professeur d’université ? Pourquoi la représentation des corps sur les affiches des soirées étudiantes est-elle hyper machiste ? Pourquoi les recherches sur la question des genres restent-elles dévalorisées dans les facs françaises ? Voilà quelques unes des questions débattues lors de la première Biennale universitaire pour l’égalité entre les femmes et les hommes qui se tient à l’Université Lyon 1 jusqu’au 25 mars.

Une réunion initiée par un appel du Collectif 65 pour les droits des femmes, animée par Pascale Le Néouannic, qui avait pour thème « la place des femmes en politique ». Une place assez large au Front de gauche puisque, dans la petite salle, on trouvait plusieurs candidates à ces cantonales. Quelques hommes aussi, sans doute venus vérifier que ces chères dames ne leur prennent pas la place trop vite…

L'ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet a salué mercredi devant des députés français la France pour sa législation en faveur de l'accès des femmes aux élections et aux responsabilités dans l'entreprise. "Je félicite la France de se trouver dans les pays précurseurs à cet égard, grâce à l'adoption de la loi sur l'égalité de l'accès des femmes et des hommes aux élections nationales et locales, et des amendements ultérieurs pour améliorer son application", a déclaré Mme Bachelet devant la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée

Gisèle Biémouret va se sentir moins seule dans l'hémicycle du conseil général. L'élection de Françoise Casalé dans le canton de Masseube porte en effet à deux le nombre de femmes appelées à siéger dans l'enceinte départementale. Sur 31 élus, la progression est maigre avec une loi qui, pourtant, se voulait favorable à la parité. Mais Françoise Casalé se veut résolument optimiste : « Avoir doublé l'effectif au conseil général est encourageant pour les femmes. Maintenant, 50-50 dans les places éligibles, c e serait bien. Sinon, on n'arrivera pas à une vraie parité.

À la proclamation des résultats, Marie Gueye a laissé couler une larme. Puis elle a embrassé d'un regard franc l'équipe qui l'a soutenue. La nouvelle conseillère générale ne sait pas faire semblant. Mais derrière cette grande sensibilité se cache une battante qui s'est endurcie au fil d'un parcours pas toujours facile. «J'ai été élue parce que je défends des valeurs, pas pour ma couleur. Je sais que je suis la première femme noire à entrer au conseil général du Finistère. C'est une situation très forte, je l'admets.

En Afghanistan, les femmes participent à la vie politique. Dix députées représentant autant de régions éloignées de Kaboul viendront ainsi partager leur expérience avec le public français à l’occasion de leur passage en France du 26 au 31 mars.

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Parmi ses vingt propositions pour 2012, le Parti socialiste prévoit de réserver les cotisations sociales et les aides de l'État aux entreprises qui signent des objectifs d'égalités salariales entre les hommes et les femmes. Décryptage par une spécialiste du Cevipof.

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