France

Rama Yade claque à son tour la porte de l'UMP. L'ancienne secrétaire d'Etat, qui représente désormais la France à l'Unesco. «C'est une page de l'histoire politique qui se tourne», assure Rama Yade, qui explique qu'elle ne se sentait plus «entendue» dans le parti majoritaire. Ce ralliement au projet d'«alliance républicaine, écologiste et sociale» initié par Jean-Louis Borloo n'est pas une surprise : évincée du gouvernement lors du remaniement de novembre 2010, Rama Yade avait rejoint un mois plus tard les rangs du Parti radical.

Rama Yade veut du neuf en politique. Jeudi soir, l’ex-secrétaire d’Etat aux Sports organise le premier café débat de son club politique « Allons enfants! ». La date est symbolique : le 21 avril. Tout comme le lieu : la Bastille. Si la révolution n’est pas encore au programme, Rama Yade veut bousculer la classe politique. Les idées neuves manquent, selon la nouvelle amie de Jean-Louis Borloo. Elle dévoilera ses propositions pour permettre le renouvellement des élus.

De nombreuses entreprises vont soumettre à leurs actionnaires des résolutions portant sur la nomination de femmes dans leurs conseils d'administration. Le Parlement a adopté en janvier une nouvelle législation instaurant un quota féminin dans les conseils d'administration des groupes cotés ainsi que pour les entreprises employant au moins 500 salariés avec un chiffre d'affaires ou un total de bilan d'au moins 50 millions d'euros. Leurs conseils devront comporter 20% de femmes en 2014, puis 40% en 2017.

Nous voulions faire une action pour la reconnaissance et le respect des femmes. C'est aussi pourquoi nous voulions faire une action rapidement et ce jeudi tombe à point nommé ». Effectivement, ce jeudi 21 avril est le 67e anniversaire du droit de vote accordé aux femmes. C'est ainsi que près de 300 fleurs seront remises ce jeudi matin à 10 heures, à la gente féminine qui parcourt les couloirs de l'établissement.

Le 2 e Forum régional de la diversité s'est tenu jeudi à la Fonderie à Hérouville-Saint-Clair. La date retenue est déjà un symbole : le 21 avril 1944, les femmes obtenaient le droit de vote et d'éligibilité. Où en est-on aujourd'hui de la place des femmes dans l'entreprise et en politique ? Quels sont les acquis et les avancées ? Sur quoi doivent se porter les efforts pour l'égalité hommes/femmes aujourd'hui ?

Le 2 e Forum régional de la diversité s'est tenu jeudi à la Fonderie à Hérouville-Saint-Clair. La date retenue est déjà un symbole : le 21 avril 1944, les femmes obtenaient le droit de vote et d'éligibilité. Où en est-on aujourd'hui de la place des femmes dans l'entreprise et en politique ? Quels sont les acquis et les avancées ? Sur quoi doivent se porter les efforts pour l'égalité hommes/femmes aujourd'hui ?

Un groupe de jeunes socialistes se dresse contre les féministes de leur parti et exige une nouvelle politique d’égalité.

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Impliqué dans une affaire de mœurs aux Etats-Unis, Dominique Strauss-Kahn fait la Une des journaux depuis 48 heures. Peu de médias s'intéressent à sa victime présumée : une femme de chambre de l'hôtel Sofitel de New York. Pour leJDD.fr, la porte-parole de l'association féministe Mix-Cité*, Béatrice Gamba, revient sur cette différence de traitement. "Souvent la culpabilité se retourne contre la victime, ce qui est quand même un comble", assure-t-elle

Il n'y a aucune raison de remettre en cause a priori la parole de cette femme: même si son statut social est considéré comme inférieur à celui de l'accusé, sa parole, devant la justice, vaut autant, et il faut se réjouir de ce principe d'égalité. Pourquoi n'est-ce pas le principe qui prévaut dans le traitement médiatique de cette affaire ? Parce que la victime présumée est une immigrée? Parce qu'elle est femme de chambre ? Ou simplement parce qu'il s'agit d'un crime sexuel et sexiste ?