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Plaidoyer et lobbying

Dans le cadre de son projet Gouvernance, paix et stabilité financé par l’Agence française de développement, la Commission de l’océan Indien a organisé un atelier portant sur la redynamisation de la plateforme « femmes en politique océan Indien » les 24 et 25 janvier 2023 à Moroni, Union des Comores.

« Nous souhaitons inspirer, sensibiliser et convaincre les femmes d’intégrer les instances de décisions ». Telle est l’affirmation unanime des membres de la Plateforme des femmes en politique de l’océan Indien.

Au terme d’un atelier de deux jours aux Comores, les représentantes d’organismes féminins ont adopté la Déclaration d’Hamramba portant sur la redynamisation de la plateforme « femmes en politique océan Indien » (FPOI). Cette rencontre, organisée par le projet Gouvernance, paix et stabilité de la Commission de l’océan Indien sur financement de l’Agence française de développement, a réuni des organisations de la société civile, parlementaires et institutions gouvernementales engagées dans la participation des femmes dans la sphère politique. L’objectif est d’améliorer la place des femmes dans le débat public et la prise de décision et ainsi approfondir la culture démocratique dans notre région.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Témoignages, le 2 février 2023.

C’est à la faveur d’une rencontre le samedi 7 janvier dernier que la plateforme «Challenge Démocratie au féminin» a initié un plaidoyer en faveur de la participation significative des femmes à la vie politique. Pour ce bloc associatif de femmes issues de tous bords et toutes couches sociales, il est plus que temps d’aboutir à une parité au niveau de l’appareil décisionnel.

Alors que le Chef de l’État Ali Bongo Ondimba a appelé à une concertation de tous bords politiques avant les joutes électorales de 2023, la gent féminine gabonaise a décidé de ne pas être en reste. C’est en tout cas ce qui ressort de la récente réunion entre membres de la plateforme associative dénommée «Challenge Démocratie au féminin» sur l’optimisation de la contribution des femmes à la vie politique.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Gabon Media Time, le 11 janvier 2023.

La parité réelle en politique n’est toujours pas atteinte.
Plus de 20 ans après la première loi sur la parité en politique, celle-ci peine à être complètement effective. Malgré les progrès substantiels et visibles de la féminisation du pouvoir, la parité stricte et réelle n’est encore atteinte dans aucune instance nationale et, quand elle s’en approche, de nombreux postes d’importance échappent encore aux femmes. Afin de percer ce plafond de verre à la fois quantitatif et qualitatif, le HCE estime nécessaire un Acte II de la parité. Telle est la conclusion du rapport remis à Isabelle Lonvis-Rome, ministre de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances, ce lundi 12 décembre 2022.

Des freins persistants à l’accès des femmes au pouvoir.
Frein à leur engagement politique ou entrave à l’exercice de leurs responsabilités, le sexisme marque encore fortement l’environnement politique. Les femmes, y compris aux plus hautes fonctions, sont plus souvent fléchées vers des dossiers genrés (thématiques sociales). Le HCE s’inquiète également de la persistance des violences sexistes et sexuelles, inacceptables dans un milieu qui devrait donner l’exemple. Les conditions d’exercice de la vie politique, encore dominées par des codes virilistes et une répartition déséquilibrée des temps et des tâches, découragent les femmes de s’engager en politique.

Cliquez ici pour lire larticle publié par 50-50 Magazine, le 14 décembre 2022.

Il revient aux partis de décider de ce qui est acceptable, d’un point de vue politique, de la part de leurs membres, estiment des membres du PS, après l’affaire Quatennens. Ils proposent de créer une instance indépendante des formations de gauche chargée de sanctionner ces violences.

L’affaire Adrien Quatennens a remis au cœur de l’actualité le sujet des violences faites aux femmes en politique. Après la prise de parole de Céline Quatennens qui accuse son mari de «violences physiques et psychologiques» exercées depuis «plusieurs années» (Adrien Quatennens avait reconnu une gifle et un poignet saisi), le groupe parlementaire LFI, sous pression politique, a annoncé que le député du Nord «ne participera pas à l’activité du groupe» avant qu’une décision de justice soit rendue à son égard.

Pour nous, la réponse est claire : son retour prochain à l’Assemblée jetterait le discrédit sur la volonté des partis de gauche de lutter pied à pied contre les violences sexistes et sexuelles. L’écart entre la parole et les actes serait trop grand. Le volontarisme politique sur ces sujets ne saurait s’arrêter aux portes du Parlement. L’exemplarité n’est pas une option lorsque l’on est élu de la République.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Libération, le 2 décembre 2022.

A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, plusieurs organisations politiques et syndicales de gauche défendent, dans une tribune au « Monde », l’utilité et la nécessité des cellules de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Cette année est marquée par les cinq ans du mouvement #metoo, c’est un moment historique. En cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes [le 25 novembre, depuis 1999], nous, organisations syndicales et politiques, et associations, constatons depuis quelques mois une mise en cause de nos dispositifs internes de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS). Elles sont accusées de rendre une forme de justice sauvage, secrète et à visée politique.

Le moment #metoo est un moment important dans la prise en compte de la parole des femmes, un mouvement qui continue sa déflagration dans toute la société. Aujourd’hui, nous assistons à un #metoo politique, suite logique que nous saluons pour sa capacité à faire entrer le débat dans chaque organisation politique ou syndicale quant à la manière de faire cesser les mécanismes de domination à l’œuvre en interne, afin que l’égalité soit réelle. Au lieu de voir ce moment avec crainte, il faut l’aborder avec lucidité et sans complaisance.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Le Monde, le 2 novembre 2021.

Plus de 120 femmes dénoncent, dans une lettre ouverte publiée lundi dans De Standaard, des comportements déviants au sein du monde politique.

L’échevine schaerbeekoise Sihame Haddioui (Ecolo) a porté plainte l’an dernier contre son collègue échevin Michel De Herde (Défi) pour attouchements. Son expérience a incité plusieurs personnalités politiques à se mobiliser pour dénoncer ces pratiques dans une carte blanche. Parmi les signataires, on retrouve des femmes politiques bruxelloises, flamandes, wallonnes et germanophones, parmi lesquelles la vice-Première Petra De Sutter (Groen), la présidente du Sénat Stephanie D’Hose (Open VLD), Zakia Khattabi, Sarah Schlitz, Barbara Trachte ou encore Rajae Maouane.

« Nous appelons le monde politique à prendre sa responsabilité concernant la violence sexiste, sexuelle et psychologique commises par des mandataires », est-il écrit. « De nombreuses personnes doivent faire face chaque jour à ce type de violence. L’impact sur la santé ou la vie privée de la victime est indéniable. Et lorsque cette forme de violence se produit dans des lieux où des décisions doivent être prises, notre démocratie est en danger. »

Cliquez ici pour lire larticle publié par Sudinfo, le 28 novembre 2022.