Plaidoyer et lobbying
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Sept municipales broyardes ont lancé, en début janvier, une association qui promeut l'engagement des femmes en politique communale.
"On est venu me chercher, sinon je ne me serai pas sentie légitime, en tant que femme, de faire de la politique", raconte la Municipale de la commune de Vully-les-Lacs, Claire-Marie Spahr. Ce sentiment d'illégitimité, les Broyardes de l'association les "Citoyennes!" tente de le chasser.
Pour ce faire, elles ont créé un groupement local transpartisan, en ce début de mois de janvier. Celui-ci promeut l'engagement des femmes dans les affaires publiques, que ce soit en politique ou dans l'entrepreneuriat. L'une des sept municipales, Laure Ryser, syndique PLR d'Avenches, se rappelle avoir été "inspirée par une amie jurassienne qui avait organisé une conférence au Jura pour motiver les femmes à s'engager en politique". Avec sa collègue, la municipale d'Avenches, Camille Marion, elles ont voulu aller plus loin en créant le collectif les "Citoyennes!".
Elles ont ensuite contacté les édiles féminins de l'ancien district de la capitale de l'Helvétie romaine avec lesquelles elles ont l'habitude de collaborer (Claire-Marie Spahr, Laetitia Poinçot, Florine Jeanrenaud, Christine Carrel et Laetitita Kohler). Leur but: organiser des conférences pour inspirer les femmes et présenter des personnalités fortes de la région.
Lisez ici l'article complet publié par Frapp Fribourg le 10 janvier 2025.
Image de Frapp Fribourg
À l’issue des élections de juin 2024, on pourrait croire à tort que les grands équilibres du Parlement européen ont été préservés, avec le maintien du Parti populaire européen et des Socialistes et Démocrates aux rangs de premier et deuxième groupes politiques. Mais la réalité est beaucoup plus complexe dès lors qu’on analyse ces résultats à l’aune des droits des femmes et de l’égalité de genre.
Notre nouveau rapport dresse un état des lieux post-élections en analysant les stratégies des partis d’extrême droite, le traitement médiatique réservé à ces élections, ainsi que la composition du nouveau Parlement européen. Il propose ensuite une analyse approfondie des dynamiques d’union des partis européens d’extrême droite autour d’idéologies réactionnaires racistes et sexistes. Enfin, Equipop identifie de nombreux leviers d’action concrets pour faire progresser les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+ au sein d’une Union européenne transformée par cette montée historique des partis d’extrême droite.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Equipop en novembre 2024.
Source image : Equipop
Depuis le retour au pouvoir des talibans en 2021, les femmes afghanes ont vu leurs droits et leurs libertés annihilés. De nombreux décrets et lois ont été adoptés, supprimant petit à petit tout moyen d’expression de leur identité, jusqu’à faire disparaître les femmes des rues afghanes.
Le ministre afghan de la Promotion de la Vertu et de la Prévention du Vice, Mohammad Khalid Hanafi, a même promulgué le 26 octobre dernier, l'interdiction aux femmes de réciter le Coran à voix haute entre elles. Elles n'ont désormais plus « le droit de s'entendre ».
La photojournaliste irano-canadienne Kiana Hayeri et la chercheuse et photographe française Mélissa Cornet ont travaillé à mettre à l’honneur ces femmes dans toute leur diversité. Soutenues par la Fondation Carmignac, elles se sont rendues en janvier 2024 dans les régions les plus reculées d’Afghanistan, où elles ont passé six mois afin de présenter au monde un instantané intime des femmes afghanes. Des femmes fortes, rêveuses et dignes. Leur travail, No Woman’s Land est présenté au public depuis le 24 octobre 2024 dans un double lieu d'exposition, au Réfectoire des Cordeliers (75006) et sur le Port de Solférino, face au Musée d’Orsay (75007).
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par National Geographic le 5 novembre 2024.
Source image : National Geographic
La présence des femmes dans les débats publics est nécessaire pour assurer la reconnaissance de leurs droits. Des organisations québécoises contribuent à favoriser cet engagement politique au Pérou et en République démocratique du Congo.
Depuis les débuts de l’École de formation politique pour les femmes en 2020 au Pérou, 50 leaders féminines en sont sorties. Ce projet est issu d’une collaboration entre le Carrefour de solidarité internationale (CSI) et son partenaire péruvien de longue date, Ayni Desarrollo. Fondé en 1991, Ayni Desarrollo oeuvre dans le développement des communautés rurales et urbaines de la province de La Convención (Cusco) et du district de Comas (Lima). C’est justement dans ces deux territoires que l’École est implantée.
« Puisque les femmes s’engagent peu en politique dans ce pays, les enjeux qui les touchent sont moins discutés, et les facteurs qui les empêchent d’agir politiquement restent très présents ; nous voulons aider à briser ce cercle vicieux », explique Marie-Hélène Lajoie, chargée de programmes internationaux pour l’Amérique latine de CSI.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Le Devoir le 2 novembre 2024.
Source image : Le Devoir
RentreeLitteraire2024 — Le mouvement « Femme, vie, liberté », né en Iran en septembre 2022, embrase le pays, exposant les Iraniennes à une répression d'une brutalité inouïe : meurtres, arrestations arbitraires, tortures, conditions de détention inhumaines… Contre la misogynie et l'autoritarisme, les manifestations initiées par les Iraniennes résonnent bien au-delà des frontières.
Ce soulèvement rappelle celui de mars 1979, lorsque des milliers de femmes se mobilisèrent à Téhéran pour défendre leurs droits. À cette époque déjà, sous l’impulsion d’Antoinette Fouque, des militantes du MLF-Psychanalyse et Politique se sont rendues sur place pour documenter cette révolte, en solidarité avec leurs sœurs iraniennes.
Ce livre collectif, qui fait dialoguer les époques (1979, 2022) et les pays (France, Iran), s’inscrit dans une chaîne de solidarité inébranlable qui soutient le combat des femmes iraniennes. Il rassemble des archives inédites et des entretiens avec des militantes d’hier et d’aujourd’hui, restituant ainsi le témoignage des luttes passées et présentes.
Cliquez ici pour l'article complet publié par ActuaLitté le 21 août 2024.
Source image: ActuaLitté
Pour Sana Ghenima, de l’association Femmes et Leadership, l’heure n’est pas à la fête. « C’est pas une fête, c’est clair, c’est une contestation. On est là pour faire valoir les droits des Tunisiennes et pour faire valoir l’État de droit surtout. Les femmes sont en prison, les militantes sont en prison, les libertés sont en recul et la représentativité des femmes et leurs droits sont menacés. »
En Tunisie, en l’espace de trois ans, plusieurs femmes politiques, journalistes, et militantes associatives ont été arrêtées et emprisonnées dans le coup de filet qui a touché des dizaines d’opposants au pouvoir et de voix critiques. Parmi les plus connues, Sonia Dahmani avocate et chroniqueuse ou encore Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre…
Pour Asrar Ben Jouira, militante féministe et présidente de l’association Intersection qui a publié récemment un rapport accablant sur la régression des libertés publiques, ces arrestations sont les marqueurs d’une régression. « Quand on voit toutes les femmes victimes d’injustice qui sont arrêtées pour leurs opinions, on comprend pourquoi la place de la femme régresse, que ce soit dans les postes de décision ou même de gouvernance. »
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par RFI le 14 août 2024.
Source image: RFI