Plaidoyer et lobbying
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Afrique Renouveau : Quelles sont les meilleures pratiques que vous aimeriez partager avec d'autres pays en ce qui concerne le travail de votre gouvernement pour l'autonomisation des femmes ?
Dr Mahoi : Tout le monde sait ce que nous avons vécu en Sierra Leone - guerre, Ebola, glissements de terrain, inondations, etc. Dans tous ces cas, ce sont les femmes qui ont le plus souffert, mais nous nous sommes relevés. Aujourd'hui, nous veillons à ce que l'autonomisation des femmes soit au cœur du développement.
Nous avons ratifié de nombreux accords internationaux tels que la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), le Protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique, également connu sous le nom de Protocole de Maputo, et la Déclaration de Pékin, etc. Nous sommes donc sur la bonne voie en ce qui concerne la transposition de ces traités et la mise en œuvre de nos mandats et obligations en tant que pays.
Sur le plan national, nous avons adopté de nombreuses lois relatives au genre, telles que la loi de 2007 sur la dévolution des successions, la loi de 2007 sur la violence domestique et la loi de 2009 sur le mariage et le divorce coutumiers. Pour moi, ces lois sont dépassées, même si elles constituaient à l'époque des pas dans la bonne direction.
Ces dernières années, nous avons revu certaines de ces lois et nous essayons de combler les lacunes existantes. Par exemple, en 2019, nous avons révisé la loi sur les infractions sexuelles de 2012, afin d'imposer des peines plus sévères aux auteurs de violences sexuelles. Le président Julius Maada Bio a démontré sa passion pour le bien-être des femmes en déclarant en 2019 l'état d'urgence pour les viols et les violences sexuelles.
Nous avons mis en place un tribunal type pour les infractions sexuelles afin de juger les cas de violence sexuelle à l'encontre des mineurs et d'imposer des sanctions sévères. Ces affaires font désormais l'objet d'une procédure accélérée. Nous avons promulgué la loi sur l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (GEWE) en 2022, afin de réaffirmer notre engagement en faveur de l'autonomisation des femmes et des filles. Nous avons également adopté la loi sur les droits fonciers coutumiers, qui garantit aux femmes le droit de posséder, de détenir, d'utiliser et d'hériter des terres.
Tous ces efforts se traduisent par des résultats tangibles.
Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par les Nations Unies Afrique Renouveau le 30 avril 2024.
Image: Nations Unies Afrique Renouveau
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En Tunisie, le numérique est un outil à double tranchant pour la cause des femmes. Après la révolution de 2011, les réseaux sociaux ont aidé à libérer la parole avec le mouvement EnaZeda, sorte de #MeToo tunisien, ou encore l'appel à se mobiliser pour les droits des femmes, qui passent souvent par les plateformes numériques. Mais le web est aussi devenu le lieu de reproduction des violences basées sur le genre, notamment pour les activistes ou les femmes se lançant dans la politique. Au point où une coalition d'associations veut sensibiliser contre ces actes.
Activiste depuis la révolution de 2011, militante féministe, Asrar Ben Jouira a été prise à partie par des trolls sur Internet de nombreuses fois. Cela à cause de ses positions politiques, jusqu'à devenir la cible constante du cyberharcèlement.
Cette violence l'a forcée à changer sa façon d'utiliser les réseaux sociaux : « Par exemple, quand je vais quelque part, je ne mets pas les photos sur les réseaux sociaux. Alors qu'avant, je mettais des "stories" même si c'était une fête ou un évènement. J'ai tout arrêté par peur d'être attaquée. J'évite aussi certains statuts et je me relis dix fois avant de publier. C'est un peu comme si je me censure, finalement. »
Hayet Ahlemi, une ex-vice-présidente de conseil municipal à Kasserine, au centre-ouest du pays, a été victime d'attaques sur les réseaux sociaux en 2021 après avoir voulu dénoncer une affaire de corruption. « C'est allé très loin après que j'ai porté plainte dans cette affaire qui mettait en cause la gestion des biens publics au sein de la municipalité : un conseiller municipal m'a giflée devant tout le monde, et ensuite, le harcèlement a commencé sur le Net, raconte-t-elle. On a attaqué mon apparence physique, on m'a traitée de non-croyante et de mauvaise musulmane... »
Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par RFI, le 22 avril 2024.
Source image : RFI
Le 21 avril 1944, alors que la Seconde Guerre mondiale n'est pas terminée, une ordonnance du gouvernement provisoire du général de Gaulle à Alger accorde le droit de vote aux femmes. Une décision historique prise après plus d'un siècle de lutte intense.
"Le Comité français de la libération nationale ordonne que les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes". C’est par ces mots rédigés par le Gouvernement provisoire de la République française que les femmes obtenaient enfin le droit de vote le 21 avril 1944. Cet article, rédigé il y a 80 ans dans le cadre d’une ordonnance portant sur l’organisation des pouvoirs publics après la Libération, marquait l’aboutissement d’un long combat pour les droits civiques des femmes en France.
Le droit de vote accordé aux femmes est revendiqué dès 1791, quand Olympe de Gouges réclame, dans sa "Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne", l’égalité des droits. Un homme des Lumières, le philosophe Nicolas de Condorcet, se prononce aussi en sa faveur dans son essai "Sur l’admission des femmes au droit de cité", publié en 1790. Mais l’exclusion des femmes du droit de vote est maintenue par la Constitution de 1791, puis par un vote de la Convention nationale en 1793 – quelques mois avant l'exécution d'Olympe de Gouges, guillotinée.
Les aspirations de certaines femmes à cette époque-là n’étaient pas perçues comme quelque chose de sérieux", explique Anne-Sarah Bouglé-Moalic, docteure en histoire à l’Université de Caen Normandie. "Les divisions n’étaient pas pensées en termes de sexes, mais de catégories sociales. La Révolution a été un grand laboratoire politique où des choses ont été tentées, mais il n’y a pas eu vraiment de continuité", précise cette spécialiste du vote des femmes en France.
Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par France 24, le 21 avril 2024.
Source image : France 24
À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes 2024, le 8 mars, la porte-parole thématique du Congrès sur l'égalité des genres, Eirini Dourou (Grèce, SOC/V/DP), a fait la déclaration suivante :
« En cette journée internationale des droits des femmes, nous nous faisons l'écho des principes de Reykjavik pour la démocratie et appelons à une participation pleine, égale et significative à la vie politique et publique pour tous, en particulier pour les femmes et les jeunes filles. Nous ne pouvons pas « inspirer l'inclusion » si les femmes et les filles ne sont pas pleinement représentées dans nos institutions démocratiques. Il s'agit d'une bataille commune que nous devons tous mener.
En tant qu'autorités locales et régionales, nous avons un rôle clé à jouer pour accélérer la carrière politique des femmes. Les aider à développer leurs capacités et à renforcer leur représentation et leur visibilité aux niveaux régional et national est un moyen sûr de voir leur nombre augmenter dans nos parlements et nos gouvernements.
Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Le Conseil de l’Europe, le 7 mars 2024.
Source image : Le Conseil de l’Europe
Égalité salariale, accès à l’emploi, parité en politique, IVG... Retour sur les dates clés de l'évolution des droits des femmes en France depuis 1791.
Malgré Olympe de Gouges qui publie, en 1791, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : "La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits" (art. 1er), la Révolution française ne modifie pas la condition des femmes et ne leur ouvre pas le chemin de la citoyenneté. Au contraire, en 1804, le code civil institutionnalise l’infériorité de la femme qui "doit obéissance à son mari".
Sous la IIIe République, les femmes bénéficient d’avancées civiles comme l’accès à l’instruction et la Première Guerre mondiale démontre qu’elles sont indispensables au bon fonctionnement de l’économie.
L’ordonnance du 21 avril 1944 (Journal officiel) du Gouvernement provisoire de la République française installé à Alger accorde le droit de vote et l’éligibilité aux femmes.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, les revendications des femmes portent sur tous les domaines de la vie sociale, économique et politique et militent pour une réelle égalité.
Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Vie publique, le 1 mars 2024.
Source image : Vie publique
La journée internationale des droits des femmes est célébrée le 8 mars de chaque année. Cette journée de mobilisation existe partout à travers le monde. Elle a pour but de lutter pour les droits des femmes. Quels sont les enjeux de cette journée ? Quelle en est l’origine ? Depuis quand existe-t-elle ? Quelle est la thématique de la journée des femmes édition 2024 ?
Qu’est-ce que la journée internationale des droits des femmes ?
La journée internationale des droits des femmes est une journée de rassemblement pour se mobiliser et échanger autour des questions d'égalité. L’objectif de cette journée est de dresser le bilan de la situation des femmes à travers le monde. Et de répondre aux questions suivantes :
- Quelles ont été les victoires acquises ?
- Quelles sont les pistes d’amélioration ?
- Quelles sont les revendications à faire entendre ?
Chaque année, une thématique est déterminée par les Nations Unies.
Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Capital, le 23 février 2024.
Source image: Capital