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Plaidoyer et lobbying

Depuis plus de quinze ans, le Département des Côtes-d’Armor s'engage activement pour faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes. Signataire de la Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale en 2008, il déploie aujourd’hui son 7ᵉ plan d’actions pour la période 2025–2028. Cette nouvelle feuille de route vise à structurer et intensifier les interventions à travers les politiques publiques, en s’appuyant sur trois objectifs principaux : renforcer la mesure et l’impact des actions engagées, éduquer à l’égalité dès le plus jeune âge, et lutter contre toutes les formes de violences et de discriminations.

Afin de rendre visibles et accessibles les initiatives du Département dans ce domaine, nous vous proposons de découvrir les principaux axes d’action déclinés concrètement. Chacune d’elles illustre  la manière dont les Côtes-d’Armor agissent, aux côtés des citoyennes et citoyens ainsi que des partenaires, pour construire un territoire plus juste et plus égalitaire.

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La deuxième journée des rencontres intergénérationnelles des femmes leaders politiques qui se tient à  Nikki depuis le 11 septembre a été consacrée à l’accompagnement des femmes aspirant à une carrière politique. 

Plusieurs organisations et programmes accompagnent le leadership politique féminin au Bénin. Ils sont notamment représentés aux rencontres intergénérationnelles de Nikki, la Fondation Friedrich Ebert, Care Bénin-Togo, l’Institut pour la gouvernance démocratique (IGD) et le Programme d’appui à l’égalité du genre(PAEG). Les représentants de ces structures ont présenté aux participants les plans d’accompagnement destinés aux femmes désireuses de se porter candidates aux élections communales et législatives de janvier 2026.

Toutes les initiatives présentées visent à renforcer les compétences des femmes leaders et à faciliter leur accès aux instances de décision.Un dispositif qui vise à renforcer leurs compétences et à faciliter leur accès aux instances de décision.

Nous avons mis en place un programme d’autonomisation économique des femmes, et de leur leadership, mais aussi de soutien à l’activisme politique des femmes et des jeunes”, a par exemple détaillé Modeste Crescence Anato, représentant Care Bénin-Togo.L’organisation travaille à renforcer le leadership politique des femmes à travers le Projet de Renforment du Leadership des Femmes en Politique (PRLFP) .

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À trois ans de l’échéance de 2028, l'ONG Rien sans les femmes lance déjà sa machine électorale en faveur des femmes aspirant à des fonctions politiques dans plusieurs provinces du pays.

À travers le projet intitulé « TUFAULU PAMOJA 2 » (traduction : Gagnons ensemble), cette organisation citoyenne a présenté, samedi 4 octobre à Kinshasa, aux femmes engagées en politique, les objectifs et la portée de son initiative.

Conçu pour une durée de trois ans, ce projet vise à accompagner plus de 1 000 femmes dans les villes de Kalemie, Bunia, Goma, Bukavu, Kinshasa et Kisangani.

Lors de la session de ce samedi, des femmes issues de plusieurs partis politiques ont été informées du fonctionnement et de l’installation, à Kinshasa, de bureaux-conseils dédiés au coaching des femmes aspirant à des postes politiques.

À travers cette démarche, le Mouvement Rien sans les femmes entend offrir aux bénéficiaires un dispositif combinant des sessions de formation thématiques en groupe et un accompagnement personnalisé par mentorat.

La chargée des programmes au sein du Mouvement, Nathalie Yoka, revient sur la quintessence de ce projet.

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Dans une interview accordée à un journaliste de VietNamNet , le professeur associé Dr Tran Quang Tien, expert en recherche sur le genre, le développement durable et les politiques socio -économiques liées à l'égalité des sexes, a déclaré que le modèle d'université pour femmes existe actuellement et se développe dans de nombreux pays.

La Corée du Sud abrite la plus grande université féminine au monde, l'Université féminine Ewha, qui accueille plus de 20 000 étudiantes. Première université féminine du pays, Ewha est devenue un centre universitaire multidisciplinaire de renommée internationale. Elle a également formé de nombreuses femmes politiques , universitaires et femmes d'affaires qui ont joué un rôle important dans la société coréenne.

Au Japon, l'Université Ochanomizu, fondée en 1875, est considérée comme l'une des plus anciennes universités féminines d'Asie. Elle a affirmé son rôle pionnier dans l'éducation des femmes, en encourageant notamment les étudiantes à étudier les domaines des STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques), domaines peu représentés par les femmes.

Aux États-Unis, le système des prestigieuses écoles féminines telles que Wellesley, Barnard, Smith ou Bryn Mawr est considéré comme le « berceau » de la formation de nombreuses générations de femmes leaders dans la politique, le monde universitaire, les affaires et les arts.

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Depuis quelques années, dans le souci d'agir avec justice dans un système qui a longtemps marginalisé les femmes, notamment en matière de représentation politique, on en arrive parfois à provoquer l'effet inverse : les femmes engagées sont perçues avec suspicion, comme si leur participation relevait d'un privilège.

Le cas de se demander : L'adoption du principe des quotas, dans un pays comme Haïti qui se veut démocratique, constitue-t-elle vraiment un moyen efficace de promouvoir la participation politique des femmes face à la rigidité du système patriarcal ?

Lorsque les femmes accèdent au pouvoir, cela devrait être perçu comme une opportunité, non comme une menace. Pourtant, elles sont peu nombreuses à briguer la présidence en Haïti. Des figures comme Camille D. Sillaire, Edmonde Supplice Beauzile, Carole C. Roy, Josette Bijou ou Mirlande Manigat restent des exceptions.

Le quota de 30 à 40 % de participation féminine dans la vie publique, introduit dans la Constitution amendée de 2012 et dans le projet de 2025, est censé garantir une meilleure représentation. Mais il agit parfois comme un plafond ou un instrument de contrôle. Adopté sous influence internationale (ONU), il est appliqué sans véritable volonté politique.

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C’est avec l’intention de servir les futurs politiciens, et surtout les futures politiciennes, que le journaliste Alexandre Duval a conçu le balado Décrochage politique. Et pour ce faire, il a choisi de commencer… par la fin.

Décrochage politique donne le micro à six femmes qui ont choisi de tirer un trait, volontairement ou non, sur leur engagement politique : MarieChantal Chassé, Liza Frulla, Catherine Dorion, Émilise Lessard-Therrien, Agnès Maltais ou encore Isabelle Lessard, jeune mairesse de Chapais victime de stress post-traumatique après avoir géré l’évacuation de sa ville entourée par des feux de forêt.

« En partant de la fin de la carrière politique des femmes, et de ce qui les a menées à quitter le monde politique, ça nous permet d’explorer aussi ce qui les a déçues et ce qu’elles ont trouvé plus difficile, pour comprendre un peu plus ce que ça coûte sur le plan humain de faire de la politique », explique Alexandre Duval, qui a concocté le balado avec la maison de production Les Radios à roulettes.

L’ancien correspondant parlementaire à l’Assemblée nationale pour Radio-Canada avait en tête de faire œuvre utile avec cette série en cinq épisodes, à l’aube des élections municipales de cet automne et du scrutin provincial de 2026.

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À l’issue des élections de juin 2024, on pourrait croire à tort que les grands équilibres du Parlement européen ont été préservés, avec le maintien du Parti populaire européen et des Socialistes et Démocrates aux rangs de premier et deuxième groupes politiques. Mais la réalité est beaucoup plus complexe dès lors qu’on analyse ces résultats à l’aune des droits des femmes et de l’égalité de genre.

Notre nouveau rapport dresse un état des lieux post-élections en analysant les stratégies des partis d’extrême droite, le traitement médiatique réservé à ces élections, ainsi que la composition du nouveau Parlement européen. Il propose ensuite une analyse approfondie des dynamiques d’union des partis européens d’extrême droite autour d’idéologies réactionnaires racistes et sexistes. Enfin, Equipop identifie de nombreux leviers d’action concrets pour faire progresser les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+ au sein d’une Union européenne transformée par cette montée historique des partis d’extrême droite.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Equipop en novembre 2024.

Source image : Equipop

 

Afrique Renouveau : Quelles sont les meilleures pratiques que vous aimeriez partager avec d'autres pays en ce qui concerne le travail de votre gouvernement pour l'autonomisation des femmes ?

Dr Mahoi : Tout le monde sait ce que nous avons vécu en Sierra Leone - guerre, Ebola, glissements de terrain, inondations, etc. Dans tous ces cas, ce sont les femmes qui ont le plus souffert, mais nous nous sommes relevés. Aujourd'hui, nous veillons à ce que l'autonomisation des femmes soit au cœur du développement. 

Nous avons ratifié de nombreux accords internationaux tels que la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), le Protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique, également connu sous le nom de Protocole de Maputo, et la Déclaration de Pékin, etc. Nous sommes donc sur la bonne voie en ce qui concerne la transposition de ces traités et la mise en œuvre de nos mandats et obligations en tant que pays.

Sur le plan national, nous avons adopté de nombreuses lois relatives au genre, telles que la loi de 2007 sur la dévolution des successions, la loi de 2007 sur la violence domestique et la loi de 2009 sur le mariage et le divorce coutumiers. Pour moi, ces lois sont dépassées, même si elles constituaient à l'époque des pas dans la bonne direction.

Ces dernières années, nous avons revu certaines de ces lois et nous essayons de combler les lacunes existantes. Par exemple, en 2019, nous avons révisé la loi sur les infractions sexuelles de 2012, afin d'imposer des peines plus sévères aux auteurs de violences sexuelles. Le président Julius Maada Bio a démontré sa passion pour le bien-être des femmes en déclarant en 2019 l'état d'urgence pour les viols et les violences sexuelles.

Nous avons mis en place un tribunal type pour les infractions sexuelles afin de juger les cas de violence sexuelle à l'encontre des mineurs et d'imposer des sanctions sévères. Ces affaires font désormais l'objet d'une procédure accélérée. Nous avons promulgué la loi sur l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (GEWE) en 2022, afin de réaffirmer notre engagement en faveur de l'autonomisation des femmes et des filles. Nous avons également adopté la loi sur les droits fonciers coutumiers, qui garantit aux femmes le droit de posséder, de détenir, d'utiliser et d'hériter des terres.

Tous ces efforts se traduisent par des résultats tangibles.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par les Nations Unies Afrique Renouveau le 30 avril 2024.

Image: Nations Unies Afrique Renouveau

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Près d’un quart de siècle après l’adoption par le Conseil de sécurité de sa résolution 1325 (2000), la participation pleine, égale et véritable des femmes à l’édification de la paix devrait être la norme, et non une aspiration ou une préoccupation secondaire. Les données montrent toutefois que cette situation est loin d’être une réalité. Les femmes continuent d’être régulièrement écartées des processus de paix par les parties aux négociations, et les atrocités commises à l’encontre des femmes et des filles restent bien souvent impunies. Elles continuent de se heurter à des obstacles tenaces qui les empêchent de participer directement aux processus politiques et aux processus de paix, et les organisations de femmes peinent à trouver des ressources alors que les dépenses militaires continuent d’augmenter chaque année. Cette situation perdure même s’il est largement prouvé que la participation des femmes contribue à l’instauration de démocraties plus solides et d’une paix plus durable.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Relief Web, le 24 octobre 2023.

Il suffit d’un instant pour déclencher une révolution, des actions collectives peuvent transformer les lois, l’expression créative peut modifier les comportements, et une invention peut changer le cours de l’histoire. Ce sont ces gouttes d’eau dans la mer qui, en dépit des obstacles, forment ensemble une vague de militantisme en faveur des femmes. Découvrez comment certaines de ces gouttes d’eau, grandes et petites, ont forgé nos vies ainsi que les droits et la vie des femmes et des filles du monde entier.

Découvrez l’histoire du militantisme féminin au fil des générations d’hier et d’aujourd’hui sur ce site interactif développé par ONU Femmes.

La fondation Bill & Melinda Gates et l’initiative No Ceilings de la fondation Bill, Hillary & Chelsea Clinton ont uni leurs forces pour évaluer les éléments de preuve des progrès et des lacunes concernant la situation des femmes et des filles au cours des 20 dernières années. Elles se sont demandées : À quoi ressemble la vie des femmes et des filles dans le monde entier 20 ans après la conférence de Pékin ? Quelles sont les barrières encore en place ? Que nous disent les chiffres ? Dans quelle mesure les lois et politiques ont-elles progressé sur cette période ? De quelles informations avons-nous encore besoin pour évaluer le statut des femmes et des filles ? Ces fondations ont travaillé avec l’Economist Intelligence Unit (EIU) et le WORLD Policy Analysis Center à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) (WORLD) pour analyser les performances de 197 pays et des signataires du programme de Pékin, et dresser un tableau de l’évolution des modes de vie des femmes et des filles depuis la conférence de Pékin.

Les données rassemblées dans ce rapport ont été collectées, dans la mesure du possible, sur une période de 20 ans et comprennent des aperçus régionaux et nationaux de certaines régions. Ces résultats sont présentés dans ce rapport et sont disponibles dans une représentation graphique sur le site www.noceilings.org

Dans le présent rapport, le Groupe de travail examine la discrimination à l’égard des femmes et des filles dans la vie culturelle et familiale. La construction culturelle du genre détermine le rôle des femmes et des filles au sein de la famille, y compris du mariage. Après avoir analysé le rôle de la culture et de la religion sur le droit à l’égalité pour les femmes et les filles dans la société et la famille, le Groupe de travail redéfinit la famille en intégrant une perspective de genre. En réaffirmant l’égalité entre les sexes et la diversité familiale, le droit à l’égalité des femmes doit être appliqué dans toutes les formes de réglementation de la famille, aussi bien dans les systèmes de droit familial séculier, que dans les systèmes de droit familial religieux imposé par l’État et dans les systèmes juridiques pluralistes. Après avoir rappelé les obligations des États pour lutter contre la discrimination à l’égard des femmes dans la vie culturelle et familiale, le Groupe de travail propose plusieurs recommandations, tirées de bonnes pratiques, afin d’établir une égalité réelle entre les sexes dans la vie culturelle et familiale.