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Plaidoyer et lobbying

Depuis le retour au pouvoir des talibans en 2021, les femmes afghanes ont vu leurs droits et leurs libertés annihilés. De nombreux décrets et lois ont été adoptés, supprimant petit à petit tout moyen d’expression de leur identité, jusqu’à faire disparaître les femmes des rues afghanes.

Le ministre afghan de la Promotion de la Vertu et de la Prévention du Vice, Mohammad Khalid Hanafi, a même promulgué le 26 octobre dernier, l'interdiction aux femmes de réciter le Coran à voix haute entre elles. Elles n'ont désormais plus « le droit de s'entendre ».

La photojournaliste irano-canadienne Kiana Hayeri et la chercheuse et photographe française Mélissa Cornet ont travaillé à mettre à l’honneur ces femmes dans toute leur diversité. Soutenues par la Fondation Carmignac, elles se sont rendues en janvier 2024 dans les régions les plus reculées d’Afghanistan, où elles ont passé six mois afin de présenter au monde un instantané intime des femmes afghanes. Des femmes fortes, rêveuses et dignes. Leur travail, No Woman’s Land est présenté au public depuis le 24 octobre 2024 dans un double lieu d'exposition, au Réfectoire des Cordeliers (75006) et sur le Port de Solférino, face au Musée d’Orsay (75007). 

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par National Geographic le 5 novembre 2024.

Source image : National Geographic

 

La présence des femmes dans les débats publics est nécessaire pour assurer la reconnaissance de leurs droits. Des organisations québécoises contribuent à favoriser cet engagement politique au Pérou et en République démocratique du Congo. 

Depuis les débuts de l’École de formation politique pour les femmes en 2020 au Pérou, 50 leaders féminines en sont sorties. Ce projet est issu d’une collaboration entre le Carrefour de solidarité internationale (CSI) et son partenaire péruvien de longue date, Ayni Desarrollo. Fondé en 1991, Ayni Desarrollo oeuvre dans le développement des communautés rurales et urbaines de la province de La Convención (Cusco) et du district de Comas (Lima). C’est justement dans ces deux territoires que l’École est implantée.

« Puisque les femmes s’engagent peu en politique dans ce pays, les enjeux qui les touchent sont moins discutés, et les facteurs qui les empêchent d’agir politiquement restent très présents ; nous voulons aider à briser ce cercle vicieux », explique Marie-Hélène Lajoie, chargée de programmes internationaux pour l’Amérique latine de CSI.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Le Devoir le 2 novembre 2024.

Source image : Le Devoir

 

RentreeLitteraire2024 — Le mouvement « Femme, vie, liberté », né en Iran en septembre 2022, embrase le pays, exposant les Iraniennes à une répression d'une brutalité inouïe : meurtres, arrestations arbitraires, tortures, conditions de détention inhumaines… Contre la misogynie et l'autoritarisme, les manifestations initiées par les Iraniennes résonnent bien au-delà des frontières.

Ce soulèvement rappelle celui de mars 1979, lorsque des milliers de femmes se mobilisèrent à Téhéran pour défendre leurs droits. À cette époque déjà, sous l’impulsion d’Antoinette Fouque, des militantes du MLF-Psychanalyse et Politique se sont rendues sur place pour documenter cette révolte, en solidarité avec leurs sœurs iraniennes.

Ce livre collectif, qui fait dialoguer les époques (1979, 2022) et les pays (France, Iran), s’inscrit dans une chaîne de solidarité inébranlable qui soutient le combat des femmes iraniennes. Il rassemble des archives inédites et des entretiens avec des militantes d’hier et d’aujourd’hui, restituant ainsi le témoignage des luttes passées et présentes.

Cliquez ici pour l'article complet publié par ActuaLitté le 21 août 2024.

Source image: ActuaLitté

 

Pour Sana Ghenima, de l’association Femmes et Leadership, l’heure n’est pas à la fête. « C’est pas une fête, c’est clair, c’est une contestation. On est là pour faire valoir les droits des Tunisiennes et pour faire valoir l’État de droit surtout. Les femmes sont en prison, les militantes sont en prison, les libertés sont en recul et la représentativité des femmes et leurs droits sont menacés. »

En Tunisie, en l’espace de trois ans, plusieurs femmes politiques, journalistes, et militantes associatives ont été arrêtées et emprisonnées dans le coup de filet qui a touché des dizaines d’opposants au pouvoir et de voix critiques. Parmi les plus connues, Sonia Dahmani avocate et chroniqueuse ou encore Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre…

Pour Asrar Ben Jouira, militante féministe et présidente de l’association Intersection qui a publié récemment un rapport accablant sur la régression des libertés publiques, ces arrestations sont les marqueurs d’une régression. « Quand on voit toutes les femmes victimes d’injustice qui sont arrêtées pour leurs opinions, on comprend pourquoi la place de la femme régresse, que ce soit dans les postes de décision ou même de gouvernance. »

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par RFI le 14 août 2024.

Source image: RFI

 

Phu Yên (VNA) – L’Union des femmes de la province de Phu Yên (Centre) et l’APHEDA (Australian People for Health, Education and Development Abroad) ont organisé mardi 13 août un séminaire pour rechercher des mesures pour promouvoir le rôle des femmes dirigeantes, gestionnaires et députées élues.

Ce séminaire faisait partie du projet de promotion de l’égalité des sexes et de renforcement des capacités des femmes en politique financé par les gouvernements d’Irlande et d’Australie et l’APHEDA.

Le projet, qui durera d’octobre 2021 à septembre 2026, vise à aider les localités cibles de Phu Yên, Hai Duong, Bac Kan et Hai Phong à augmenter la proportion de femmes dans les organismes élus par le peuple, contribuant ainsi à atteindre les objectifs relatifs à l’égalité générale et au développement durable.

Les participants à l’atelier ont également souligné la nécessité d’intensifier le travail de communication pour sensibiliser le public à l’égalité des sexes et ont évoqué la formation et la planification du personnel. 

L’ambassadeur adjoint d’Irlande, Conor Finn, a souligné la coopération entre les gouvernements irlandais, australien et vietnamien en matière d’égalité des sexes, affirmant que dans le cadre du projet susmentionné, 154 activités ont été mises en œuvre, ciblant plus de 7.000 personnes.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Vietnam Plus le 13 août 2024.

Source image: Vietnam Plus

 

Du 23 au 25 juillet 2024, un atelier de renforcement de capacités des femmes malgaches en leadership, communication et plaidoyer s’est tenu, à Ilo Ambohidratrimo, sous l’initiative du PNUD à travers le projet de Renforcement des processus électoral et démocratique à Madagascar (RPEDEM) en collaboration avec le projet MAHASAKY, sur financement de l’UN Peace Building Fund (UNPBF) et de l’Australian Aid.  

La session a rassemblé une trentaine de femmes issues du milieu associatif engagées dans la mobilisation, la défense des droits des femmes et la surveillance électorale comme l’Observatoire SAFIDY, la Commission Électorale Nationale Indépendante, African Women Leadership Network (AWLN) Madagascar, le Conseil National des Femmes à Madagascar (CNFM) a participé à cette session. L'objectif était de doter ces femmes leaders des outils nécessaires pour renforcer leur leadership, améliorer leurs compétences en communication et en plaidoyer, et ainsi favoriser une participation plus active et plus efficace à la vie politique.

Les participantes ont bénéficié des partages de trois experts internationaux en Genre et inclusivité, en prévention de conflits électoraux et en cadre juridique international électoral, ainsi qu’en mobilisation des ressources pour les femmes candidates.

Dans le contexte électoral de Madagascar, tenant compte les prochaines élections communales prévues d’ici la fin de l’année, on dénote l’avancée timide de la participation politique des femmes malgaches lors des dernières élections législatives. Mme Diffo TSAFACK Georgette Elise, experte en genre venant de Cameroun a avancé l’importance de l’implication de la femme africaine, dans la politique afin de renforcer la cohésion sociale.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par le PNUD le 25 juillet 2024.

 

Afrique Renouveau : Quelles sont les meilleures pratiques que vous aimeriez partager avec d'autres pays en ce qui concerne le travail de votre gouvernement pour l'autonomisation des femmes ?

Dr Mahoi : Tout le monde sait ce que nous avons vécu en Sierra Leone - guerre, Ebola, glissements de terrain, inondations, etc. Dans tous ces cas, ce sont les femmes qui ont le plus souffert, mais nous nous sommes relevés. Aujourd'hui, nous veillons à ce que l'autonomisation des femmes soit au cœur du développement. 

Nous avons ratifié de nombreux accords internationaux tels que la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), le Protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique, également connu sous le nom de Protocole de Maputo, et la Déclaration de Pékin, etc. Nous sommes donc sur la bonne voie en ce qui concerne la transposition de ces traités et la mise en œuvre de nos mandats et obligations en tant que pays.

Sur le plan national, nous avons adopté de nombreuses lois relatives au genre, telles que la loi de 2007 sur la dévolution des successions, la loi de 2007 sur la violence domestique et la loi de 2009 sur le mariage et le divorce coutumiers. Pour moi, ces lois sont dépassées, même si elles constituaient à l'époque des pas dans la bonne direction.

Ces dernières années, nous avons revu certaines de ces lois et nous essayons de combler les lacunes existantes. Par exemple, en 2019, nous avons révisé la loi sur les infractions sexuelles de 2012, afin d'imposer des peines plus sévères aux auteurs de violences sexuelles. Le président Julius Maada Bio a démontré sa passion pour le bien-être des femmes en déclarant en 2019 l'état d'urgence pour les viols et les violences sexuelles.

Nous avons mis en place un tribunal type pour les infractions sexuelles afin de juger les cas de violence sexuelle à l'encontre des mineurs et d'imposer des sanctions sévères. Ces affaires font désormais l'objet d'une procédure accélérée. Nous avons promulgué la loi sur l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (GEWE) en 2022, afin de réaffirmer notre engagement en faveur de l'autonomisation des femmes et des filles. Nous avons également adopté la loi sur les droits fonciers coutumiers, qui garantit aux femmes le droit de posséder, de détenir, d'utiliser et d'hériter des terres.

Tous ces efforts se traduisent par des résultats tangibles.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par les Nations Unies Afrique Renouveau le 30 avril 2024.

Image: Nations Unies Afrique Renouveau

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Près d’un quart de siècle après l’adoption par le Conseil de sécurité de sa résolution 1325 (2000), la participation pleine, égale et véritable des femmes à l’édification de la paix devrait être la norme, et non une aspiration ou une préoccupation secondaire. Les données montrent toutefois que cette situation est loin d’être une réalité. Les femmes continuent d’être régulièrement écartées des processus de paix par les parties aux négociations, et les atrocités commises à l’encontre des femmes et des filles restent bien souvent impunies. Elles continuent de se heurter à des obstacles tenaces qui les empêchent de participer directement aux processus politiques et aux processus de paix, et les organisations de femmes peinent à trouver des ressources alors que les dépenses militaires continuent d’augmenter chaque année. Cette situation perdure même s’il est largement prouvé que la participation des femmes contribue à l’instauration de démocraties plus solides et d’une paix plus durable.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Relief Web, le 24 octobre 2023.

Il suffit d’un instant pour déclencher une révolution, des actions collectives peuvent transformer les lois, l’expression créative peut modifier les comportements, et une invention peut changer le cours de l’histoire. Ce sont ces gouttes d’eau dans la mer qui, en dépit des obstacles, forment ensemble une vague de militantisme en faveur des femmes. Découvrez comment certaines de ces gouttes d’eau, grandes et petites, ont forgé nos vies ainsi que les droits et la vie des femmes et des filles du monde entier.

Découvrez l’histoire du militantisme féminin au fil des générations d’hier et d’aujourd’hui sur ce site interactif développé par ONU Femmes.

La fondation Bill & Melinda Gates et l’initiative No Ceilings de la fondation Bill, Hillary & Chelsea Clinton ont uni leurs forces pour évaluer les éléments de preuve des progrès et des lacunes concernant la situation des femmes et des filles au cours des 20 dernières années. Elles se sont demandées : À quoi ressemble la vie des femmes et des filles dans le monde entier 20 ans après la conférence de Pékin ? Quelles sont les barrières encore en place ? Que nous disent les chiffres ? Dans quelle mesure les lois et politiques ont-elles progressé sur cette période ? De quelles informations avons-nous encore besoin pour évaluer le statut des femmes et des filles ? Ces fondations ont travaillé avec l’Economist Intelligence Unit (EIU) et le WORLD Policy Analysis Center à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) (WORLD) pour analyser les performances de 197 pays et des signataires du programme de Pékin, et dresser un tableau de l’évolution des modes de vie des femmes et des filles depuis la conférence de Pékin.

Les données rassemblées dans ce rapport ont été collectées, dans la mesure du possible, sur une période de 20 ans et comprennent des aperçus régionaux et nationaux de certaines régions. Ces résultats sont présentés dans ce rapport et sont disponibles dans une représentation graphique sur le site www.noceilings.org

Dans le présent rapport, le Groupe de travail examine la discrimination à l’égard des femmes et des filles dans la vie culturelle et familiale. La construction culturelle du genre détermine le rôle des femmes et des filles au sein de la famille, y compris du mariage. Après avoir analysé le rôle de la culture et de la religion sur le droit à l’égalité pour les femmes et les filles dans la société et la famille, le Groupe de travail redéfinit la famille en intégrant une perspective de genre. En réaffirmant l’égalité entre les sexes et la diversité familiale, le droit à l’égalité des femmes doit être appliqué dans toutes les formes de réglementation de la famille, aussi bien dans les systèmes de droit familial séculier, que dans les systèmes de droit familial religieux imposé par l’État et dans les systèmes juridiques pluralistes. Après avoir rappelé les obligations des États pour lutter contre la discrimination à l’égard des femmes dans la vie culturelle et familiale, le Groupe de travail propose plusieurs recommandations, tirées de bonnes pratiques, afin d’établir une égalité réelle entre les sexes dans la vie culturelle et familiale.

La première conférence mondiale sur les peuples autochtones se termine en se focalisant sur le changement climatique. Le document final se concentre également sur les droits des femmes autochtones et aborde le problème de la violence contre les femmes, et précise que ce dernier "doit être en tête de l’agenda.'