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Élections

Avec le remise formelle de la nomination à la Maison Blanche par la Convention nationale démocrate qui s'est terminée jeudi dernier à Chicago, Kamala Harris est officiellement devenu le première femme d'origine africaine à se présenter à la présidentielle pour l'un des deux grands partis. 

Sur la base des derniers sondages, qui la placent devant Donald Trump en termes d'intentions de vote, Harris a également de bonnes chances d'être la première femme à conquérir la Maison Blanche, un objectif jamais atteint jusqu'à présent par les citoyens américains, même si plus d'un siècle s'est écoulé depuis l'adoption du 1920ème amendement à la Constitution qui, en XNUMX, a introduit le suffrage des femmes au niveau fédéral.

Nous avons demandé au professeur Stefano Luconi, professeur d'histoire américaine à l'Université de Padoue et observateur attentif des événements de ce pays, pour commenter le sens de la nomination de Kamala Harris, également à la lumière des tentatives précédentes de femmes de couleur et d'autres de se présenter à la tête des États-Unis depuis la Maison Blanche.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par First Online le 25 août 2024.

Source image: First Online

 

Signe d’une approche apaisée des questions de genre et ethnique, la candidate démocrate, bien que féministe et noire, évite de mettre en avant ces deux éléments qui pourraient faire d’elle la première femme de couleur à la Maison Blanche.

Mais pourquoi donc un tailleur beige ? Plus encore qu’en Europe, les choix vestimentaires des femmes politiques aux Etats-Unis sont toujours très commentés ; Kamala Harris ne pouvait pas échapper à la règle le soir de l’ouverture de la convention démocrate à Chicago, lundi 19 août. Et, puisqu’elle a opté pour la solution du tailleur-pantalon, c’est de la couleur que l’on débat. Intriguée, la chroniqueuse mode du New York Times, Vanessa Friedman, a renoncé à expliquer le choix du beige ce jour-là. Elle a en revanche parfaitement compris le message du tailleur bleu nuit Chloé choisi par la candidate pour son discours de clôture, jeudi 22 août : « Kamala Harris est habillée pour une nouvelle ère. »

Un sous-texte s’impose pour comprendre comment un tailleur bleu nuit des plus classiques peut incarner une nouvelle ère. Aux Etats-Unis, les femmes qui accèdent aux sommets de la politique aiment célébrer cet exploit en s’habillant de blanc, la couleur des suffragettes. En 2016, la candidate Hillary Clinton avait choisi un tailleur blanc pour prononcer son propre discours à la convention démocrate. Cette semaine, à Chicago, elle était encore en blanc, comme plusieurs autres oratrices et de nombreuses déléguées.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Le Monde le 25 août 2024.

Source image: Le Monde

 

Le Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO), avec l'appui de NDI et OSA, a procédé ce vendredi 16 août, à la présentation des résultats de sa seconde enquête sur les expériences vécues par les femmes candidates aux élections de 2023 et 2024 en RDC. L'objectif de cette étude est de poser un diagnostic complet et précis de toutes les difficultés rencontrées par les femmes candidates durant l’ensemble du processus, lequel diagnostic permettra de mener des actions appropriées pour éviter que les mêmes causes produisent les mêmes effets et au détriment des femmes lors des prochaines échéances.

L'enquête menée pendant 40 jours soit du 22 mai au 30 juin 2024 auprès de 450 femmes candidates à tous les scrutins dans les 26 provinces de la RDC révèle que 80% des femmes ont perdu les élections aux niveaux local, provincial et national, dont 399 sur 450 femmes ayant participé à cette enquête, soit 88,67%. 

Il a été également démontré que 7 facteurs majeures ont  concouru à cet échec des femmes aux élections à savoir : la mauvaise préparation ; les agendas cachés des hommes politiques ; les mauvais choix et erreurs de casting ; le retard socio-politico-économique des femmes ; le tribalisme et la non-acceptation de l’autre ; la fraude, la corruption et la concurrence déloyale ; la misogynie, les discriminations et les autres violences basées sur le genre.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Actualité.cd le 17 août 2024.

Source image: Actualité.cd

 

Propulsée dans la course à la Maison-Blanche après le retrait de Joe Biden, qui a annoncé la soutenir, Kamala Harris deviendrait, en cas de nomination du Parti démocrate, la première femme noire et originaire d’Asie du Sud à viser la présidence.

La nouvelle a entraîné un déferlement de contenus sexistes et d’allégations mensongères à son encontre, dont certaines déjà contredites par le passé.

Plusieurs personnalités conservatrices ont ainsi assuré que Kamala Harris aurait « atteint le sommet » de la politique américaine grâce à des faveurs sexuelles, pointant sa courte relation avec l’ancien maire de San Francisco, Willie Brown.

D’autres internautes expliquent sa carrière politique par le fait qu’elle serait en réalité un homme. Une photographie la montrant aux côtés de Jeffrey Epstein (financier américain qui s’est suicidé en prison en 2019 avant de pouvoir être jugé pour crimes et trafic sexuels) a également resurgi.

Or, il s’agit là d’un photomontage, l’image de M. Epstein ayant été apposée sur celle du mari de la vice-présidente, Douglas Emhoff.

« Il est essentiel de nommer ces discours et mensonges pour ce qu’ils sont : une tentative de dénigrer le travail d’une femme puissante, simplement à cause de son genre, de son milieu et de sa couleur de peau », a dénoncé Nina Jankowicz, cofondatrice de l’American Sunlight Project, qui lutte contre la désinformation.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par La Presse le 23 juillet 2024.

Source image: La Presse

 

En novembre 2016, au moment de concéder sa défaite face à Donald Trump lors de l’élection présidentielle aux États-Unis, Hillary Clinton avait déclaré à toutes les femmes «nous n'avons pas encore brisé ce plafond de verre, mais un jour quelqu'un le fera». Huit ans après, est-ce que les choses ont changé? 

Interrogée à ce sujet, Marise Bachand, professeure d’histoire des États-Unis à l’Université du Québec à Trois-Rivières, estime que «la société américaine a beaucoup changé [depuis]» en ce qui concerne la place des femmes dans les hautes sphères.

«La réaction des femmes à l’élection de Trump a été importante, autant à droite qu’à gauche. Il y a eu un rebond des femmes en politique depuis 2026, on les a vues partout [...]. On a vu Nancy Pelosi occuper un grand rôle à la chambre des représentants, on a vu la femme de Biden occuper un travail», a déclaré Mme Bachand en entrevue au Québec Matin, mardi.

Elle a également rappelé que «traditionnellement, quand les femmes s’illustrent en politique dans les pays occidentaux, c’est d’abord à droite».

Elle estime qu’après Hillary Clinton – qui était la première femme candidate pour les démocrates – «il y a une place [...] un espace pour que la voix des femmes tout le long du spectre politique se fasse entendre».

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par le Journal de Quebec le 23 juillet 2024.

Source image: Le Journal de Quebec

 

Les femmes Mauriciennes se mobilisent en vue des prochaines législatives dont le calendrier n'a pas encore été annoncé. Le groupe féminin FAZ, a rassemblé ce dimanche 21 juillet dans la ville de Rose-Hill, des femmes d’horizons divers. Leur objectif : adresser un message aux futurs candidats et décideurs politiques.

« Ensemble jusqu’à l’horizon », entonnaient les femmes de mouvement Fam Ape Zwenn (FAZ), acronyme créole pour « les Femmes se rencontrent ». Le ton était politique. Paula Atchia, 82 ans, figure sociale respectée à l'île Maurice, a appelé les femmes « à voter pour les femmes candidates » aux prochaines législatives attendues dans les prochains mois.

Pour sa part, l’universitaire Sheila Bunwaree a plaidé pour une « révision complète du système éducatif mauricien. »

Parmi les participantes à ce rassemblement des femmes figuraient trois anciennes ministres, dont Shirin Aumeeruddy-Cziffra, 75 ans, qui a été ministre de la Justice au début des années 1980. Elle nous résume la raison de ce rassemblement : « Ce qui est important pour nous, c’est un message qu’on passe aux futurs élus du futur Parlement après les législatives prochaines ».

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par RFI le 22 juillet 2024.

Source image: RFI

 

Alors même qu’elles détiennent le droit de vote et d’éligibilité depuis l’ordonnance du 21 avril 1944, les femmes demeurent sous-représentées dans les scrutins électoraux et l’exercice des fonctions électives.

Afin de combler le retard pris par la France, le pouvoir constituant a consacré dans la Constitution le principe de « l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives » par la loi constitutionnelle du 8 juillet 1999, principe solennellement réaffirmé par son inscription à l’article 1er de la Constitution lors de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 ( article 1er, alinéa 2 de la Constitution). Il a, par ailleurs, invité le législateur ainsi que les partis et les groupements politiques à mettre en œuvre ce principe ( article 4, alinéa 2 de la Constitution).

Sur ce fondement constitutionnel, le Parlement a voté plusieurs textes destinés à favoriser la parité.

Cliquez ici pour en savoir plus.

Le présent rapport a pour objectif de dresser un état de situation sur les enjeux d’égalité dans les processus électoraux propres à la Francophonie, une démarche faisant partie intégrante du plan d’action du Forum des femmes pour la période 2020-2022.

Afin de brosser un portrait complet de ces enjeux, trois grands thèmes sont présentés dans ce rapport, soit la représentation politique des femmes, l’égalité dans les processus électoraux ainsi que l’égalité au sein des OGE. Réalisé avec la collaboration d’International IDEA, des membres et du secrétariat général du RECEF, ce document est alimenté à la fois par une consultation réalisée auprès des membres, par une analyse de données disponibles sur les États membres du RECEF et par une revue des textes et des rapports disponibles sur ces enjeux.

Ce rapport s’adresse principalement aux membres du RECEF et s’inscrit dans les activités de bilan du 10e anniversaire du RECEF. Il vise principalement à déterminer les enjeux sur lesquels le Forum des femmes pourrait se pencher lors des prochaines années.

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Alors que LCI organise, ce lundi, une soirée présidentielle « Face aux Françaises » en partenariat avec le magazine ELLE, invitant tous les candidats à l’élection présidentielle à se positionner sur la question des droits des femmes ainsi que d’autres thématiques attenant à l’égalité femme-homme, la chaine a commandé un sondage à l’IFOP portant sur ces sujets.

Cette étude révèle que Valérie Pécresse est la candidate la plus citée quand il est question du candidat le plus crédible dans la lutte contre le sexisme (29%) devant Marine Le Pen (27%) puis Emmanuel Macron (22%). A ce titre, les femmes expriment majoritairement le souhait qu’une femme remporte l’élection présidentielle (71%). Pour autant seul un peu plus d’une Française sur trois pense qu’une femme remportera l’élection à l’issue du second tour (32%). Un pronostic en concordance avec les dernières intentions de vote dans lesquelles aucune femme n’est donnée victorieuse face à Emmanuel Macron dans les différentes hypothèses de second tour. Sur ce point, le vote des femmes rejoint celui des hommes, à noter que face au Président sortant, Valérie Pécresse en particulier ne bénéficie pas d’une forme de « prime » à la féminité puisque les femmes sont moins nombreuses à avoir l’intention de voter pour elle que les hommes (37% contre 43%).

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En 2020, les élections ont été profondément marquées par la pandémie de COVID-19. Celle-ci a entraîné des reports et des annulations, posé d’importants problèmes logistiques aux candidats et aux fonctionnaires chargés de l’organisation des scrutins, et a souvent été la cause d’un fort taux d’abstention. Le leadership des femmes a fréquemment été mis en lumière tandis que les citoyens se trouvaient confrontés à des problèmes complexes, fortement genrés, et qu’il devenait difficile aux parlementaires de communiquer et d’avoir des contacts directs avec leur électorat. Les parlements ont dû changer de mode de fonctionnement, faire preuve de souplesse et recourir aux nouvelles technologies. De nombreux parlementaires ont été contaminés dans le monde.

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Source: UIP

Ce document d'orientation vise à reconsidérer le concept de démocratie paritaire dans le contexte actuel de l'UE et se concentre sur les prochaines élections du PE en mai 2019. Comme développé dans la Déclaration d'Athènes, adoptée lors du Sommet européen des femmes au pouvoir en 1992, la démocratie paritaire repose sur 5 arguments de base (égalité, démocratie, bonne utilisation des ressources humaines, besoins et intérêts des femmes et qualité de l'élaboration des politiques) qui sont rappelés et actualisés afin de fournir aux acteurs et actrices de terrains des munitions pour informer et convaincre les citoyen.ne.s européen.ne.s de voter et d’élire des femmes (et des hommes) qui s’engagent pour l'égalité. Ce document s'inscrit donc dans le cadre plus large des efforts déployés par GenderFivePlus pour informer les citoyen.ne.s de l'UE sur les enjeux d'un meilleur équilibre entre les sexes. L'analyse présentée ici repose sur des recherches documentaires et sur l’examen des expériences avérées d'élaboration des politiques de l'UE. Il comporte quatre parties ainsi que quelques recommandations. La Partie I tente de répondre à la question de savoir pourquoi la démocratie paritaire est importante en Europe ; la Partie II se concentre sur la raison pour laquelle l'UE et la démocratie paritaire sont importantes pour les femmes ; la Partie III analyse l'équilibre entre les sexes dans le processus décisionnel de l'UE (en particulier au PE) ; la Partie IV examine quelques-uns des défis et opportunités qui existent pour promouvoir la démocratie paritaire dans l’Europe d’aujourd’hui et la conclusion offre un espace pour réfléchir à l’Europe que nous voulons et devons construire. Enfin, à partir de l'analyse de l'ensemble du document d'orientation, une liste non exhaustive de recommandations est fournie.

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En 2015, le paysage politique local français a connu des mutations profondes. La loi NOTRe sur la réforme territoriale a acté la diminution du nombre de régions de 27 à 18, et l’évolution des compétences des collectivités locales. Deux élections majeures se sont tenues : les élections départementales les 22 et 29 mars 2015, et les élections régionales les 6 et 13 décembre 2015. De plus, le renouvellement des intercommunalités est en cours.

Dans la continuité du rapport du HCE sur les élections de 2014 et des premières études de l’Observatoire de la parité, plus de 15 ans après les premières lois dites de parité, le HCE poursuit sa démarche d’évaluation des résultats des élections et formule de nouvelles recommandations pour poursuivre le développement et l’harmonisation des dispositifs paritaires, afin de garantir un réel partage du pouvoir.

Ce rapport interroge le partage du pouvoir entre les élu.e.s au niveau local1. Il observe, qu’en dépit des lois dites de la parité qui ont permis un partage des places, les femmes restent exclues des fonctions exécutives, où réside véritablement le pouvoir et où il n’existe pas de contraintes paritaires. Sans contraintes, il n’y a pas de parité.

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