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Élections

Au lendemain des élections européennes de 2024, 39 % des députés au Parlement européen sont des femmes. Elles étaient seulement 16 % en 1979, lors des premières élections européennes au suffrage universel direct. La part des femmes au Parlement européen a progressé à chacune des élections jusqu’en 2019. Le scrutin de 2024 marque un recul pour la première fois.

Aucune règle ne fixe d’obligation commune aux États membres, en matière de parité femmes-hommes pour les élections des députés européens. Certains pays se sont dotés d’un quota qui définit une part minimale de chaque sexe parmi les candidats. C’est le cas de la France, qui a élu 41 femmes et 40 hommes. Mais les quotas n’expliquent pas tout. En Belgique, les femmes constituent la moitié des candidats, mais seulement 41 % des élus en 2024 [1]. À l’inverse, certains pays fixent un quota, mais en deçà de 50 %. En Espagne par exemple, la loi impose un minimum de 40 % de femmes. Ce qui n’empêche pas la délégation espagnole d’être parfaitement paritaire.

D’autres pays (Suède, Finlande) ont d’ailleurs envoyé plus de femmes que d’hommes au Parlement européen sans que la loi nationale ne prévoie de représentation minimale des femmes. La Pologne, en revanche, n’a élu que 28 % d’eurodéputées, la Bulgarie 24 % et la Roumanie seulement 18 %.

Au total, la parité n’est toujours pas atteinte au Parlement européen. Mais les femmes y ont une place plus importante que dans de nombreux parlements nationaux.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Observatoire des inégalités le 20 novembre 2024.

Source image : Observatoire des inégalités

 

Au Japon, la longue marche des femmes en politique

Une petite victoire au menu de l'égalité femmes-hommes au Japon : avec 73 députées, le Parlement affiche un record de femmes élues. Un enthousiasme à prendre néammoins avec des baguettes, elles ne représentent encore que 16% de l'Assemblée.

"Qui s'occupe de vos enfants ?" Saria Hino a dû bien des fois encore répondre à cette question durant la campagne électorale. A 36 ans, elle est mère de quatre enfants, mais pas seulement puisqu'elle est l'une des 73 femmes élues au nouveau Parlement japonais, qui compte 465 sièges. 

Un nombre record certes mais qui représente encore une faible minorité (16%).

Elue dans le centre du Japon, cette nouvelle députée, membre du Parti démocrate du peuple (opposition), veut - comme d'autres récemment élues - apporter une nouvelle perspective dans un débat largement dominé par les hommes. 

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par TV5 le 13 novembre 2024.

Source image : TV5

 

Une étude montre que les hommes sont deux fois moins touchés par les réactions sexistes en ligne. Un écart qui se creuse encore pour deux catégories de femmes.

Les femmes actives en politique subissent deux fois plus de réactions sexistes sur les réseaux sociaux que leurs collègues masculins, selon une étude de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes menée avec l’ULB et l’UGent. C’est aussi le cas pour les mandataires et figures politiques issues de l’immigration, selon cette recherche citée mardi dans Het Laatste Nieuws.

Les femmes issues de l’immigration particulièrement visées

Se fondant sur une analyse de 44.000 réactions à des messages postés par des figures politiques sur Facebook, Instagram et X, l’étude pointe que 4 commentaires sur 10 sont négatifs. La gent féminine est plus durement visée, notamment avec des commentaires sexistes. Les femmes en politique essuient 4% de commentaires sexistes, contre 2% pour les hommes en politique.

Deux autres facteurs rendent la situation encore plus grave. Les femmes issues de l’immigration sont exposées à deux fois plus de commentaires négatifs que celles qui ne présentent pas ce profil. La fonction de la personnalité politique joue aussi un rôle: moins elle est importante, plus elle est critiquée. Les candidats à l’échelon local sont de manière notable bien plus attaqués sur les réseaux sociaux que les ministres, par exemple.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Le Vif le 8 octobre 2024.

Source image: Le Vif

 

Comment analyser le vote des femmes à l’aune des élections européennes et législatives de juin et juillet derniers ? Sur quelles préoccupations repose leur vote ? Devons-nous acter la fin du radical right gender gap ? Sept ans après #MeToo, quelle est la perception de l’opinion publique en matière d’égalité femmes-hommes et leur rapport au féminisme ? Amandine Clavaud, co-directrice des études, directrice de l’Observatoire égalité femmes-hommes de la Fondation, et Laurence Rossignol, sénatrice, présidente de l’Assemblée des femmes et ancienne ministre des Droits des femmes, livrent leur analyse des résultats de l’enquête réalisée par Ipsos que leurs deux organisations ont lancée.

La Fondation Jean-Jaurès et l’Assemblée des femmes dévoilent les résultats de leur enquête menée auprès de plus de 11 000 personnes par Ipsos, révélant les attentes des femmes en matière de politique, d’égalité de genre et de féminisme. Trois enseignements majeurs ressortent de cette étude : des attentes fortes sur les inégalités économiques et la sécurité des femmes, une fracture générationnelle et de genre face au féminisme et un enjeu de clivage politique entre la gauche et l’extrême droite concernant les droits des femmes.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Art Six Mic le 14 octobre 2024.

Source image: Art Six Mic

 

Les listes de candidats pour les communales du 13 octobre sont aujourd’hui toutes connues et validées. Sur les 124, seules 35 sont emmenées par des femmes. Un chiffre qui n’a pas évolué par rapport à 2018.

Où sont les femmes en politique? C’est la question que nous pouvons nous poser en regardant les débats commune par commune diffusés sur notre antenne depuis le 16 septembre. Souvent, il n’y a qu’une seule femme tête de liste qui vient débattre. Ce fut le cas pour Watermael-Boitsfort, Ixelles ou encore Saint-Gilles. Pire, à Saint-Josse, aucune femme n’est tête de liste. A l’inverse, à Auderghem, les quatre listes présentes sont emmenées par des femmes. 

Sur l’ensemble des 124 listes, seules 35 ont des femmes à la première place, soit 28%. En 2018, la proportion était la même. Or, depuis les dernières élections, le système dit de la tirette, à savoir une alternance entre les genres, est obligatoire. Cependant, les sections locales confient souvent le leadership à un homme.

Des écarts entre les partis

Lorsque l’on regarde parti par parti, des différences apparaissent. Ainsi, les listes de la Team Fouad Ahidar ne comptent aucune femme à la première place. La N-VA et le Vlaams Belang ont tous les deux 33% de femmes. Vooruit ne présente qu’une seule liste qui est emmenée par une femme.

Pour les partis francophones qui font liste commune (par exemple les Engagés et le MR à Woluwe-Saint-Pierre), nous avons regardé le parti de la tête de liste pour déterminer le nombre de femmes.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par BX1 le 26 septembre 2024.

Source image: BX1

 

Avec le remise formelle de la nomination à la Maison Blanche par la Convention nationale démocrate qui s'est terminée jeudi dernier à Chicago, Kamala Harris est officiellement devenu le première femme d'origine africaine à se présenter à la présidentielle pour l'un des deux grands partis. 

Sur la base des derniers sondages, qui la placent devant Donald Trump en termes d'intentions de vote, Harris a également de bonnes chances d'être la première femme à conquérir la Maison Blanche, un objectif jamais atteint jusqu'à présent par les citoyens américains, même si plus d'un siècle s'est écoulé depuis l'adoption du 1920ème amendement à la Constitution qui, en XNUMX, a introduit le suffrage des femmes au niveau fédéral.

Nous avons demandé au professeur Stefano Luconi, professeur d'histoire américaine à l'Université de Padoue et observateur attentif des événements de ce pays, pour commenter le sens de la nomination de Kamala Harris, également à la lumière des tentatives précédentes de femmes de couleur et d'autres de se présenter à la tête des États-Unis depuis la Maison Blanche.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par First Online le 25 août 2024.

Source image: First Online

 

Comment analyser le vote des femmes à l’aune des élections européennes et législatives de juin et juillet derniers ? Sur quelles préoccupations repose leur vote ? Devons-nous acter la fin du radical right gender gap ? Sept ans après #MeToo, quelle est la perception de l’opinion publique en matière d’égalité femmes-hommes et leur rapport au féminisme ? Amandine Clavaud, co-directrice des études, directrice de l’Observatoire égalité femmes-hommes de la Fondation, et Laurence Rossignol, sénatrice, présidente de l’Assemblée des femmes et ancienne ministre des Droits des femmes, livrent leur analyse des résultats de l’enquête réalisée par Ipsos que leurs deux organisations ont lancée.

La Fondation Jean-Jaurès et l’Assemblée des femmes dévoilent les résultats de leur enquête menée auprès de plus de 11 000 personnes par Ipsos, révélant les attentes des femmes en matière de politique, d’égalité de genre et de féminisme. Trois enseignements majeurs ressortent de cette étude : des attentes fortes sur les inégalités économiques et la sécurité des femmes, une fracture générationnelle et de genre face au féminisme et un enjeu de clivage politique entre la gauche et l’extrême droite concernant les droits des femmes.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Art Six Mic le 14 octobre 2024.

Source image: Art Six Mic

 

Alors même qu’elles détiennent le droit de vote et d’éligibilité depuis l’ordonnance du 21 avril 1944, les femmes demeurent sous-représentées dans les scrutins électoraux et l’exercice des fonctions électives.

Afin de combler le retard pris par la France, le pouvoir constituant a consacré dans la Constitution le principe de « l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives » par la loi constitutionnelle du 8 juillet 1999, principe solennellement réaffirmé par son inscription à l’article 1er de la Constitution lors de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 ( article 1er, alinéa 2 de la Constitution). Il a, par ailleurs, invité le législateur ainsi que les partis et les groupements politiques à mettre en œuvre ce principe ( article 4, alinéa 2 de la Constitution).

Sur ce fondement constitutionnel, le Parlement a voté plusieurs textes destinés à favoriser la parité.

Cliquez ici pour en savoir plus.

Le présent rapport a pour objectif de dresser un état de situation sur les enjeux d’égalité dans les processus électoraux propres à la Francophonie, une démarche faisant partie intégrante du plan d’action du Forum des femmes pour la période 2020-2022.

Afin de brosser un portrait complet de ces enjeux, trois grands thèmes sont présentés dans ce rapport, soit la représentation politique des femmes, l’égalité dans les processus électoraux ainsi que l’égalité au sein des OGE. Réalisé avec la collaboration d’International IDEA, des membres et du secrétariat général du RECEF, ce document est alimenté à la fois par une consultation réalisée auprès des membres, par une analyse de données disponibles sur les États membres du RECEF et par une revue des textes et des rapports disponibles sur ces enjeux.

Ce rapport s’adresse principalement aux membres du RECEF et s’inscrit dans les activités de bilan du 10e anniversaire du RECEF. Il vise principalement à déterminer les enjeux sur lesquels le Forum des femmes pourrait se pencher lors des prochaines années.

Cliquez ici pour accéder au rapport.

Alors que LCI organise, ce lundi, une soirée présidentielle « Face aux Françaises » en partenariat avec le magazine ELLE, invitant tous les candidats à l’élection présidentielle à se positionner sur la question des droits des femmes ainsi que d’autres thématiques attenant à l’égalité femme-homme, la chaine a commandé un sondage à l’IFOP portant sur ces sujets.

Cette étude révèle que Valérie Pécresse est la candidate la plus citée quand il est question du candidat le plus crédible dans la lutte contre le sexisme (29%) devant Marine Le Pen (27%) puis Emmanuel Macron (22%). A ce titre, les femmes expriment majoritairement le souhait qu’une femme remporte l’élection présidentielle (71%). Pour autant seul un peu plus d’une Française sur trois pense qu’une femme remportera l’élection à l’issue du second tour (32%). Un pronostic en concordance avec les dernières intentions de vote dans lesquelles aucune femme n’est donnée victorieuse face à Emmanuel Macron dans les différentes hypothèses de second tour. Sur ce point, le vote des femmes rejoint celui des hommes, à noter que face au Président sortant, Valérie Pécresse en particulier ne bénéficie pas d’une forme de « prime » à la féminité puisque les femmes sont moins nombreuses à avoir l’intention de voter pour elle que les hommes (37% contre 43%).

Cliquez ici pour accéder au rapport.

En 2020, les élections ont été profondément marquées par la pandémie de COVID-19. Celle-ci a entraîné des reports et des annulations, posé d’importants problèmes logistiques aux candidats et aux fonctionnaires chargés de l’organisation des scrutins, et a souvent été la cause d’un fort taux d’abstention. Le leadership des femmes a fréquemment été mis en lumière tandis que les citoyens se trouvaient confrontés à des problèmes complexes, fortement genrés, et qu’il devenait difficile aux parlementaires de communiquer et d’avoir des contacts directs avec leur électorat. Les parlements ont dû changer de mode de fonctionnement, faire preuve de souplesse et recourir aux nouvelles technologies. De nombreux parlementaires ont été contaminés dans le monde.

Cliquez ici pour lire le rapport.

Source: UIP

Ce document d'orientation vise à reconsidérer le concept de démocratie paritaire dans le contexte actuel de l'UE et se concentre sur les prochaines élections du PE en mai 2019. Comme développé dans la Déclaration d'Athènes, adoptée lors du Sommet européen des femmes au pouvoir en 1992, la démocratie paritaire repose sur 5 arguments de base (égalité, démocratie, bonne utilisation des ressources humaines, besoins et intérêts des femmes et qualité de l'élaboration des politiques) qui sont rappelés et actualisés afin de fournir aux acteurs et actrices de terrains des munitions pour informer et convaincre les citoyen.ne.s européen.ne.s de voter et d’élire des femmes (et des hommes) qui s’engagent pour l'égalité. Ce document s'inscrit donc dans le cadre plus large des efforts déployés par GenderFivePlus pour informer les citoyen.ne.s de l'UE sur les enjeux d'un meilleur équilibre entre les sexes. L'analyse présentée ici repose sur des recherches documentaires et sur l’examen des expériences avérées d'élaboration des politiques de l'UE. Il comporte quatre parties ainsi que quelques recommandations. La Partie I tente de répondre à la question de savoir pourquoi la démocratie paritaire est importante en Europe ; la Partie II se concentre sur la raison pour laquelle l'UE et la démocratie paritaire sont importantes pour les femmes ; la Partie III analyse l'équilibre entre les sexes dans le processus décisionnel de l'UE (en particulier au PE) ; la Partie IV examine quelques-uns des défis et opportunités qui existent pour promouvoir la démocratie paritaire dans l’Europe d’aujourd’hui et la conclusion offre un espace pour réfléchir à l’Europe que nous voulons et devons construire. Enfin, à partir de l'analyse de l'ensemble du document d'orientation, une liste non exhaustive de recommandations est fournie.

Cliquez ici pour voir le rapport.

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