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Élections

En novembre 2016, au moment de concéder sa défaite face à Donald Trump lors de l’élection présidentielle aux États-Unis, Hillary Clinton avait déclaré à toutes les femmes «nous n'avons pas encore brisé ce plafond de verre, mais un jour quelqu'un le fera». Huit ans après, est-ce que les choses ont changé? 

Interrogée à ce sujet, Marise Bachand, professeure d’histoire des États-Unis à l’Université du Québec à Trois-Rivières, estime que «la société américaine a beaucoup changé [depuis]» en ce qui concerne la place des femmes dans les hautes sphères.

«La réaction des femmes à l’élection de Trump a été importante, autant à droite qu’à gauche. Il y a eu un rebond des femmes en politique depuis 2026, on les a vues partout [...]. On a vu Nancy Pelosi occuper un grand rôle à la chambre des représentants, on a vu la femme de Biden occuper un travail», a déclaré Mme Bachand en entrevue au Québec Matin, mardi.

Elle a également rappelé que «traditionnellement, quand les femmes s’illustrent en politique dans les pays occidentaux, c’est d’abord à droite».

Elle estime qu’après Hillary Clinton – qui était la première femme candidate pour les démocrates – «il y a une place [...] un espace pour que la voix des femmes tout le long du spectre politique se fasse entendre».

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par le Journal de Quebec le 23 juillet 2024.

Source image: Le Journal de Quebec

 

Les femmes Mauriciennes se mobilisent en vue des prochaines législatives dont le calendrier n'a pas encore été annoncé. Le groupe féminin FAZ, a rassemblé ce dimanche 21 juillet dans la ville de Rose-Hill, des femmes d’horizons divers. Leur objectif : adresser un message aux futurs candidats et décideurs politiques.

« Ensemble jusqu’à l’horizon », entonnaient les femmes de mouvement Fam Ape Zwenn (FAZ), acronyme créole pour « les Femmes se rencontrent ». Le ton était politique. Paula Atchia, 82 ans, figure sociale respectée à l'île Maurice, a appelé les femmes « à voter pour les femmes candidates » aux prochaines législatives attendues dans les prochains mois.

Pour sa part, l’universitaire Sheila Bunwaree a plaidé pour une « révision complète du système éducatif mauricien. »

Parmi les participantes à ce rassemblement des femmes figuraient trois anciennes ministres, dont Shirin Aumeeruddy-Cziffra, 75 ans, qui a été ministre de la Justice au début des années 1980. Elle nous résume la raison de ce rassemblement : « Ce qui est important pour nous, c’est un message qu’on passe aux futurs élus du futur Parlement après les législatives prochaines ».

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par RFI le 22 juillet 2024.

Source image: RFI

 

À moins de quatre mois des élections, la vice-présidente Kamala Harris s’est retrouvée dans une position difficile.

La piètre performance du président Joe Biden lors des débats a suscité de plus en plus de critiques sur sa capacité à remporter l'élection. Alors que l'inquiétude se transformait en tension au sein du parti démocrate, son nom est apparu sur la liste des candidats de remplacement.

Avec l'annonce de M. Biden qu'il mettrait fin à sa campagne et lui apporterait son soutien, Mme Harris a finalement atteint une position qu'elle recherchait depuis longtemps : la tête du ticket démocrate, et potentiellement la présidence.

Mais le chemin parcouru a été semé d’embûches et rempli de questions difficiles, surtout ces derniers mois.

Il y a quatre ans, l'ancienne candidate à l'investiture démocrate aurait accueilli avec plaisir les louanges du parti. En juillet 2024, Harris se trouvait dans une position plus précaire au sein d'un ticket assiégé, ses chances de briguer un nouveau mandat étant liées aux performances de M. Biden.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par la BBC News le 23 juillet 2024.

Source image: BBC News

 

Depuis sa transition d’un parti unique vers un système démocratique multipartite entamée il y a plus de trente ans la Mongolie a connu neuf élections législatives. Suite à l’adoption de la Constitution de 1992 le système politique mongol est semi-présidentiel : le premier ministre et le président sont élus séparément tous les quatre ans. Le mandat du président actuel, Ukhnaagiin Khürelsükh, court jusqu’en juin 2027. Dans ce système, le Parlement et le premier ministre cumulent plus de pouvoirs que le président, ce qui rend les élections législatives particulièrement importantes.

Les dernières en date se sont tenues le 28 juin 2024. Il s’agissait des premières élections depuis la réforme de mai 2023 qui a fait passer le Parlement monocaméral, appelé le Grand Khoural, de 76 à 126 sièges. 78 sièges étaient soumis à un scrutin majoritaire et 48 sièges étaient désignés à la proportionnelle. Que disent les résultats de ce scrutin, et la campagne préalable, de l’état de ce pays grand comme trois fois la France et peuplé d’à peine un peu de plus de 3 millions d’habitants, coincé entre deux masses immenses, celles de la Russie et de la Chine ?

Un rôle croissant pour les femmes en politique

Bien qu’il ne soit pas sans défaut, le système actuel a permis des transitions pacifiques de pouvoir, une vraie compétition multipartite et une hausse régulière du taux de représentation des femmes. Celles-ci n’étaient que trois à concourir lors des premières élections démocratiques, en 1992. Aux élections de juin 2024, elles représentaient 39 % de l’ensemble des candidatures. Avec 32 élues, elles composent dorénavant un peu plus du quart du nouveau Parlement (contre 14,4 % en 2012 et 17,1 % en 2020). La progression est réelle. La loi requiert un taux de candidatures féminines d’au moins 30 %. Il est prévu que le taux passe à 40 % en 2028.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par The Conversation le 23 juillet 2024.

Source image: The Conversation

 

Pour les femmes, le désistement de Joe Biden et la candidature de Kamala Harris à la Maison-Blanche sont une chance de se voir représentées à la tête du pays. L’annonce a galvanisé les milieux féminins, notamment afro-américains.

Les Etats-Unis ont élu un Afro-Américain à la Maison-Blanche en 2008 et 2012. Peuvent-ils élire la première femme à la présidence américaine en 2024? La question se pose pour la première fois depuis 2016 quand Hillary Clinton avait échoué à conquérir le Bureau ovale. Aujourd’hui, c’est Kamala Harris qui incarne les espoirs de plusieurs générations de femmes et de féministes outre-Atlantique. Ayant obtenu lundi le soutien de suffisamment de délégués pour être sûre de remporter l’investiture démocrate, la Californienne de 59 ans a déjà reçu le soutien de la Reproductive Freedom for All, une organisation qui milite pour le droit à l’avortement, de l’Emily’s List et de Planned Parenthood, qui défendent elles aussi le droit des femmes à disposer de leur corps comme elles l’entendent.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Le Temps le 23 juillet 2024.

Source image: Le Temps

 

Seules 208 femmes siégeront à l’Assemblée nationale, soit à peine plus d’un tiers de l’ensemble des députés. C’est la deuxième fois consécutive que la part de femmes au Palais-Bourbon recule.

Après avoir siégé à peine deux ans, les députés ont été renouvelés lors des élections législatives anticipées qui ont suivi la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président de la République, Emmanuel Macron. Les 577 nouveaux députés se réuniront le 18 juillet pour la première session de cette XVIIe législature. Si cet Hémicycle a la particularité de ne donner aucune majorité politique franche, sa photo d’identité reste similaire au précédent : les femmes y sont peu représentées, contrairement aux cadres.

Avec 36 % de femmes, la parité recule encore plus

Seules 208 femmes, contre 369 hommes, siégeront à l’Assemblée nationale, soit à peine plus d’un tiers (36 %) de l’ensemble des députés. C’est la deuxième fois consécutive que la part de femmes au Palais-Bourbon recule : de 224 députées en 2017, il n’y en avait déjà plus que 215 en 2022.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Le Monde le 9 juillet 2024..

Source image: Le Monde

 

Alors même qu’elles détiennent le droit de vote et d’éligibilité depuis l’ordonnance du 21 avril 1944, les femmes demeurent sous-représentées dans les scrutins électoraux et l’exercice des fonctions électives.

Afin de combler le retard pris par la France, le pouvoir constituant a consacré dans la Constitution le principe de « l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives » par la loi constitutionnelle du 8 juillet 1999, principe solennellement réaffirmé par son inscription à l’article 1er de la Constitution lors de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 ( article 1er, alinéa 2 de la Constitution). Il a, par ailleurs, invité le législateur ainsi que les partis et les groupements politiques à mettre en œuvre ce principe ( article 4, alinéa 2 de la Constitution).

Sur ce fondement constitutionnel, le Parlement a voté plusieurs textes destinés à favoriser la parité.

Cliquez ici pour en savoir plus.

Le présent rapport a pour objectif de dresser un état de situation sur les enjeux d’égalité dans les processus électoraux propres à la Francophonie, une démarche faisant partie intégrante du plan d’action du Forum des femmes pour la période 2020-2022.

Afin de brosser un portrait complet de ces enjeux, trois grands thèmes sont présentés dans ce rapport, soit la représentation politique des femmes, l’égalité dans les processus électoraux ainsi que l’égalité au sein des OGE. Réalisé avec la collaboration d’International IDEA, des membres et du secrétariat général du RECEF, ce document est alimenté à la fois par une consultation réalisée auprès des membres, par une analyse de données disponibles sur les États membres du RECEF et par une revue des textes et des rapports disponibles sur ces enjeux.

Ce rapport s’adresse principalement aux membres du RECEF et s’inscrit dans les activités de bilan du 10e anniversaire du RECEF. Il vise principalement à déterminer les enjeux sur lesquels le Forum des femmes pourrait se pencher lors des prochaines années.

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Alors que LCI organise, ce lundi, une soirée présidentielle « Face aux Françaises » en partenariat avec le magazine ELLE, invitant tous les candidats à l’élection présidentielle à se positionner sur la question des droits des femmes ainsi que d’autres thématiques attenant à l’égalité femme-homme, la chaine a commandé un sondage à l’IFOP portant sur ces sujets.

Cette étude révèle que Valérie Pécresse est la candidate la plus citée quand il est question du candidat le plus crédible dans la lutte contre le sexisme (29%) devant Marine Le Pen (27%) puis Emmanuel Macron (22%). A ce titre, les femmes expriment majoritairement le souhait qu’une femme remporte l’élection présidentielle (71%). Pour autant seul un peu plus d’une Française sur trois pense qu’une femme remportera l’élection à l’issue du second tour (32%). Un pronostic en concordance avec les dernières intentions de vote dans lesquelles aucune femme n’est donnée victorieuse face à Emmanuel Macron dans les différentes hypothèses de second tour. Sur ce point, le vote des femmes rejoint celui des hommes, à noter que face au Président sortant, Valérie Pécresse en particulier ne bénéficie pas d’une forme de « prime » à la féminité puisque les femmes sont moins nombreuses à avoir l’intention de voter pour elle que les hommes (37% contre 43%).

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En 2020, les élections ont été profondément marquées par la pandémie de COVID-19. Celle-ci a entraîné des reports et des annulations, posé d’importants problèmes logistiques aux candidats et aux fonctionnaires chargés de l’organisation des scrutins, et a souvent été la cause d’un fort taux d’abstention. Le leadership des femmes a fréquemment été mis en lumière tandis que les citoyens se trouvaient confrontés à des problèmes complexes, fortement genrés, et qu’il devenait difficile aux parlementaires de communiquer et d’avoir des contacts directs avec leur électorat. Les parlements ont dû changer de mode de fonctionnement, faire preuve de souplesse et recourir aux nouvelles technologies. De nombreux parlementaires ont été contaminés dans le monde.

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Source: UIP

Ce document d'orientation vise à reconsidérer le concept de démocratie paritaire dans le contexte actuel de l'UE et se concentre sur les prochaines élections du PE en mai 2019. Comme développé dans la Déclaration d'Athènes, adoptée lors du Sommet européen des femmes au pouvoir en 1992, la démocratie paritaire repose sur 5 arguments de base (égalité, démocratie, bonne utilisation des ressources humaines, besoins et intérêts des femmes et qualité de l'élaboration des politiques) qui sont rappelés et actualisés afin de fournir aux acteurs et actrices de terrains des munitions pour informer et convaincre les citoyen.ne.s européen.ne.s de voter et d’élire des femmes (et des hommes) qui s’engagent pour l'égalité. Ce document s'inscrit donc dans le cadre plus large des efforts déployés par GenderFivePlus pour informer les citoyen.ne.s de l'UE sur les enjeux d'un meilleur équilibre entre les sexes. L'analyse présentée ici repose sur des recherches documentaires et sur l’examen des expériences avérées d'élaboration des politiques de l'UE. Il comporte quatre parties ainsi que quelques recommandations. La Partie I tente de répondre à la question de savoir pourquoi la démocratie paritaire est importante en Europe ; la Partie II se concentre sur la raison pour laquelle l'UE et la démocratie paritaire sont importantes pour les femmes ; la Partie III analyse l'équilibre entre les sexes dans le processus décisionnel de l'UE (en particulier au PE) ; la Partie IV examine quelques-uns des défis et opportunités qui existent pour promouvoir la démocratie paritaire dans l’Europe d’aujourd’hui et la conclusion offre un espace pour réfléchir à l’Europe que nous voulons et devons construire. Enfin, à partir de l'analyse de l'ensemble du document d'orientation, une liste non exhaustive de recommandations est fournie.

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En 2015, le paysage politique local français a connu des mutations profondes. La loi NOTRe sur la réforme territoriale a acté la diminution du nombre de régions de 27 à 18, et l’évolution des compétences des collectivités locales. Deux élections majeures se sont tenues : les élections départementales les 22 et 29 mars 2015, et les élections régionales les 6 et 13 décembre 2015. De plus, le renouvellement des intercommunalités est en cours.

Dans la continuité du rapport du HCE sur les élections de 2014 et des premières études de l’Observatoire de la parité, plus de 15 ans après les premières lois dites de parité, le HCE poursuit sa démarche d’évaluation des résultats des élections et formule de nouvelles recommandations pour poursuivre le développement et l’harmonisation des dispositifs paritaires, afin de garantir un réel partage du pouvoir.

Ce rapport interroge le partage du pouvoir entre les élu.e.s au niveau local1. Il observe, qu’en dépit des lois dites de la parité qui ont permis un partage des places, les femmes restent exclues des fonctions exécutives, où réside véritablement le pouvoir et où il n’existe pas de contraintes paritaires. Sans contraintes, il n’y a pas de parité.

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