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Élections

Le 21 octobre 2025, le Parlement japonais a élu au pouvoir Takaichi Sanae qui devient ainsi la 1ère femme Premier Ministre du Japon. L'archipel nippon est une monarchie constitutionnelle, dont l’empereur a une fonction avant tout symbolique et représentative, de la même façon que le roi en Grande-Bretagne. Le Premier Ministre en est le chef de gouvernement, dirigeant effectif du pays, à l’intérieur et à l’international. Il est élu par les 2 chambres de la Diète, parmi les membres du parti majoritaire au Parlement, et en général c’est le président de ce même parti qui est nommé Premier Ministre.

L’élection de Takaichi Sanae le 4 octobre 2025 à la tête du PLD, le parti au pouvoir quasi sans discontinuer depuis 1955, avait déjà fait figure de moment historique, le président du PLD ayant toujours été nommé Premier Ministre. Puis, les cartes ont été rebattues par le retrait du soutien du Komeito, qui formait avec le PLD une coalition depuis 26 ans. Les négociations étaient en cours, et Takaichi Sanae s'est ainsi alliée avec un parti concurrent, le Parti Japonais pour l’Innovation (JIP, Nippon Ishin no Kai), plus en phase avec ses idées que le Komeito, pour remporter cette élection.

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Les élections de 2025 au Yukon marquent un tournant historique pour la représentation féminine. Avec 27 femmes sur les 61 personnes en lice, ce qui représente un peu plus de 44 % des candidats, le territoire affiche un record inédit en une décennie, surpassant les scrutins précédents de 2016 et de 2021.

Les 27 femmes qui se présentent cette année sont réparties entre le Parti du Yukon (10), le NPD (9) et les libéraux (8). Cette proportion dépasse largement la moyenne canadienne, qui oscille autour de 30 % pour les candidatures féminines, selon Lindsay Brumwell, directrice générale d'Equal Voice, une organisation qui se consacre à la promotion de la parité en politique.

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À un an des élections générales de 2026, le remaniement ministériel du gouvernement de la CAQ a de nouveau soulevé une question primordiale. Une question qui traverse le temps, les époques et les législatures.

Cette question, c’est celle de la place des femmes dans les sphères de pouvoir. Nous ne limiterons pas la réflexion à la place des femmes à l’Assemblée nationale, puisqu’elle est beaucoup plus large, plus intrinsèque.

Sur un cabinet de 29 ministres, seulement 12 sont des femmes. Une proportion qui entre d’extrême justesse dans la zone paritaire. Pourquoi est-ce un problème ?

Nous estimons qu’il s’agit d’un problème puisque, bien que l’on puisse constater une nette évolution de la parité dans les différentes sphères d’influence politique depuis l’an 2000, nous n’avons aucune garantie que ces gains en représentativité seront pérennes.

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Le premier bulletin de vote rempli par une femme pour participer aux élections québécoises a été déposé aux urnes en 1940.

Savez-vous combien de temps on a dû attendre avant que la première femme ne soit élue à l’Assemblée nationale?

21 ans. Pas plus, pas moins, 21.

Et mettons, pour la forme, combien de temps ça a pris pour que Marie-Claire Kirkland-Casgrain ne soit plus toute seule comme femme a avoir été élue députée au Québec?

12 ans. Ç’a en fait des moments de solitude aux toilettes des filles. En fait, non: il n’y en avait même pas dans l’Assemblée nationale à l’époque.

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En dépit des efforts déployés pour augmenter la participation féminine aux élections municipales, elles sont toujours moins nombreuses à solliciter la fonction de conseillère ou de mairesse. En 2021, les femmes représentaient, au Québec, un peu plus du tiers (36,5 %) des élus.

Dans la MRC de Lotbinière, elles étaient un peu moins que le tiers (32,5 %). Bien que cette proportion soit faible, elle est la plus élevée depuis l’élection de 2005 et constitue une nette progression par rapport à ce scrutin où elles comptaient pour seulement 23 % de la cohorte d’élus.

«D’une élection à une autre, les statistiques démontrent que la proportion de femmes qui se portent candidates aux élections générales municipales du Québec équivaut pratiquement à la proportion de femmes qui accèdent à la fonction d’élues municipales. Ce constat laisse penser que lorsque les femmes présentent leur candidature aux élections municipales, elles ont autant de chances que les hommes d’être élues», peut-on lire dans une étude publiée en 2022 par le ministère des Affaires municipales.

Cette conclusion se vérifie aussi dans la MRC de Lotbinière. Pour la période de 2005 à 2021, la proportion d’élues est égale et parfois même un peu plus élevée que celle des candidates.

En 2021, les femmes représentaient 31 % des candidatures et 32,5 % des élues ; en 2017, elles comptaient pour 24 % des candidatures et 26,9 % des élues ; en 2013, elles étaient 26 % des candidates et 26,1 % des élues ; en 2009, elles représentaient 27 % des candidatures et 29 % des élues. Enfin, en 2005, elles comptaient pour 23 % des candidatures et 23 % des élues.

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Entre 2005 et 2021, le Bas-Saint-Laurent a fait des progrès constants en termes de représentation féminine en politique municipale.

À la dernière élection municipale, la région suivait la tendance provinciale avec 39,8 % de conseillères municipales élues, mais accusait un certain retard au niveau des mairesses élues, avec un taux de 20 % de femmes à ce titre.

Quelle sera la situation lors des élections du 2 novembre prochain ? Est-ce que les femmes seront au rendez-vous ?

Plusieurs enjeux sont régulièrement soulevés afin d’expliquer pourquoi les femmes ne font pas le saut en politique.

La socialisation différente des filles et des garçons, la répartition des tâches domestiques et les défis liés à la conciliation famille-travail, le manque de ressources financières ou encore le côté rébarbatif de certaines cultures au sein d’institutions politiques sont parmi les éléments qui sont le plus fréquemment abordés pour expliquer ces écarts.

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Dix ans après le début de la grave crise politique qui a vu le projet démocratique s’effondrer, le Burundi entre dans une période électorale importante : élections législatives et communales le 5 juin 2025, puis sénatoriales le 23 juillet, et enfin collinaires le 25 août. Or, la question de la représentativité politique des femmes y apparaît comme un défi majeur.

Notre partenaire Tournons La Page international a participé à la rédaction d’un rapport faisant l’état des lieux de la participation politique des femmes au Burundi. Co-écrit avec le collectif Tournons La Page Burundi, Citoyennes, militantes, élues … mais invisibles !” analyse de manière transparente les multiples freins à leur émancipation politique : faible autonomie, poids des partis politiques, pressions culturelles et violences liées à l’engagement politique. Nous vous partageons ses principaux enseignements.   

Lexique  :

  • Élections communales : élection des conseillers communaux ou des maires  
  • Élections collinaires : élection des chefs de collines, en charge des décisions concernant les communautés locales à plus petite échelle  

Comme le souligne le rapport de Tournons La Page, les femmes, bien qu’actives dans la société civile, peinent à s’imposer dans les sphères politiques de haut niveau, où elles sont encore sous-représentées.

A l’heure actuelle, les femmes occupent seulement 33% des postes de ministre. C’est encore moins dans les administrations provinciales. 

Beaucoup des obstacles à la participation politique des femmes sont liés à des enjeux socio-culturels plus profonds. Le manque de soutien institutionnel ou les normes patriarcales invisibilisant les femmes dans les processus décisionnels en font par exemple partie. 

Article complet publié par Terre Solidaire.

Source image : Terre Solidaire/Photos : Patrick Piro

 

Comment analyser le vote des femmes à l’aune des élections européennes et législatives de juin et juillet derniers ? Sur quelles préoccupations repose leur vote ? Devons-nous acter la fin du radical right gender gap ? Sept ans après #MeToo, quelle est la perception de l’opinion publique en matière d’égalité femmes-hommes et leur rapport au féminisme ? Amandine Clavaud, co-directrice des études, directrice de l’Observatoire égalité femmes-hommes de la Fondation, et Laurence Rossignol, sénatrice, présidente de l’Assemblée des femmes et ancienne ministre des Droits des femmes, livrent leur analyse des résultats de l’enquête réalisée par Ipsos que leurs deux organisations ont lancée.

La Fondation Jean-Jaurès et l’Assemblée des femmes dévoilent les résultats de leur enquête menée auprès de plus de 11 000 personnes par Ipsos, révélant les attentes des femmes en matière de politique, d’égalité de genre et de féminisme. Trois enseignements majeurs ressortent de cette étude : des attentes fortes sur les inégalités économiques et la sécurité des femmes, une fracture générationnelle et de genre face au féminisme et un enjeu de clivage politique entre la gauche et l’extrême droite concernant les droits des femmes.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Art Six Mic le 14 octobre 2024.

Source image: Art Six Mic

 

Alors même qu’elles détiennent le droit de vote et d’éligibilité depuis l’ordonnance du 21 avril 1944, les femmes demeurent sous-représentées dans les scrutins électoraux et l’exercice des fonctions électives.

Afin de combler le retard pris par la France, le pouvoir constituant a consacré dans la Constitution le principe de « l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives » par la loi constitutionnelle du 8 juillet 1999, principe solennellement réaffirmé par son inscription à l’article 1er de la Constitution lors de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 ( article 1er, alinéa 2 de la Constitution). Il a, par ailleurs, invité le législateur ainsi que les partis et les groupements politiques à mettre en œuvre ce principe ( article 4, alinéa 2 de la Constitution).

Sur ce fondement constitutionnel, le Parlement a voté plusieurs textes destinés à favoriser la parité.

Cliquez ici pour en savoir plus.

Le présent rapport a pour objectif de dresser un état de situation sur les enjeux d’égalité dans les processus électoraux propres à la Francophonie, une démarche faisant partie intégrante du plan d’action du Forum des femmes pour la période 2020-2022.

Afin de brosser un portrait complet de ces enjeux, trois grands thèmes sont présentés dans ce rapport, soit la représentation politique des femmes, l’égalité dans les processus électoraux ainsi que l’égalité au sein des OGE. Réalisé avec la collaboration d’International IDEA, des membres et du secrétariat général du RECEF, ce document est alimenté à la fois par une consultation réalisée auprès des membres, par une analyse de données disponibles sur les États membres du RECEF et par une revue des textes et des rapports disponibles sur ces enjeux.

Ce rapport s’adresse principalement aux membres du RECEF et s’inscrit dans les activités de bilan du 10e anniversaire du RECEF. Il vise principalement à déterminer les enjeux sur lesquels le Forum des femmes pourrait se pencher lors des prochaines années.

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Alors que LCI organise, ce lundi, une soirée présidentielle « Face aux Françaises » en partenariat avec le magazine ELLE, invitant tous les candidats à l’élection présidentielle à se positionner sur la question des droits des femmes ainsi que d’autres thématiques attenant à l’égalité femme-homme, la chaine a commandé un sondage à l’IFOP portant sur ces sujets.

Cette étude révèle que Valérie Pécresse est la candidate la plus citée quand il est question du candidat le plus crédible dans la lutte contre le sexisme (29%) devant Marine Le Pen (27%) puis Emmanuel Macron (22%). A ce titre, les femmes expriment majoritairement le souhait qu’une femme remporte l’élection présidentielle (71%). Pour autant seul un peu plus d’une Française sur trois pense qu’une femme remportera l’élection à l’issue du second tour (32%). Un pronostic en concordance avec les dernières intentions de vote dans lesquelles aucune femme n’est donnée victorieuse face à Emmanuel Macron dans les différentes hypothèses de second tour. Sur ce point, le vote des femmes rejoint celui des hommes, à noter que face au Président sortant, Valérie Pécresse en particulier ne bénéficie pas d’une forme de « prime » à la féminité puisque les femmes sont moins nombreuses à avoir l’intention de voter pour elle que les hommes (37% contre 43%).

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En 2020, les élections ont été profondément marquées par la pandémie de COVID-19. Celle-ci a entraîné des reports et des annulations, posé d’importants problèmes logistiques aux candidats et aux fonctionnaires chargés de l’organisation des scrutins, et a souvent été la cause d’un fort taux d’abstention. Le leadership des femmes a fréquemment été mis en lumière tandis que les citoyens se trouvaient confrontés à des problèmes complexes, fortement genrés, et qu’il devenait difficile aux parlementaires de communiquer et d’avoir des contacts directs avec leur électorat. Les parlements ont dû changer de mode de fonctionnement, faire preuve de souplesse et recourir aux nouvelles technologies. De nombreux parlementaires ont été contaminés dans le monde.

Cliquez ici pour lire le rapport.

Source: UIP