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Première femme élue à la présidence de l'histoire de la Namibie, Netumbo Nandi-Ndaitwah n'a pas particulièrement la réputation d'une championne des droits des femmes dans ce pays pourtant très bien classé par le Forum économique mondial en matière d'égalité. La nouvelle présidente reste partisane d'une législation stricte en matière d'avortement.
La première femme élue présidente de Namibie, Netumbo Nandi-Ndaitwah, a affirmé avoir "brisé le plafond de verre" dans un discours austère prononcé lors de sa première rencontre avec la presse depuis l'annonce de son élection. A 72 ans, elle a été élue début décembre 2024 dès le premier tour avec 57,31% des suffrages, selon la commission électorale de ce pays désertique d'Afrique australe.
"En tant que femme, je suis la première à admettre que mon élection à la plus haute fonction du pays a certainement brisé le plafond de verre des femmes namibiennes", a lancé celle qui est actuellement à l'issue de scrutins présidentiel et législatifs marqués par de nombreux dysfonctionnements.
Lisez ici l'article complet publié par TV5 Monde le 30 décembre 2024.
Image de TV5 Monde
Aux Comores, les femmes restent marginales en politique. Actuellement, il n’y a que huit candidates sur cent sept aux législatives, deux ministres sur quinze, dont la porte-parole, et une seule gouverneure élue sur trois. Un contraste saisissant avec les déclarations du président Azali Assoumani, qui prône régulièrement une plus grande implication féminine dans la gestion des affaires de l'État et des postes électifs.
En pleine campagne pour les législatives jusqu’au 10 janvier, le débat de la représentation des femmes en politique aux Comores est remis sur la table. Pour le pouvoir, des progrès sont en marche. Houmed Msaidié, conseiller politique du président Azali Assoumani, défend une dynamique prometteuse malgré certaines limites.
« Je peux vous dire que les femmes s'engagent effectivement en politique pendant les campagnes, mais dès que les campagnes se terminent, elles ont tendance à laisser un peu de côté la politique. Mais ce qui est sûr, elles commencent aussi à prendre des responsabilités importantes au niveau de l'administration publique, des entreprises publiques et parapublique, donc le mouvement est là, la dynamique a été enclenchée par le président, je crois qu'elle est en train de prendre et on le verra aussi au niveau des communales », explique-t-il.
Lisez ici l'article complet publié par RFI le 5 janvier 2025.
Image par RFI
Au lendemain des élections européennes de 2024, 39 % des députés au Parlement européen sont des femmes. Elles étaient seulement 16 % en 1979, lors des premières élections européennes au suffrage universel direct. La part des femmes au Parlement européen a progressé à chacune des élections jusqu’en 2019. Le scrutin de 2024 marque un recul pour la première fois.
Aucune règle ne fixe d’obligation commune aux États membres, en matière de parité femmes-hommes pour les élections des députés européens. Certains pays se sont dotés d’un quota qui définit une part minimale de chaque sexe parmi les candidats. C’est le cas de la France, qui a élu 41 femmes et 40 hommes. Mais les quotas n’expliquent pas tout. En Belgique, les femmes constituent la moitié des candidats, mais seulement 41 % des élus en 2024 [1]. À l’inverse, certains pays fixent un quota, mais en deçà de 50 %. En Espagne par exemple, la loi impose un minimum de 40 % de femmes. Ce qui n’empêche pas la délégation espagnole d’être parfaitement paritaire.
D’autres pays (Suède, Finlande) ont d’ailleurs envoyé plus de femmes que d’hommes au Parlement européen sans que la loi nationale ne prévoie de représentation minimale des femmes. La Pologne, en revanche, n’a élu que 28 % d’eurodéputées, la Bulgarie 24 % et la Roumanie seulement 18 %.
Au total, la parité n’est toujours pas atteinte au Parlement européen. Mais les femmes y ont une place plus importante que dans de nombreux parlements nationaux.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Observatoire des inégalités le 20 novembre 2024.
Source image : Observatoire des inégalités
Au Japon, la longue marche des femmes en politique
Une petite victoire au menu de l'égalité femmes-hommes au Japon : avec 73 députées, le Parlement affiche un record de femmes élues. Un enthousiasme à prendre néammoins avec des baguettes, elles ne représentent encore que 16% de l'Assemblée.
"Qui s'occupe de vos enfants ?" Saria Hino a dû bien des fois encore répondre à cette question durant la campagne électorale. A 36 ans, elle est mère de quatre enfants, mais pas seulement puisqu'elle est l'une des 73 femmes élues au nouveau Parlement japonais, qui compte 465 sièges.
Un nombre record certes mais qui représente encore une faible minorité (16%).
Elue dans le centre du Japon, cette nouvelle députée, membre du Parti démocrate du peuple (opposition), veut - comme d'autres récemment élues - apporter une nouvelle perspective dans un débat largement dominé par les hommes.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par TV5 le 13 novembre 2024.
Source image : TV5
Une étude montre que les hommes sont deux fois moins touchés par les réactions sexistes en ligne. Un écart qui se creuse encore pour deux catégories de femmes.
Les femmes actives en politique subissent deux fois plus de réactions sexistes sur les réseaux sociaux que leurs collègues masculins, selon une étude de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes menée avec l’ULB et l’UGent. C’est aussi le cas pour les mandataires et figures politiques issues de l’immigration, selon cette recherche citée mardi dans Het Laatste Nieuws.
Les femmes issues de l’immigration particulièrement visées
Se fondant sur une analyse de 44.000 réactions à des messages postés par des figures politiques sur Facebook, Instagram et X, l’étude pointe que 4 commentaires sur 10 sont négatifs. La gent féminine est plus durement visée, notamment avec des commentaires sexistes. Les femmes en politique essuient 4% de commentaires sexistes, contre 2% pour les hommes en politique.
Deux autres facteurs rendent la situation encore plus grave. Les femmes issues de l’immigration sont exposées à deux fois plus de commentaires négatifs que celles qui ne présentent pas ce profil. La fonction de la personnalité politique joue aussi un rôle: moins elle est importante, plus elle est critiquée. Les candidats à l’échelon local sont de manière notable bien plus attaqués sur les réseaux sociaux que les ministres, par exemple.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Le Vif le 8 octobre 2024.
Source image: Le Vif
Comment analyser le vote des femmes à l’aune des élections européennes et législatives de juin et juillet derniers ? Sur quelles préoccupations repose leur vote ? Devons-nous acter la fin du radical right gender gap ? Sept ans après #MeToo, quelle est la perception de l’opinion publique en matière d’égalité femmes-hommes et leur rapport au féminisme ? Amandine Clavaud, co-directrice des études, directrice de l’Observatoire égalité femmes-hommes de la Fondation, et Laurence Rossignol, sénatrice, présidente de l’Assemblée des femmes et ancienne ministre des Droits des femmes, livrent leur analyse des résultats de l’enquête réalisée par Ipsos que leurs deux organisations ont lancée.
La Fondation Jean-Jaurès et l’Assemblée des femmes dévoilent les résultats de leur enquête menée auprès de plus de 11 000 personnes par Ipsos, révélant les attentes des femmes en matière de politique, d’égalité de genre et de féminisme. Trois enseignements majeurs ressortent de cette étude : des attentes fortes sur les inégalités économiques et la sécurité des femmes, une fracture générationnelle et de genre face au féminisme et un enjeu de clivage politique entre la gauche et l’extrême droite concernant les droits des femmes.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Art Six Mic le 14 octobre 2024.
Source image: Art Six Mic