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Comment analyser le vote des femmes à l’aune des élections européennes et législatives de juin et juillet derniers ? Sur quelles préoccupations repose leur vote ? Devons-nous acter la fin du radical right gender gap ? Sept ans après #MeToo, quelle est la perception de l’opinion publique en matière d’égalité femmes-hommes et leur rapport au féminisme ? Amandine Clavaud, co-directrice des études, directrice de l’Observatoire égalité femmes-hommes de la Fondation, et Laurence Rossignol, sénatrice, présidente de l’Assemblée des femmes et ancienne ministre des Droits des femmes, livrent leur analyse des résultats de l’enquête réalisée par Ipsos que leurs deux organisations ont lancée.
La Fondation Jean-Jaurès et l’Assemblée des femmes dévoilent les résultats de leur enquête menée auprès de plus de 11 000 personnes par Ipsos, révélant les attentes des femmes en matière de politique, d’égalité de genre et de féminisme. Trois enseignements majeurs ressortent de cette étude : des attentes fortes sur les inégalités économiques et la sécurité des femmes, une fracture générationnelle et de genre face au féminisme et un enjeu de clivage politique entre la gauche et l’extrême droite concernant les droits des femmes.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Art Six Mic le 14 octobre 2024.
Source image: Art Six Mic
Les listes de candidats pour les communales du 13 octobre sont aujourd’hui toutes connues et validées. Sur les 124, seules 35 sont emmenées par des femmes. Un chiffre qui n’a pas évolué par rapport à 2018.
Où sont les femmes en politique? C’est la question que nous pouvons nous poser en regardant les débats commune par commune diffusés sur notre antenne depuis le 16 septembre. Souvent, il n’y a qu’une seule femme tête de liste qui vient débattre. Ce fut le cas pour Watermael-Boitsfort, Ixelles ou encore Saint-Gilles. Pire, à Saint-Josse, aucune femme n’est tête de liste. A l’inverse, à Auderghem, les quatre listes présentes sont emmenées par des femmes.
Sur l’ensemble des 124 listes, seules 35 ont des femmes à la première place, soit 28%. En 2018, la proportion était la même. Or, depuis les dernières élections, le système dit de la tirette, à savoir une alternance entre les genres, est obligatoire. Cependant, les sections locales confient souvent le leadership à un homme.
Avec le remise formelle de la nomination à la Maison Blanche par la Convention nationale démocrate qui s'est terminée jeudi dernier à Chicago, Kamala Harris est officiellement devenu le première femme d'origine africaine à se présenter à la présidentielle pour l'un des deux grands partis.
Sur la base des derniers sondages, qui la placent devant Donald Trump en termes d'intentions de vote, Harris a également de bonnes chances d'être la première femme à conquérir la Maison Blanche, un objectif jamais atteint jusqu'à présent par les citoyens américains, même si plus d'un siècle s'est écoulé depuis l'adoption du 1920ème amendement à la Constitution qui, en XNUMX, a introduit le suffrage des femmes au niveau fédéral.
Nous avons demandé au professeur Stefano Luconi, professeur d'histoire américaine à l'Université de Padoue et observateur attentif des événements de ce pays, pour commenter le sens de la nomination de Kamala Harris, également à la lumière des tentatives précédentes de femmes de couleur et d'autres de se présenter à la tête des États-Unis depuis la Maison Blanche.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par First Online le 25 août 2024.
Source image: First Online
Signe d’une approche apaisée des questions de genre et ethnique, la candidate démocrate, bien que féministe et noire, évite de mettre en avant ces deux éléments qui pourraient faire d’elle la première femme de couleur à la Maison Blanche.
Mais pourquoi donc un tailleur beige ? Plus encore qu’en Europe, les choix vestimentaires des femmes politiques aux Etats-Unis sont toujours très commentés ; Kamala Harris ne pouvait pas échapper à la règle le soir de l’ouverture de la convention démocrate à Chicago, lundi 19 août. Et, puisqu’elle a opté pour la solution du tailleur-pantalon, c’est de la couleur que l’on débat. Intriguée, la chroniqueuse mode du New York Times, Vanessa Friedman, a renoncé à expliquer le choix du beige ce jour-là. Elle a en revanche parfaitement compris le message du tailleur bleu nuit Chloé choisi par la candidate pour son discours de clôture, jeudi 22 août : « Kamala Harris est habillée pour une nouvelle ère. »
Un sous-texte s’impose pour comprendre comment un tailleur bleu nuit des plus classiques peut incarner une nouvelle ère. Aux Etats-Unis, les femmes qui accèdent aux sommets de la politique aiment célébrer cet exploit en s’habillant de blanc, la couleur des suffragettes. En 2016, la candidate Hillary Clinton avait choisi un tailleur blanc pour prononcer son propre discours à la convention démocrate. Cette semaine, à Chicago, elle était encore en blanc, comme plusieurs autres oratrices et de nombreuses déléguées.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Le Monde le 25 août 2024.
Source image: Le Monde
Le Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO), avec l'appui de NDI et OSA, a procédé ce vendredi 16 août, à la présentation des résultats de sa seconde enquête sur les expériences vécues par les femmes candidates aux élections de 2023 et 2024 en RDC. L'objectif de cette étude est de poser un diagnostic complet et précis de toutes les difficultés rencontrées par les femmes candidates durant l’ensemble du processus, lequel diagnostic permettra de mener des actions appropriées pour éviter que les mêmes causes produisent les mêmes effets et au détriment des femmes lors des prochaines échéances.
L'enquête menée pendant 40 jours soit du 22 mai au 30 juin 2024 auprès de 450 femmes candidates à tous les scrutins dans les 26 provinces de la RDC révèle que 80% des femmes ont perdu les élections aux niveaux local, provincial et national, dont 399 sur 450 femmes ayant participé à cette enquête, soit 88,67%.
Il a été également démontré que 7 facteurs majeures ont concouru à cet échec des femmes aux élections à savoir : la mauvaise préparation ; les agendas cachés des hommes politiques ; les mauvais choix et erreurs de casting ; le retard socio-politico-économique des femmes ; le tribalisme et la non-acceptation de l’autre ; la fraude, la corruption et la concurrence déloyale ; la misogynie, les discriminations et les autres violences basées sur le genre.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Actualité.cd le 17 août 2024.
Source image: Actualité.cd
Propulsée dans la course à la Maison-Blanche après le retrait de Joe Biden, qui a annoncé la soutenir, Kamala Harris deviendrait, en cas de nomination du Parti démocrate, la première femme noire et originaire d’Asie du Sud à viser la présidence.
La nouvelle a entraîné un déferlement de contenus sexistes et d’allégations mensongères à son encontre, dont certaines déjà contredites par le passé.
Plusieurs personnalités conservatrices ont ainsi assuré que Kamala Harris aurait « atteint le sommet » de la politique américaine grâce à des faveurs sexuelles, pointant sa courte relation avec l’ancien maire de San Francisco, Willie Brown.
D’autres internautes expliquent sa carrière politique par le fait qu’elle serait en réalité un homme. Une photographie la montrant aux côtés de Jeffrey Epstein (financier américain qui s’est suicidé en prison en 2019 avant de pouvoir être jugé pour crimes et trafic sexuels) a également resurgi.
Or, il s’agit là d’un photomontage, l’image de M. Epstein ayant été apposée sur celle du mari de la vice-présidente, Douglas Emhoff.
« Il est essentiel de nommer ces discours et mensonges pour ce qu’ils sont : une tentative de dénigrer le travail d’une femme puissante, simplement à cause de son genre, de son milieu et de sa couleur de peau », a dénoncé Nina Jankowicz, cofondatrice de l’American Sunlight Project, qui lutte contre la désinformation.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par La Presse le 23 juillet 2024.
Source image: La Presse