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Leadership des femmes

La maire socialiste a annoncé mardi au Conseil de Paris qu'elle irait régler l'amende en main propre au ministère de la Fonction publique. Elle invite les femmes de l'Hôtel de Ville à se joindre à elle.

Une amende portée en étendard. La Ville de Paris a été sanctionnée par l'État pour ne pas avoir respecté la parité après «avoir nommé trop de femmes aux postes de direction» en 2018. Sur les 16 postes, onze étaient occupés par des femmes et cinq par des hommes, soit 69% de salariées. La loi fixait pourtant jusqu'en janvier 2019 une représentation d'au moins 40% pour chaque sexe. Ironie du sort : cette mesure devait justement servir à promouvoir les femmes dans le monde du travail. Ne répondant pas aux consignes, l'Hôtel de Ville doit donc régler une amende de 90.000 euros au ministère de la Fonction publique.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Figaro le 16 December 2020.

Présidente de la transition (de 2014 à 2016) en Centrafrique, Mme Catherine Samba Panza affronte le Président sortant Faustin Archange Touadéra, candidat à sa réélection le 27 décembre prochain. Seule femme candidate pour ce scrutin présidentiel, l’ancienne maire de Bangui veut prioriser le rétablissement de la sécurité et le développement économique.

Votre candidature pour la présidentielle du 27 décembre vient d’être validée par la Cour Constitutionnelle. C’est une bonne nouvelle dont vous n’avez jamais douté alors que l’ex-Président François Bozizé a vu sa candidature refusée ?

Cliquez ici pour lire l’entretien publié par Presse Africa le 7 December 2020.

Le président élu des États-Unis a confirmé lundi que Janet Yellen allait devenir la première femme à diriger le Trésor américain. Dans une équipe qui fait place à la diversité, il a aussi nommé un secrétaire adjoint au Trésor d'origine nigériane, Wally Adeyemo, ainsi que Neera Tanden, une femme d'origine indienne, pour diriger le Bureau de la gestion et du budget.

Après l'annonce d'une équipe de communication 100 % féminine dimanche, Joe Biden a dévoilé son équipe économique, lundi 30 novembre. "Voici l'équipe (...) qui nous aidera à reconstruire notre économie encore plus forte que jamais", a annoncé le président élu démocrate.

Le président élu a confirmé que Janet Yellen, ancienne présidente de la Banque centrale, était nommée à la tête du Trésor. Ce choix devrait être confirmé par le Sénat même si les républicains gardaient la majorité en janvier. Interrogé sur cette nomination, le président républicain de la commission financière du Sénat, Chuck Grassley, a déclaré à des journalistes lundi que Janet Yellen devrait recueillir "un avis favorable". Son collègue John Cornyn a également souligné qu'il ne voyait "pas de problème" avec cette nomination.

À 74 ans, Janet Yellen va ainsi devenir la première femme à diriger le Trésor - équivalent du ministère des Finances - après avoir été la première femme à présider la puissante Réserve fédérale (Fed) entre 2014 et 2018. "Notre pays est actuellement confronté à de grands défis", a réagi l'intéressée sur Twitter peu après l'annonce officielle.

Cliquez ici pour lire l’article publié par France 24 le 1 December 2020.

Brique par brique, le président élu américain constitue son administration. Et son dernier geste est à noter : il n'y aura que des femmes dans son équipe de communication. C'est une première.

Joe Biden a terminé de constituer son équipe de communication, et il a décidé de nommer exclusivement des femmes. Il s'agit de femmes d'expérience ayant travaillé avec lui pendant sa campagne, ou qui étaient à ses cotés lorsque Barack Obama était Président et qu'il était vice-Président.

Pendant sa campagne, Joe Biden s'était engagé (s'il était élu) à composer une équipe qui refléterait l'Amérique. Son équipe de communication en est la preuve, puisque plusieurs des femmes nommées sont des femmes de couleur, issues de différents milieux. C'est la première fois que tous les principaux collaborateurs chargés de parler au nom d'une administration et devant construire le message présidentiel sont exclusivement des collaboratrices.

Cliquez ici pour lire l’article publié par France Inter le 30 novembre 2020.

Begoña Lasagabaster est la représentante d’ONU Femmes en Tunisie et en Libye depuis décembre 2018. Avant cette affectation, elle a été chef du bureau d’ONU Femmes au Liban. De 2008 à 2017, elle a travaillé en tant que spécialiste et conseillère sur le leadership des femmes, d’abord avec Unifem, et depuis sa création initiale avec ONU Femmes. Dans cet entretien, elle revient sur l’importance factuelle et juridique de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des NU relative à la participation des femmes dans les processus de paix. Une résolution à laquelle la Tunisie a adhéré très tôt et qui a célébré fin octobre son vingtième anniversaire.

Le monde vient de fêter le vingtième anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies sur le thème de « Femmes, paix et sécurité ». Pourquoi cette résolution a-t-elle été adoptée ? Les instruments internationaux déjà existants pour la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes ne garantissaient-ils pas la participation des femmes aux processus de paix et de sécurité ?

Certes la Résolution 1325 est venue couronner un long processus de lutte pour les droits des femmes, néanmoins c’est une résolution pionnière qui a marqué un tournant décisif. Elle est le premier texte à avoir reconnu les femmes comme véritables actrices de la paix et de la sécurité. Cette résolution a reconnu l’effet différencié des conflits sur les hommes et les femmes en appelant à la protection accrue des femmes et des filles contre tout type de violence, mais elle est allée au-delà pour mettre en exergue la nécessité de la pleine participation des femmes dans toutes les actions de maintien, de consolidation de la paix et de prise de décision. Force est de constater la haute valeur normative de la Résolution du fait qu’elle ait été adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité, ainsi son application est obligatoire pour tous les pays membres dans l’Organisation des Nations unies. 

Cliquez ici pour lire l’interview publié par La Presse le 16 novembre 2020.

En octobre 2019, le gouvernement fédéral belge désignait sa « première ministre », faisant de la libérale francophone Sophie Wilmès la première femme à occuper cette fonction. Le caractère exceptionnel de cet évènement dans l’histoire politique belge nous invite à revenir sur les enjeux liés à la représentation politique des femmes et à s’interroger sur les perspectives de recherches dans ce domaine.

La représentation politique des femmes a souvent été abordée via les dimensions mises en avant par Hanna Pitkin (1967) : la représentation descriptive, la représentation substantielle et la représentation symbolique.

Qui sont les représentants, que font-ils et qu’en pensons-nous ?

La représentation descriptive vise les similitudes sociodémographiques entre groupe représentant et groupe représenté – autrement dit, qui sont les représentants.

La représentation substantielle s’intéresse davantage à ce que font les représentants, et à l’adéquation entre les intérêts des représentés et les actions entreprises par les représentants.

Cliquez ici pour lire l’article publié par The Conversation le 2 December 2020.

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