Leadership des femmes
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Le 8 octobre, la délégation aux droits des femmes présentait à la presse son rapport sur les femmes et les sciences. Intitulé “XX=XY, féminiser les sciences, dynamiser la société” il dénonce les inégalités qui jalonnent le parcours des femmes s'engageant dans la recherche scientifique (sous-représentation, stéréotypes de genre, violences......
Article complet.). Il formule plusieurs recommandations, parmi lesquelles l’instauration de quotas de filles dans les classes préparatoires scientifiques, ou encore la mise en place de temps non-mixtes dans les filières scientifiques. Les rapporteures ont insisté sur l’importance de l’enseignement des maths à l’école et sur la très forte présence de stéréotypes dès l’école primaire. Tous ces facteurs concourent à détourner les filles des filières scientifiques. Les sénatrices ont également mis en lumière le phénomène dit du “tuyau percé”, qui traduit la déperdition de femmes au cours des carrières scientifiques. Revivez leurs échanges.
Le monde d’aujourd’hui évolue à un rythme rapide et en profondeur. Le pays entre dans l’ère de trois grandes transitions - verte, numérique et de compétences - tout en faisant face à de multiples défis de sécurité, traditionnels et non traditionnels : changement climatique, ruptures des chaînes d’approvisionnement, compétition technologique, désinformation, cybercriminalité, nouveaux risques d’inégalités… Au cœur de ces mutations se trouve l’être humain - et les femmes y occupent une place tout à fait centrale.
Dans l’économie numérique, les femmes sont les utilisatrices les plus assidues des services en ligne au sein des foyers, les directrices financières de la consommation familiale et les premières éducatrices aux compétences numériques de base. Dans l’économie verte et circulaire, elles organisent la consommation responsable, le tri des déchets, l’économie d’énergie et diffusent un mode de vie durable. Dans l’économie du care d’une société vieillissante, elles assument l’essentiel de la prise en charge des enfants, des personnes âgées et des malades - un écosystème de bien-être qui doit être reconnu comme une infrastructure essentielle. Investir dans les femmes, c’est donc investir dans la productivité nationale et l’avenir de la nation.
Le film réalisé par Céline Crespy et Maxime Riou retrace, à travers archives et témoignages, les 80 ans d’une conquête politique encore inachevée : celle de la représentation des femmes au Parlement français.
Il est 10 h quand la mairesse sortante de Saint-Alexandre-de-Kamouraska nous accueille à la salle municipale. L'élue, tout sourire, dégage la confiance que lui confèrent notamment 16 ans d'expérience au conseil municipal.
Les femmes, il faut oser!
, insiste Anita Ouellet-Castonguay. On est bonnes!
Pourtant, Mme Ouellet-Castonguay avait hésité avant de se lancer en politique municipale. La première fois qu'on l'a sollicitée, elle avait répondu : Non, jamais!
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La deuxième fois, j'ai enlevé le mot jamais. Et la troisième fois, mon mari venait de décéder, mes enfants étaient à l'extérieur de la région, alors j'avais du temps. Je me suis dit : “Je vais essayer ça, conseillère.”
Le plafond de verre de la maternité vient-il d’être définitivement brisé en politique ? Le 24 septembre 2025, l’élue allemande Hanna Steinmüller est intervenue en séance plénière en portant son bébé à la tribune. Un geste salué par le Parlement allemand. Signe qu’une carrière en politique peut enfin rimer avec maternité.
Ministre et mère
Le geste d’Hanna Steinmüller a jeté un pavé dans la marre. Devenir mère a longtemps valu aux femmes politiques d’être remises en cause et mises de côté. Cette stigmatisation impacte durement leur expérience de la maternité. Dans le documentaire Au pouvoir et enceintes (2025), la journaliste Saveria Rojek croise le vécu de cinq femmes politiques qui ont en commun d’avoir été enceintes pendant leur mandat : Aurore Bergé, Sarah El Haïry, Olivia Grégoire, Marlène Schiappa et Mathilde Hignet.
Aurore Bergé, alors ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes, rapporte qu’elle a préféré cacher sa grossesse durant la campagne des législatives en 2022. « Je ne veux pas que ça me désavantage », se remémore-t-elle, alors qu’elle voulait prendre prendre la présidence de son groupe à l’Assemblée nationale, et déplore que la maternité représente encore le « risque d’une petite mort sociale et d’une petite mort professionnelle ».
Takaichi, dont le modèle politique est Margaret Thatcher, a été élue cheffe du Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir samedi et deviendra probablement Première ministre ce mois-ci, après un vote du Parlement.
Elle a promis de nommer un gouvernement avec des niveaux de parité "nordiques", en référence au grand nombre de ministres femmes en Islande, en Finlande ou en Norvège.
Actuellement, seules deux femmes figurent parmi les 20 membres du gouvernement du Premier ministre démissionnaire Shigeru Ishiba, dont l'une est responsable de la politique de l'enfance.
Espérant "sensibiliser" aux problèmes de santé des femmes, Takaichi, 64 ans, a aussi ouvertement parlé de son expérience de la ménopause.
Elle s'oppose par exemple à la révision d'une loi du XIXe siècle exigeant que les couples mariés portent le même nom de famille, ce qui conduit majoritairement les femmes à adopter celui de leur mari.
Elle est également "fondamentalement opposée" au mariage homosexuel et ne soutient pas la modification des règles de succession impériale réservées aux hommes au Japon.