Leadership des femmes
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Ce 6 novembre 2019, la mairie de la ville, dans le département de Cochabamba, dans le centre de la Bolivie, était en feu. Elle avait été incendiée à la suite de l’élection présidentielle contestée, en octobre, et des manifestations ayant contraint le président Evo Morales au départ.
La maire, María Patricia Arce Guzmán, 48 ans, élue en juin 2015, était membre du Mouvement vers le socialisme (MAS), le parti de Morales. Elle a réussi à échapper au brasier. Encore lui fallait-il esquiver la foule massée au-dehors. Elle s’est mise à courir à travers les rues de la ville.
«Puis ils m’ont attrapée et se sont mis à crier que j’étais une meurtrière», me raconte-t-elle. C’est alors qu’a commencé son calvaire, qui devait durer de longues heures.
Des émeutiers l’ont aspergée d’essence. Elle a été frappée à coups de pied et de bâton, et traînée, pieds nus, jusqu’à l’endroit où un homme de 20 ans était mort, lors d’affrontements entre les partisans du président déchu et leurs adversaires de droite. Les manifestants anti-Morales accusaient María Patricia Arce Guzmán d’avoir financé et soutenu les gauchistes impliqués dans les violences ayant coûté la vie au jeune homme.
«Je pensais qu’ils allaient me tuer, me mettre le feu», se souvient la maire.
Cliquez ici pour lire l´article publié par People Daily le 25 août 2020.
Les baskets de Kamala Harris sont-elles un langage ? Ont-elles été portées par simple préoccupation esthétique ou sont-elles aussi une arme politique ? Une chose est sûre, elles ont mis Twitter en émoi. Le week-end dernier, la colistière de Joe Biden, candidat démocrate à l'élection présidentielle, s’est déplacée dans le Wisconsin à l’occasion de son premier événement de campagne en solitaire. Dans une vidéo postée par la sénatrice, elle apparaît sortant de l'avion habillée d'un jean slim, d'une veste de tailleur et d'une paire de Chuck Taylor basses. Il n'a pas fallu plus de huit secondes pour que cette vidéo agite le réseau social rapporte le Washington Post. Très vite, le hashtag #ChuckTaylor a fait partie des plus recherchés et l’époux de la candidate, Doug Emhoff, a lui-même récolté près de 74.000 likes sur son post titrant «La Kamala Harris que je connais porte un jean et des Converse… et maintenant vous la connaissez aussi !».
Un détail qui montre que la démocrate parie sur de nouveaux codes, à l'instar de cette nouvelle génération de femmes politiques américaines prêtes à changer les références stylistiques du Parti démocrate. On pense à Alexandria Ocasio Cortez et ses tee-shirts militants ou à Ilhan Omar, la réfugiée somalienne musulmane devenue députée démocrate du Minnesota dont le turban a fait la une du New Yorker. Les Converse de Kamala Harris se glissent dans le droit fil de ce renouveau vestimentaire et pourrait bien être un instrument de communication à l'heure où la circulation rapide des images sur les réseaux sociaux représente un enjeu politique, au même titre qu'un congrès.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Madame le Figaro le 10 septembre 2020.
Par Katrin Schregenberger,
Les pays dont les chefs de gouvernement sont des femmes se seraient mieux sortis de la première vague du Coronavirus que les autres. Est-ce là un cliché?
Pourquoi c’est important. Dans un tweet, qui a généré plus de 2000 likes et plus de 1000 retweets, le Forum économique mondial (WEF) l’affirmait: les pays où la lutte contre la pandémie a été dirigée par des femmes, à l’image de la Nouvelle-Zélande dirigée par Jacinda Ardern, auraient mieux réussi que ceux où les hommes sont à la tête de l'État. Le journal britannique The Guardian a également pris le train en marche dans un article, s’appuyant sur une étude. Mais que prouve-t-elle réellement?
Les femmes meilleures pour lutter contre Covid-19? Menée par deux économistes britanniques, l’étude compare le nombre absolu de cas confirmés et de décès dans 19 pays avec à leur tête des femmes avec les chiffres de 174 autres pays dirigés par des hommes.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Heidi le 31 août 2020.
Loquace, visionnaire et battante, elle a pris les rênes de la commune de l’Ogou 1 il y a de cela un an. Acquis, contraintes, opportunités, projets, défis et surtout perspectives, voilà le riche cocktail que nous sert madame le maire Kouigan Yawa dans cet entretien exclusif par votre site « Echos des communes ».
Bonjour madame le maire, vous êtes une des femmes qui font la fierté du Togo, de par votre charisme et leadership. Dites-nous ce qui vous a motivé à entrer dans l’arène politique ?
Bonjour, d’abord merci pour vos mots aimables. Vous avez parlé de charisme et de leadership et ce sont des choses admirables. A la base, ce n’était pas ce qu’on a recherché. On a recherché juste l’accomplissement d’une mission et si la perception est celle de quelqu’un de charismatique, disons que c’est un bonus. Pour ce qui a pu me guider ou m’inciter à entrer en politique, je pense que c’est la vie de tous les jours. On a l’habitude, même dans nos vies quotidiennes à la maison, de réfléchir aux différentes circonstances et aux difficultés, et tout,…, donc ce n’est que cela qui porté à une échelle un peu plus large nous fait passer de la maison à la commune. C’est un intérêt pour l’humain, pour aller vers l’autre, comprendre quelles sont ses difficultés et mettre au service des résolutions avec lesquelles on a eu à être en contact, de part, notre expérience, nos réflexions, parce qu’ici et là, on a vu faire des choses qui ont marché et on veut les essayer chez nous aussi. Une chose en entrainant une autre, je crois que cela est venu comme çà.
Comment arrivez-vous à gérer votre quotidien à la maison et à la mairie ?
Je le prends comme un continuum…rires… Pour faire un jeu de mots, j’ai l’habitude de dire que je suis mère-maire. Sans vouloir faire de la réduction, dans l’absolu, c’est à peu près les mêmes choses ; à des échelles différentes, mais autant la mère s’attache à pourvoir aux besoins de ses enfants ou ce qui sont sous sa garde et vigilance, autant le maire a pour mission, et çà c’est un contrat social avec les électeurs, d’améliorer le quotidien, de travailler sur cadre de vie, les infrastructures, de travailler même sur la mentalité, les attitudes, les conceptions pour qu’entre deux élections, il y a des améliorations notables.
Selon vous, quelle place occupe aujourd’hui la femme togolaise dans la politique ?
Les statistiques sont là, mais pour le coup je vais parler comme une femme. Je crois que dans la politique togolaise, la femme n’a pas encore pris toute sa place. Pourquoi dis-je cela ? S’il y a plus de 51% de femmes au Togo, logiquement, la politique étant la gestion des affaires de la cité, on devrait avoir une même proportion de femme. Ce n’est malheureusement pas encore le cas, donc je crois que la place de la femme en politique au Togo est plutôt marginale et il convient de la conforter en faisant tout ce qu’il faut en terme de plaidoyer, d’engagement, de représentation de modèle pour qu’à terme, et je crois c’est le rêve de nous tous, que la scène politique soit à l’image de la société.
Vous pouvez lire l'entretien ici.
La série de formation à l’intention des femmes leaders engagées en politique a débuté ce mardi 18 août 2020, à Ouagadougou avec celles de huit partis politiques (dont 4 de l’opposition et 4 de la majorité). Organisée par le National democratic institute (NDI), elle se déroule du 18 au 29 août 2020, à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Ouahigouya. En lieu et place de la directrice résidente du NDI-Burkina, c’est la chargée du programme senior, Awa Somé, qui a présidé la cérémonie d’ouverture.
Malgré l’existence de dispositifs d’ordre légal et règlementaire notamment l’adoption en 2009 d’une loi sur le quota genre, les dernières élections législatives de 2015 ont enregistré une baisse de la représentation et du leadership des femmes. Sur l’ensemble des listes déposées, on a noté que les femmes étaient au nombre de 2 148 sur un total de 7 058 candidat-es soit 30,43%.
De même, le taux des femmes titulaires était de 38,73% contre 61,27% pour les hommes. Fort de ce constat et surtout grâce aux différentes actions entreprises par les acteurs pour la défense de la cause des femmes en politique, ladite loi a été revue et verra son application aux élections à venir. Afin de renforcer la participation des femmes leaders des partis politiques aux scrutins de 2021, le National democratic institute (NDI) organise un atelier de formation de 48 heures, à leur intention, à Ouagadougou.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Faso le 18 août 2020.
Facebook Inc doit intensifier et protéger les femmes en politique contre les menaces de violence, le sexisme et la haine sur sa plate-forme, a déclaré une lettre à l’entreprise de femmes membres du Congrès américain telles que la présidente de la Chambre des communes Nancy Pelosi et de grandes femmes politiques de l’Union européenne.
Facebook a été fortement critiqué pour sa décision de ne pas vérifier les publicités politiques, permettant la diffusion de fausses informations sur sa plate-forme, ainsi que pour des préoccupations antitrust et des pratiques de confidentialité. La plate-forme a également été critiquée pour ne pas avoir supprimé une vidéo trafiquée de Pelosi l’année dernière.
«Nous implorons Facebook de faire plus pour protéger la capacité des femmes à s’engager dans un discours démocratique et pour favoriser un espace sûr et autonomisant pour les femmes», a déclaré la lettre, dirigée par la représentante américaine Jackie Speier, démocrate également coprésidente. du Caucus des femmes démocrates.
Cliquez ici pour lire l’article publié par News 24 le 6 août 2020.
Upcoming Event:
Le rôle des parlements dans la promotion de l'égalité des sexes grâce à la technologie
La réunion organisée conjointement par l’Union interparlementaire et ONU Femmes intitulée « Le rôle des parlements dans la promotion de l’égalité des sexes grâce à la technologie »…
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