Covid-19 : les femmes politiques assurent
Source: OBS
Par Elsa Vigoureux,
Ils tournent sur les réseaux sociaux, ces visages de femmes puissantes. Des « guerrières » célébrées pour leur manière de lutter contre le coronavirus. Elles ne mâchent pas leurs mots, elles informent, elles expliquent, elles donnent là où d’autres prennent. Elles ont un ego qui travaille à la manière d’un muscle, et non d’un embarrassant attribut. On les aime avec des émojis en forme de cœurs, des petits bras musclés, des pouces levés, on salue leur « courage », leur « honnêteté », on les appelle par leur prénom parce qu’on se sent proche d’elles.
Franches, directes, c’est vrai qu’elles en jettent, avec chacune son style : le pragmatisme de la chancelière allemande Angela Merkel, les accents maternels de d’Erna Solberg et Jacinda Ardern, cheffes des gouvernements norvégien et néo-zélandais, les idées innovantes de l’Islandaise Katrin Jakobsdottir et de la jeune Finlandaise Sanna Marin, sans oublier l’assurance, le calme, la détermination de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen. Toutes s’appuient sur cette confiance qui les lie à leurs peuples respectifs. Mais les chiffres suivent-ils ? Leurs méthodes de femmes font-elles vraiment la différence dans la lutte contre le Covid-19 ?
Cliquez ici pour lire l’article publié par OBS le 19 avril 2020.
Par Elsa Vigoureux,
Ils tournent sur les réseaux sociaux, ces visages de femmes puissantes. Des « guerrières » célébrées pour leur manière de lutter contre le coronavirus. Elles ne mâchent pas leurs mots, elles informent, elles expliquent, elles donnent là où d’autres prennent. Elles ont un ego qui travaille à la manière d’un muscle, et non d’un embarrassant attribut. On les aime avec des émojis en forme de cœurs, des petits bras musclés, des pouces levés, on salue leur « courage », leur « honnêteté », on les appelle par leur prénom parce qu’on se sent proche d’elles.
Franches, directes, c’est vrai qu’elles en jettent, avec chacune son style : le pragmatisme de la chancelière allemande Angela Merkel, les accents maternels de d’Erna Solberg et Jacinda Ardern, cheffes des gouvernements norvégien et néo-zélandais, les idées innovantes de l’Islandaise Katrin Jakobsdottir et de la jeune Finlandaise Sanna Marin, sans oublier l’assurance, le calme, la détermination de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen. Toutes s’appuient sur cette confiance qui les lie à leurs peuples respectifs. Mais les chiffres suivent-ils ? Leurs méthodes de femmes font-elles vraiment la différence dans la lutte contre le Covid-19 ?
Cliquez ici pour lire l’article publié par OBS le 19 avril 2020.