France: violences sexistes et sexuelles en politique, à quand la fin de la zone de non-droit ?
Source: Libération
Il revient aux partis de décider de ce qui est acceptable, d’un point de vue politique, de la part de leurs membres, estiment des membres du PS, après l’affaire Quatennens. Ils proposent de créer une instance indépendante des formations de gauche chargée de sanctionner ces violences.
L’affaire Adrien Quatennens a remis au cœur de l’actualité le sujet des violences faites aux femmes en politique. Après la prise de parole de Céline Quatennens qui accuse son mari de «violences physiques et psychologiques» exercées depuis «plusieurs années» (Adrien Quatennens avait reconnu une gifle et un poignet saisi), le groupe parlementaire LFI, sous pression politique, a annoncé que le député du Nord «ne participera pas à l’activité du groupe» avant qu’une décision de justice soit rendue à son égard.
Pour nous, la réponse est claire : son retour prochain à l’Assemblée jetterait le discrédit sur la volonté des partis de gauche de lutter pied à pied contre les violences sexistes et sexuelles. L’écart entre la parole et les actes serait trop grand. Le volontarisme politique sur ces sujets ne saurait s’arrêter aux portes du Parlement. L’exemplarité n’est pas une option lorsque l’on est élu de la République.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Libération, le 2 décembre 2022.
Il revient aux partis de décider de ce qui est acceptable, d’un point de vue politique, de la part de leurs membres, estiment des membres du PS, après l’affaire Quatennens. Ils proposent de créer une instance indépendante des formations de gauche chargée de sanctionner ces violences.
L’affaire Adrien Quatennens a remis au cœur de l’actualité le sujet des violences faites aux femmes en politique. Après la prise de parole de Céline Quatennens qui accuse son mari de «violences physiques et psychologiques» exercées depuis «plusieurs années» (Adrien Quatennens avait reconnu une gifle et un poignet saisi), le groupe parlementaire LFI, sous pression politique, a annoncé que le député du Nord «ne participera pas à l’activité du groupe» avant qu’une décision de justice soit rendue à son égard.
Pour nous, la réponse est claire : son retour prochain à l’Assemblée jetterait le discrédit sur la volonté des partis de gauche de lutter pied à pied contre les violences sexistes et sexuelles. L’écart entre la parole et les actes serait trop grand. Le volontarisme politique sur ces sujets ne saurait s’arrêter aux portes du Parlement. L’exemplarité n’est pas une option lorsque l’on est élu de la République.
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