Les élues municipales doivent apprendre à se faire confiance
Source: Le Devoir
La politique municipale a des effets concrets sur une foule d’éléments du quotidien des citoyens. Parce que les femmes sont encore bien moindrement représentées que leurs homologues masculins au sein des conseils municipaux, celles désireuses de s’y faire une place doivent apprendre à se faire confiance. Plusieurs élues ont ouvert la voie en ce sens, mais il reste des préjugés à combattre.
C’est parce qu’elle s’était beaucoup investie pour faire installer un parc pour enfants et organiser la fête nationale que Marilyn Nadeau s’est fait demander en 2009, par le maire de Saint-Jean-Baptiste, de se présenter comme conseillère municipale.
« Il avait besoin d’une femme dans le conseil municipal, se souvient celle qui avait 33 ans et deux jeunes enfants lorsqu’elle s’est fait élire. Une fois en poste, mes collègues, qui étaient tous des hommes plus âgés que moi, me disaient qu’on me laisserait les affaires de fifilles ! »
Lorsqu’elle s’est présentée comme mairesse en 2013, elle en a dérangé certains qui ont même essayé de l’en dissuader. La veille des élections, alors qu’elle rentrait du travail et que ses enfants revenaient de l’école, l’un de ces hommes l’attendait sur sa galerie pour lui dire de laisser sa place parce que, comme mère de jeunes enfants, elle ne pourrait pas faire le travail.
La politique municipale a des effets concrets sur une foule d’éléments du quotidien des citoyens. Parce que les femmes sont encore bien moindrement représentées que leurs homologues masculins au sein des conseils municipaux, celles désireuses de s’y faire une place doivent apprendre à se faire confiance. Plusieurs élues ont ouvert la voie en ce sens, mais il reste des préjugés à combattre.
C’est parce qu’elle s’était beaucoup investie pour faire installer un parc pour enfants et organiser la fête nationale que Marilyn Nadeau s’est fait demander en 2009, par le maire de Saint-Jean-Baptiste, de se présenter comme conseillère municipale.
« Il avait besoin d’une femme dans le conseil municipal, se souvient celle qui avait 33 ans et deux jeunes enfants lorsqu’elle s’est fait élire. Une fois en poste, mes collègues, qui étaient tous des hommes plus âgés que moi, me disaient qu’on me laisserait les affaires de fifilles ! »
Lorsqu’elle s’est présentée comme mairesse en 2013, elle en a dérangé certains qui ont même essayé de l’en dissuader. La veille des élections, alors qu’elle rentrait du travail et que ses enfants revenaient de l’école, l’un de ces hommes l’attendait sur sa galerie pour lui dire de laisser sa place parce que, comme mère de jeunes enfants, elle ne pourrait pas faire le travail.