Non, les femmes politiques ne sont pas "naturellement" plus compétentes contre le coronavirus
Source: RTBF
Un article récent publié sur le site Amina, et repris sur le site de Forbes, explique que les pays dirigés par des femmes s’en sortent mieux dans leur gestion de la crise du COVID-19. Une opinion qui a été largement relayée à travers le monde.
Pour expliquer cette réussite, les articles mettent en avant les qualités de leurs dirigeantes dont ils affirment qu’elles sont spécifiques au genre féminin : honnêteté, esprit de décision et amour, entre autres. Cette approche essentialiste, qui donne aux femmes des caractéristiques qui seraient par essence féminines, prête à réflexion lorsqu’on analyse la gestion de cette crise par trois pays de ces pays.
Des femmes surqualifiées
Par contre, ce qui est vrai, c’est que les femmes doivent être meilleures pour accéder aux hautes sphères du pouvoir et sont tenues à des niveaux bien plus élevés de compétence que les hommes. Les femmes sont moins en mesure d’échouer comme le font les hommes ; il leur faut être deux fois meilleures qu’un homme pour être prise à moitié au sérieux. Il leur faut travailler deux fois plus dur et être surqualifiée pour obtenir un emploi à responsabilité. Pour se faire une place dans les lieux de pouvoir traditionnellement réservés aux hommes, les femmes doivent être meilleures qu’eux mais surtout, rien ne leur est pardonné, elles doivent faire et refaire leurs preuves, jour après jour.
Cliquez ici pour lire l’article publié par RTBF le 20 avril 2020.
Un article récent publié sur le site Amina, et repris sur le site de Forbes, explique que les pays dirigés par des femmes s’en sortent mieux dans leur gestion de la crise du COVID-19. Une opinion qui a été largement relayée à travers le monde.
Pour expliquer cette réussite, les articles mettent en avant les qualités de leurs dirigeantes dont ils affirment qu’elles sont spécifiques au genre féminin : honnêteté, esprit de décision et amour, entre autres. Cette approche essentialiste, qui donne aux femmes des caractéristiques qui seraient par essence féminines, prête à réflexion lorsqu’on analyse la gestion de cette crise par trois pays de ces pays.
Des femmes surqualifiées
Par contre, ce qui est vrai, c’est que les femmes doivent être meilleures pour accéder aux hautes sphères du pouvoir et sont tenues à des niveaux bien plus élevés de compétence que les hommes. Les femmes sont moins en mesure d’échouer comme le font les hommes ; il leur faut être deux fois meilleures qu’un homme pour être prise à moitié au sérieux. Il leur faut travailler deux fois plus dur et être surqualifiée pour obtenir un emploi à responsabilité. Pour se faire une place dans les lieux de pouvoir traditionnellement réservés aux hommes, les femmes doivent être meilleures qu’eux mais surtout, rien ne leur est pardonné, elles doivent faire et refaire leurs preuves, jour après jour.
Cliquez ici pour lire l’article publié par RTBF le 20 avril 2020.