Au Mali, les femmes luttent pour la paix
Source: Sputnik News
Elles sont sur le terrain et dans les bureaux, parlent et écrivent pour se faire entendre, mais on les voit à peine: au Mali, les femmes sont les actrices oubliées des initiatives pour ramener la paix, regrettent trois chefs d’ONG interrogées par Sputnik. En cause, notamment, le non-respect par le pays de ses engagements pour les droits des femmes.
Depuis 21 ans, Fatoumata Maïga milite dans l’Association des Femmes pour les Initiatives de Paix (AFIP), qui travaille dans toutes les régions du Mali «sur les questions liées à la paix et au développement». Quand on lui demande ce que font les femmes dans la recherche de solutions pour ramener la paix au Mali, en proie depuis 2012 à une crise complexe marquée notamment par des attaques djihadistes sanglantes et des massacres intercommunautaires, son constat est plutôt amer.
Bintou Founè Samaké Bouaré, juriste de formation, est défenseuse des droits humains et présidente de WILDAF-Mali (Women In Law and Development in Africa, soit «Femmes Droit et Développement en Afrique»), un réseau de promotion et de protection des droits des femmes. Saran Keïta Diakité, avocate au barreau du Mali, elle, préside le REPSFECO-Mali, le Réseau Paix et Sécurité des Femmes de l’espace CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest). Interrogées par Sputnik, toutes deux font la même observation que Fatoumata Maïga de l’AFIP.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Sputnik News le 17 Juillet 2019.
Elles sont sur le terrain et dans les bureaux, parlent et écrivent pour se faire entendre, mais on les voit à peine: au Mali, les femmes sont les actrices oubliées des initiatives pour ramener la paix, regrettent trois chefs d’ONG interrogées par Sputnik. En cause, notamment, le non-respect par le pays de ses engagements pour les droits des femmes.
Depuis 21 ans, Fatoumata Maïga milite dans l’Association des Femmes pour les Initiatives de Paix (AFIP), qui travaille dans toutes les régions du Mali «sur les questions liées à la paix et au développement». Quand on lui demande ce que font les femmes dans la recherche de solutions pour ramener la paix au Mali, en proie depuis 2012 à une crise complexe marquée notamment par des attaques djihadistes sanglantes et des massacres intercommunautaires, son constat est plutôt amer.
Bintou Founè Samaké Bouaré, juriste de formation, est défenseuse des droits humains et présidente de WILDAF-Mali (Women In Law and Development in Africa, soit «Femmes Droit et Développement en Afrique»), un réseau de promotion et de protection des droits des femmes. Saran Keïta Diakité, avocate au barreau du Mali, elle, préside le REPSFECO-Mali, le Réseau Paix et Sécurité des Femmes de l’espace CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest). Interrogées par Sputnik, toutes deux font la même observation que Fatoumata Maïga de l’AFIP.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Sputnik News le 17 Juillet 2019.