Quelle place pour les femmes dans les partis politiques ?
Source: L'Humanité
Aujourd’hui encore, les femmes font face à des discriminations dans le combat démocratique. Pour exemple, lors du dernier remaniement gouvernemental, aucune femme n’a été nommée à la tête d’un ministère régalien.
Les stéréotypes de genre restent dominants et nuisent à l’engagement des femmes. Elles sont encore cantonnées à des rôles secondaires.
Il y a de nombreux obstacles à l’engagement des femmes en politique. Ces obstacles sont deux ordres : certains sont liés au monde politique et d’autres sont les conséquences de la société patriarcale dans laquelle nous vivons. Or, il se trouve que le monde politique est un monde construit par les hommes et pour les hommes, et où les codes du patriarcat sont légion.
Aussi, le sentiment d’illégitimité, le sexisme, l’infériorisation, les violences sexuelles et sexistes, la présomption d’incompétence… sont souvent ce à quoi les femmes font face en s’engageant en politique. De fait, ces obstacles constituent de véritables freins à l’engagement des femmes et ont parfois pour conséquence d’en dissuader certaines.
Pour lutter contre cela, il est impératif de faire des organisations politiques des lieux où les femmes, mais aussi toutes les personnes socialement dominées (les personnes racisées, celles en situation de handicap, etc.), puissent s’épanouir dans leur engagement citoyen et militant. Dans cette perspective, les partis politiques – qui constituent les corps intermédiaires entre le peuple et les institutions – peuvent jouer un rôle clef. Une première piste pourrait peut-être consister en la mise en place de procédures efficaces pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles.
Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par L'Humanité, le 6 mars 2024.
Source image : L'Humanité
Aujourd’hui encore, les femmes font face à des discriminations dans le combat démocratique. Pour exemple, lors du dernier remaniement gouvernemental, aucune femme n’a été nommée à la tête d’un ministère régalien.
Les stéréotypes de genre restent dominants et nuisent à l’engagement des femmes. Elles sont encore cantonnées à des rôles secondaires.
Il y a de nombreux obstacles à l’engagement des femmes en politique. Ces obstacles sont deux ordres : certains sont liés au monde politique et d’autres sont les conséquences de la société patriarcale dans laquelle nous vivons. Or, il se trouve que le monde politique est un monde construit par les hommes et pour les hommes, et où les codes du patriarcat sont légion.
Aussi, le sentiment d’illégitimité, le sexisme, l’infériorisation, les violences sexuelles et sexistes, la présomption d’incompétence… sont souvent ce à quoi les femmes font face en s’engageant en politique. De fait, ces obstacles constituent de véritables freins à l’engagement des femmes et ont parfois pour conséquence d’en dissuader certaines.
Pour lutter contre cela, il est impératif de faire des organisations politiques des lieux où les femmes, mais aussi toutes les personnes socialement dominées (les personnes racisées, celles en situation de handicap, etc.), puissent s’épanouir dans leur engagement citoyen et militant. Dans cette perspective, les partis politiques – qui constituent les corps intermédiaires entre le peuple et les institutions – peuvent jouer un rôle clef. Une première piste pourrait peut-être consister en la mise en place de procédures efficaces pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles.
Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par L'Humanité, le 6 mars 2024.
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