Aux Etats-Unis, des camps d’entraînement pour les femmes politiques de demain
Source: Le Monde
Dans une salle où ordinateurs, carnets, professions de foi et gobelets de café envahissent les tables, une vingtaine de femmes se prêtent à un curieux exercice. Réparties en binômes, elles ont trois minutes chrono pour réussir une opération de porte-à-porte. Les rôles sont attribués – l’une incarne la candidate, l’autre une électrice râleuse qui hait la politique, mais peut se laisser convaincre – et la simulation commence. Dans un brouhaha collectif, chacune se lance dans un argumentaire éclair. « Si vous votez pour moi, je vous promets que vous verrez la différence. C’est important de voter au niveau local, c’est là que tout commence ! », s’évertue Marjorie Prophete, candidate au conseil municipal de Sugar Hill, Géorgie.
Le temps expiré, Ryanne Olsen, qui conduit l’atelier, sonde le groupe : « On part du principe que nos électeurs sont chaleureux, mais ce n’est pas toujours le cas ! » Les participantes prennent note, puis les scénarios s’enchaînent. Cette fois, elles doivent convertir un supporteur de Donald Trump, puis déjouer le piège d’une bavarde qui veut les attirer chez elle. Les mises en situation se font dans la bonne humeur, mais, ici, personne ne s’amuse. Toutes sont candidates démocrates pour des élections en 2020. Certaines visent un siège au Congrès, d’autres un mandat local, elles viennent du Tennessee, du Kansas, de Géorgie ou du Wisconsin, mais quasiment toutes font campagne pour la première fois.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Monde le 1 mars 2020.
Dans une salle où ordinateurs, carnets, professions de foi et gobelets de café envahissent les tables, une vingtaine de femmes se prêtent à un curieux exercice. Réparties en binômes, elles ont trois minutes chrono pour réussir une opération de porte-à-porte. Les rôles sont attribués – l’une incarne la candidate, l’autre une électrice râleuse qui hait la politique, mais peut se laisser convaincre – et la simulation commence. Dans un brouhaha collectif, chacune se lance dans un argumentaire éclair. « Si vous votez pour moi, je vous promets que vous verrez la différence. C’est important de voter au niveau local, c’est là que tout commence ! », s’évertue Marjorie Prophete, candidate au conseil municipal de Sugar Hill, Géorgie.
Le temps expiré, Ryanne Olsen, qui conduit l’atelier, sonde le groupe : « On part du principe que nos électeurs sont chaleureux, mais ce n’est pas toujours le cas ! » Les participantes prennent note, puis les scénarios s’enchaînent. Cette fois, elles doivent convertir un supporteur de Donald Trump, puis déjouer le piège d’une bavarde qui veut les attirer chez elle. Les mises en situation se font dans la bonne humeur, mais, ici, personne ne s’amuse. Toutes sont candidates démocrates pour des élections en 2020. Certaines visent un siège au Congrès, d’autres un mandat local, elles viennent du Tennessee, du Kansas, de Géorgie ou du Wisconsin, mais quasiment toutes font campagne pour la première fois.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Monde le 1 mars 2020.