En Afrique aussi, l’accès des femmes au pouvoir est central
Source: Le Monde
La socio-anthropologue Fatou Diop Sall dresse un état des lieux de cinquante ans de recherche sur la condition féminine.
La construction sociale des identités et rôles attribués aux hommes et aux femmes est questionnée par diverses disciplines, notamment les études de genre. Tout un ensemble de mécanismes et institutions sociales comme la famille, la culture et l’éducation les construisent en produisant des rapports inégalitaires entre les filles et les garçons. Etant une donnée liée au temps et à l’espace, ces relations peuvent être déconstruites pour évoluer vers l’égalité.
En Afrique, comme ailleurs, les études et recherches sur les femmes d’abord et celles qui ont porté sur le genre ensuite sont liées aux conséquences multiformes de l’ordre patriarcal qui régit les sociétés et nourrit l’imaginaire collectif, les représentations et les pratiques. Les études sur les femmes y sont très récentes. Menées, dans les années 1960, par des ethnologues occidentales, elles ont porté sur des monographies relatives aux systèmes de reproduction et à des problématiques connexes comme la fécondité, le mariage, la polygamie. Ces recherches ont identifié les femmes comme des mères et des épouses.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Monde le 06 avril 2018.
La socio-anthropologue Fatou Diop Sall dresse un état des lieux de cinquante ans de recherche sur la condition féminine.
La construction sociale des identités et rôles attribués aux hommes et aux femmes est questionnée par diverses disciplines, notamment les études de genre. Tout un ensemble de mécanismes et institutions sociales comme la famille, la culture et l’éducation les construisent en produisant des rapports inégalitaires entre les filles et les garçons. Etant une donnée liée au temps et à l’espace, ces relations peuvent être déconstruites pour évoluer vers l’égalité.
En Afrique, comme ailleurs, les études et recherches sur les femmes d’abord et celles qui ont porté sur le genre ensuite sont liées aux conséquences multiformes de l’ordre patriarcal qui régit les sociétés et nourrit l’imaginaire collectif, les représentations et les pratiques. Les études sur les femmes y sont très récentes. Menées, dans les années 1960, par des ethnologues occidentales, elles ont porté sur des monographies relatives aux systèmes de reproduction et à des problématiques connexes comme la fécondité, le mariage, la polygamie. Ces recherches ont identifié les femmes comme des mères et des épouses.
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