Les femmes présidentes plus sévèrement jugées que leurs homologues masculins
Source: Slate
De Salomé Zourabichvili en Géorgie à Kolinda Grabar-Kitarović en Croatie, en passant par Sahle-Work Zewde en Éthiopie ou Tsai Ing-wen à Taïwan, petit à petit, de plus en plus de pays élisent une femme pour cheffe d’État, même s'il faudra encore une bonne cinquantaine d'années avant une parité totale à l'échelle mondiale.
Mais, une fois élues, les ennuis commencent: ces présidentes doivent affronter des stéréotypes de genre particulièrement tenaces. «En moyenne, les dirigeantes entrent en fonction avec moins de soutien que les dirigeants masculins et leurs soutiens s'érodent plus rapidement. Le public peut retirer rapidement et fortement son appui aux femmes dirigeantes à la suite de l'échec des politiques en matière de sécurité et de corruption publique», confie Ryan Carlin, professeur agrégé de sciences politiques à l’université de Géorgie aux États-Unis, auteur d’un rapport sur le sujet.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Slate le 7 mai 2019.
De Salomé Zourabichvili en Géorgie à Kolinda Grabar-Kitarović en Croatie, en passant par Sahle-Work Zewde en Éthiopie ou Tsai Ing-wen à Taïwan, petit à petit, de plus en plus de pays élisent une femme pour cheffe d’État, même s'il faudra encore une bonne cinquantaine d'années avant une parité totale à l'échelle mondiale.
Mais, une fois élues, les ennuis commencent: ces présidentes doivent affronter des stéréotypes de genre particulièrement tenaces. «En moyenne, les dirigeantes entrent en fonction avec moins de soutien que les dirigeants masculins et leurs soutiens s'érodent plus rapidement. Le public peut retirer rapidement et fortement son appui aux femmes dirigeantes à la suite de l'échec des politiques en matière de sécurité et de corruption publique», confie Ryan Carlin, professeur agrégé de sciences politiques à l’université de Géorgie aux États-Unis, auteur d’un rapport sur le sujet.
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