Maroc : les femmes en colère contre le gouvernement El Othmani
Source: Le 360
La femme est sous-représentée dans les centres de prise de décision au sein de l’Administration. Sur dix nominations aux hauts postes de responsabilité au sein du gouvernement, seul un poste est réservé aux femmes.
Les femmes sont victimes d’une «exclusion systématique» des hauts postes de responsabilité. C’est un constat dressé par l’ADFM (association démocratique des femmes du Maroc), rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 14 janvier. En effet, sur les 1.160 postes de hautes fonctions attribués par l’actuel gouvernement, seuls 137 sont revenus aux femmes. Ce qui représente à peine 11,8%, précise le quotidien.
En dépit de ces «chiffres honteux», poursuit le journal, le gouvernement n’a pas prévu de mesures pour remédier à cette situation lors de la présentation au Parlement du projet de loi organique 57-20. Ce texte, qui modifie et complète la loi organique 02-12 relative à la nomination aux fonctions supérieures, ne prévoit aucunement, en effet, d'actions concrètes pour encourager la nomination des cadres féminins à ces postes de responsabilité.
Selon Khadija Rebbah, membre de l’association, il est rare qu’une femme fasse partie de la liste des nominations validée par le gouvernement presque chaque jeudi.
Cliquez ici pour écouter l’interview publié par Le 360 le 13 janvier 2021.
La femme est sous-représentée dans les centres de prise de décision au sein de l’Administration. Sur dix nominations aux hauts postes de responsabilité au sein du gouvernement, seul un poste est réservé aux femmes.
Les femmes sont victimes d’une «exclusion systématique» des hauts postes de responsabilité. C’est un constat dressé par l’ADFM (association démocratique des femmes du Maroc), rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 14 janvier. En effet, sur les 1.160 postes de hautes fonctions attribués par l’actuel gouvernement, seuls 137 sont revenus aux femmes. Ce qui représente à peine 11,8%, précise le quotidien.
En dépit de ces «chiffres honteux», poursuit le journal, le gouvernement n’a pas prévu de mesures pour remédier à cette situation lors de la présentation au Parlement du projet de loi organique 57-20. Ce texte, qui modifie et complète la loi organique 02-12 relative à la nomination aux fonctions supérieures, ne prévoit aucunement, en effet, d'actions concrètes pour encourager la nomination des cadres féminins à ces postes de responsabilité.
Selon Khadija Rebbah, membre de l’association, il est rare qu’une femme fasse partie de la liste des nominations validée par le gouvernement presque chaque jeudi.
Cliquez ici pour écouter l’interview publié par Le 360 le 13 janvier 2021.