Plaidoyer et lobbying
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Phu Yên (VNA) – L’Union des femmes de la province de Phu Yên (Centre) et l’APHEDA (Australian People for Health, Education and Development Abroad) ont organisé mardi 13 août un séminaire pour rechercher des mesures pour promouvoir le rôle des femmes dirigeantes, gestionnaires et députées élues.
Ce séminaire faisait partie du projet de promotion de l’égalité des sexes et de renforcement des capacités des femmes en politique financé par les gouvernements d’Irlande et d’Australie et l’APHEDA.
Le projet, qui durera d’octobre 2021 à septembre 2026, vise à aider les localités cibles de Phu Yên, Hai Duong, Bac Kan et Hai Phong à augmenter la proportion de femmes dans les organismes élus par le peuple, contribuant ainsi à atteindre les objectifs relatifs à l’égalité générale et au développement durable.
Les participants à l’atelier ont également souligné la nécessité d’intensifier le travail de communication pour sensibiliser le public à l’égalité des sexes et ont évoqué la formation et la planification du personnel.
L’ambassadeur adjoint d’Irlande, Conor Finn, a souligné la coopération entre les gouvernements irlandais, australien et vietnamien en matière d’égalité des sexes, affirmant que dans le cadre du projet susmentionné, 154 activités ont été mises en œuvre, ciblant plus de 7.000 personnes.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Vietnam Plus le 13 août 2024.
Source image: Vietnam Plus
Du 23 au 25 juillet 2024, un atelier de renforcement de capacités des femmes malgaches en leadership, communication et plaidoyer s’est tenu, à Ilo Ambohidratrimo, sous l’initiative du PNUD à travers le projet de Renforcement des processus électoral et démocratique à Madagascar (RPEDEM) en collaboration avec le projet MAHASAKY, sur financement de l’UN Peace Building Fund (UNPBF) et de l’Australian Aid.
La session a rassemblé une trentaine de femmes issues du milieu associatif engagées dans la mobilisation, la défense des droits des femmes et la surveillance électorale comme l’Observatoire SAFIDY, la Commission Électorale Nationale Indépendante, African Women Leadership Network (AWLN) Madagascar, le Conseil National des Femmes à Madagascar (CNFM) a participé à cette session. L'objectif était de doter ces femmes leaders des outils nécessaires pour renforcer leur leadership, améliorer leurs compétences en communication et en plaidoyer, et ainsi favoriser une participation plus active et plus efficace à la vie politique.
Les participantes ont bénéficié des partages de trois experts internationaux en Genre et inclusivité, en prévention de conflits électoraux et en cadre juridique international électoral, ainsi qu’en mobilisation des ressources pour les femmes candidates.
Dans le contexte électoral de Madagascar, tenant compte les prochaines élections communales prévues d’ici la fin de l’année, on dénote l’avancée timide de la participation politique des femmes malgaches lors des dernières élections législatives. Mme Diffo TSAFACK Georgette Elise, experte en genre venant de Cameroun a avancé l’importance de l’implication de la femme africaine, dans la politique afin de renforcer la cohésion sociale.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par le PNUD le 25 juillet 2024.
Le Portail de l’Inclusion est un référentiel en ligne unique et un centre d'informations mondiales qui présente exclusivement les dispositions des cadres législatifs nationaux - constitutions, lois sur les partis politiques et lois électorales - concernant l'inclusion des femmes, des jeunes, des minorités ethniques et des peuples autochtones, des personnes handicapées et des personnes LGBTQIA+. Aborder les divers facteurs qui reproduisent l'exclusion et entravent l'agenda de ne laisser personne de côté est essentiel pour le développement démocratique. Le Portail propose des aperçus par pays ou une vue comparative mondiale de la prévalence des dispositions stipulées sur l'inclusion politique des personnes traditionnellement/historiquement marginalisées.
Le Portail est une ressource/un outil destiné à inspirer les décideurs politiques, les acteurs et praticiens de la démocratie, les organisations de la société civile (OSC) et d'autres acteurs non étatiques à relever les défis de l'inclusion dans la démocratie. De plus, le Portail de l'Inclusion renforcera le soutien consultatif technique d'International IDEA pour renforcer les processus et institutions de développement de la démocratie inclusive.
Les informations présentées résultent de la revue par International IDEA de plusieurs législations et du suivi continu des dispositions des cadres législatifs nationaux. Le Portail de l’Inclusion est mis à jour pour présenter les informations au 31 mars 2024. Les informations présentées sur le Portail de l’Inclusion seront régulièrement mises à jour en réponse aux changements futurs. Bien qu'International IDEA s'efforce de garantir l'exactitude et la présentation d'informations fondées sur la connaissance, le contenu pourrait ne pas refléter les informations les plus récentes si des changements se produisent mais ne sont pas encore connus.
Cliquez ici pour accéder au Portail de l’Inclusion complet, propulsé par International IDEA.
Le réseau Élues locales se lance ce 15 mai dans la Somme, afin de soutenir et de valoriser les femmes engagées en politique. Pourquoi est-ce nécessaire ? Comment y parvenir ? L'ambassadrice du réseau Anne Jouanjean témoigne sur France Bleu Picardie.
Les femmes à la petite enfance et les hommes aux finances : les rôles sont souvent bien tranchés au sein des mairies, des communautés de communes et autres collectivités locales. Le réseau "Élues locales" veut changer la donne dans la Somme à partir de ce 15 mai. Son ambassadrice Anne Jouanjean, conseillère municipale à Fontaine-sur-Somme, répond aux questions de France Bleu Picardie.
Écoutez ici l'émission complète publiée par France Bleu le 15 mai 2024.
Source image: France Bleu
Afrique Renouveau : Quelles sont les meilleures pratiques que vous aimeriez partager avec d'autres pays en ce qui concerne le travail de votre gouvernement pour l'autonomisation des femmes ?
Dr Mahoi : Tout le monde sait ce que nous avons vécu en Sierra Leone - guerre, Ebola, glissements de terrain, inondations, etc. Dans tous ces cas, ce sont les femmes qui ont le plus souffert, mais nous nous sommes relevés. Aujourd'hui, nous veillons à ce que l'autonomisation des femmes soit au cœur du développement.
Nous avons ratifié de nombreux accords internationaux tels que la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), le Protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique, également connu sous le nom de Protocole de Maputo, et la Déclaration de Pékin, etc. Nous sommes donc sur la bonne voie en ce qui concerne la transposition de ces traités et la mise en œuvre de nos mandats et obligations en tant que pays.
Sur le plan national, nous avons adopté de nombreuses lois relatives au genre, telles que la loi de 2007 sur la dévolution des successions, la loi de 2007 sur la violence domestique et la loi de 2009 sur le mariage et le divorce coutumiers. Pour moi, ces lois sont dépassées, même si elles constituaient à l'époque des pas dans la bonne direction.
Ces dernières années, nous avons revu certaines de ces lois et nous essayons de combler les lacunes existantes. Par exemple, en 2019, nous avons révisé la loi sur les infractions sexuelles de 2012, afin d'imposer des peines plus sévères aux auteurs de violences sexuelles. Le président Julius Maada Bio a démontré sa passion pour le bien-être des femmes en déclarant en 2019 l'état d'urgence pour les viols et les violences sexuelles.
Nous avons mis en place un tribunal type pour les infractions sexuelles afin de juger les cas de violence sexuelle à l'encontre des mineurs et d'imposer des sanctions sévères. Ces affaires font désormais l'objet d'une procédure accélérée. Nous avons promulgué la loi sur l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (GEWE) en 2022, afin de réaffirmer notre engagement en faveur de l'autonomisation des femmes et des filles. Nous avons également adopté la loi sur les droits fonciers coutumiers, qui garantit aux femmes le droit de posséder, de détenir, d'utiliser et d'hériter des terres.
Tous ces efforts se traduisent par des résultats tangibles.
Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par les Nations Unies Afrique Renouveau le 30 avril 2024.
Image: Nations Unies Afrique Renouveau
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En Tunisie, le numérique est un outil à double tranchant pour la cause des femmes. Après la révolution de 2011, les réseaux sociaux ont aidé à libérer la parole avec le mouvement EnaZeda, sorte de #MeToo tunisien, ou encore l'appel à se mobiliser pour les droits des femmes, qui passent souvent par les plateformes numériques. Mais le web est aussi devenu le lieu de reproduction des violences basées sur le genre, notamment pour les activistes ou les femmes se lançant dans la politique. Au point où une coalition d'associations veut sensibiliser contre ces actes.
Activiste depuis la révolution de 2011, militante féministe, Asrar Ben Jouira a été prise à partie par des trolls sur Internet de nombreuses fois. Cela à cause de ses positions politiques, jusqu'à devenir la cible constante du cyberharcèlement.
Cette violence l'a forcée à changer sa façon d'utiliser les réseaux sociaux : « Par exemple, quand je vais quelque part, je ne mets pas les photos sur les réseaux sociaux. Alors qu'avant, je mettais des "stories" même si c'était une fête ou un évènement. J'ai tout arrêté par peur d'être attaquée. J'évite aussi certains statuts et je me relis dix fois avant de publier. C'est un peu comme si je me censure, finalement. »
Hayet Ahlemi, une ex-vice-présidente de conseil municipal à Kasserine, au centre-ouest du pays, a été victime d'attaques sur les réseaux sociaux en 2021 après avoir voulu dénoncer une affaire de corruption. « C'est allé très loin après que j'ai porté plainte dans cette affaire qui mettait en cause la gestion des biens publics au sein de la municipalité : un conseiller municipal m'a giflée devant tout le monde, et ensuite, le harcèlement a commencé sur le Net, raconte-t-elle. On a attaqué mon apparence physique, on m'a traitée de non-croyante et de mauvaise musulmane... »
Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par RFI, le 22 avril 2024.
Source image : RFI