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Plaidoyer et lobbying

Des ressources seront offertes dans les prochains mois pour inciter les femmes à se présenter aux élections municipales l’an prochain.

Le projet appelé Run Where You Are, ou Engagez-vous chez vous vise à donner à davantage de femmes et de personnes de diverses identités de genre en Ontario les moyens d’envisager un avenir en politique municipale.

La présidente de l’organisme Leadership féminin Prescott-Russell, Marie-Noëlle Lanthier, explique que c’est le fruit du travail du regroupement Municipal Campaign School.

Il a été formé à la suite d’un forum sur la santé démocratique organisé par l’Association des municipalités de l’Ontario (AMO).

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Entre les relents d’urine dans les couloirs de métro, les hommes qu’on voit se soulager derrière un arbre pendant la balade du dimanche et les interminables files d’attente devant les toilettes pour femmes, les façons de faire pipi en disent long sur la place de chacun dans l’espace public. Et il y a de quoi être agacé.

Aucun citadin n’a envie de vivre cloîtré entre quatre murs. Il y a tant de choses à découvrir en ville : les marchés aux puces et les parcs débordant d’animation, la nouvelle épicerie du coin de la rue, le glacier italien qui nous fait de l’œil depuis des lustres. Alors le dimanche, quand il fait beau, chacun sort flâner en famille ou entre amis, et déambuler à travers les rues en observant ses congénères.

Mais tôt ou tard, une petite phrase vient gâcher la fête, quelques mots impérieux dont l’énoncé déclenche irrémédiablement une quête banale et effrénée : “Il faut que j’aille faire pipi.” Car les glaces à l’italienne et les bières en terrasse n’ont plus vraiment la même saveur avec une vessie pleine.

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"La voix des femmes", c’est le nom d'une station de radio 100% féminine qui vient de naître à Bangui en Centrafrique. Dans son émission quotidienne, Ornella Antombi interagit en direct avec les auditrices et les auditeurs bien sûr.  

"L’animation c’est ma passion. Quand j'anime comme ça, je me sens forte. Et quand mes auditeurs appellent pour donner leur point de vue par rapport à des animations thématiques que je crée, ça fait ma force. Et c'est un plaisir pour moi d'échanger avec le public."

Pour arriver à cette révolution positive, Flora Sandrine Mbagna coordonne chaque étape des activités qui font la radio. Alors que le pays s’achemine vers les échéances électorales elle a une mission, celle de la participation politique des femmes.

"C'est une radio comme tout autre radio. On traite tous les sujets mais beaucoup plus basés sur les femmes. En dehors de cela, les femmes qui passent le plus souvent à la radio traitent des sujets politiques, économiques, des sujets de société et ceux liés aux violences basées sur le genre."  

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« Nous partageons les données parce qu’elles sont très importantes », explique Juma Haji Juma, présentateur radio, travaillant pour la radio Tumbatu FM de Zanzibar. Cette station de radio communautaire diffuse depuis 2024 un segment mensuel consacré aux violences basées sur le genre et elle communique des statistiques sur les cas signalés dans la région. « Lorsque les informations sont étayées par des données, elles ont plus de poids et elles incitent à trouver de bonnes solutions ensemble. »

Il est indispensable de comprendre toute l'étendue d'un problème pour concevoir des solutions efficaces. Les inégalités entre les sexes n’échappent pas à la règle. Toute la difficulté réside dans le fait que malgré leur demande initiale de données factuelles, les décideurs investissent dans ce domaine en dernier lieu.

ONU Femmes et ses partenaires ont investi plus de 80 millions de dollars US dans le Programme Women Count (« Les femmes comptent ») depuis 2016, et ont ainsi adopté une approche radicalement différente, démontrant combien la collecte, l’utilisation et le partage de données sur le genre permettent d’engager des actions mieux ciblées, aboutissant à des effets plus transformateurs.

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Le mardi 11 juin 2025, la commission des Affaires européennes a examiné et adopté la proposition de résolution européenne présentée par Mme Caroline Yadan (Horizons, Paris) et plusieurs de ses collègues, visant à condamner la politique de ségrégation imposée aux femmes afghanes par le régime des Talibans et prendre des mesures appropriées pour mettre un terme aux atteintes à leurs droits fondamentaux.

Face à l’invisibilisation croissante des femmes dans la société afghane et aux atteintes massives à leurs droits fondamentaux, la proposition de résolution souligne l’urgence d’une mobilisation européenne. Elle rappelle les engagements internationaux de la France en matière de défense des droits humains et l’attachement de notre diplomatie à l’égalité entre les femmes et les hommes.

La résolution condamne les violences systématiques commises à l’encontre des femmes et jeunes filles afghanes, assimilables à un crime contre l’humanité selon le Statut de Rome, et appelle à la reconnaissance des Talibans comme organisation terroriste au niveau européen. Elle invite le gouvernement français à œuvrer, avec ses partenaires de l’Union, à la saisine de la Cour pénale internationale, à renforcer l’accueil des femmes persécutées, et à poursuivre l’aide humanitaire à destination des populations civiles, en particulier des femmes.

La proposition de résolution européenne a été adoptée et renvoyée à la commission des Affaires européennes, saisie au fond. 

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L'appréhension d'annoncer sa grossesse au bureau vient parfois ternir la joie de devenir mère. Malgré l'évolution des mentalités, le congé maternité est encore trop souvent perçu comme une absence pénalisante pour les femmes qui occupent des postes à responsabilités : 75% d'entre elles considèrent qu'avoir un enfant freine leur évolution professionnelle. Qu'en est-il alors de celles qui rêvent de faire carrière en politique ? 

Aurore Bergé, ministre chargée de l'égalité entre les hommes et les femmes fait partie de ces femmes qui ont choisi de cacher leur grossesse par craintes des conséquences politiques. En 2022, alors qu'elle est enceinte de son premier enfant, la députée veut candidater à la présidence du groupe En Marche. Redoutant que sa maternité ne joue contre elle, elle ne révèle sa grossesse qu'après avoir remporté l'élection. Elle assurera ses fonctions sans interruption, jusqu'au terme de sa grossesse. 

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