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Élections

Le 18 juillet, le Groupe du partenariat entre hommes et femmes de l'UIP et l'Assemblée nationale du Nigéria ont organisé une séance d'information en ligne sur l'autonomisation politique des femmes afin de promouvoir la participation des femmes au parlement en vue des élections de 2023 au Nigéria. Vingt personnes y ont participé, dont des parlementaires, hommes et femmes, du Nigéria, du Bénin, des Émirats arabes unis et de l'Ouzbékistan, des représentants du Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (Comité CEDEF), de la société civile, du Gouvernement, du monde universitaire et de la commission électorale.

L'UIP soutient l'Assemblée nationale nigériane dans le domaine de l'égalité des sexes et de la participation politique des femmes depuis 2020. Après les élections législatives de 2019, le Sénat nigérian a élu 8 femmes (7,34 %) sur 109 membres et la Chambre des représentants n'a élu que 13 femmes (3,61 %) sur 360 membres. Ces chiffres sont bien en deçà de la moyenne mondiale de 26,1 % de femmes au parlement, et de l'objectif de parité entre les sexes.

Cliquez ici pour lire larticle publié par L’Union interparlementaire, le 2 août 2022.

La leader du mouvement nationaliste Fratelli d'Italia pourrait succéder à Mario Draghi à la présidence du Conseil, à l'issue des élections de fin septembre. Giorgia Meloni deviendrait également la première femme à accéder à ce poste

"En toute conscience, je pense pouvoir diriger un gouvernement", s'est-elle enflammée mardi soir pendant son premier grand meeting électoral Giorgia Meloni, la cheffe du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia (FDI), qui caracole en tête des sondages en vue des législatives du 25 septembre.

Malgré son passé au sein des sphères post-fascistes et ses déclarations polémiques, cette Romaine de 45 ans est donnée favorite pour devenir la première femme à diriger un gouvernement de l'Histoire italienne à l'issue des prochaines élections.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Euronews, le 23 août 2022.

Malgré ces avancées réelles, la parité est loin d’être conquise. Depuis l’élection de la première femme au Parlement en 1969, le paysage politique au Kenya est resté majoritairement masculin.

Les Kényanes ont réalisé une percée historique lors des élections générales du 9 août, décrochant notamment 26 sièges de députées sur les 351 que compte le Parlement, synonymes d’un pas supplémentaire vers la parité. La campagne avait déjà été atypique avec un nombre record de candidates, dont trois figurant comme colistières des quatre prétendants à la présidence.

Mardi dernier, 22,1 millions d’électeurs devaient choisir leur nouveau président, ainsi que 290 députés, 47 sénateurs, 47 gouverneurs de comté et 1 450 membres des assemblées de comtés. Parmi les 16 100 candidats, les Kényans ont élu 26 députées, contre 23 en 2017, sept gouverneures, contre trois en 2017, et trois sénatrices pour une chambre haute qui en compte 67.

Cliquez ici pour lire larticle publié par Le Monde, le 17 août 2022.


Il n’y aura jamais eu autant de femmes candidates. Et tout indique qu’un nombre sans précédent de femmes siègeront comme députées.

J’ai croisé les listes de candidatures avec les sondages et les projections de sièges du site Qc1251. Il en ressort que les femmes ne sont plus affectées à des circonscriptions perdues d’avance. C’est particulièrement vrai pour Québec solidaire (QS) et la Coalition avenir Québec (CAQ).

De nombreuses politiciennes et organisatrices électorales m’ont déjà raconté la même chose : il serait plus difficile de convaincre une femme de se lancer en politique. Agir en amont est donc crucial. Plus il y aura de candidates, plus il devrait y avoir de députées et de ministres..

Cliquez ici pour lire larticle publié par La Presse, le 10 août 2022.


Le scrutin de mardi voit un nombre record de candidates se présenter. Parmi elles, Martha Karua, colistière de Raila Odinga, qui a fait son trou dans un milieu politique ultra machiste avec son franc-parler et son combat pour l’égalité.

Il est plus facile d’apercevoir Martha Karua dressée sur le siège d’une voiture, le poing haut, la voix claire, au milieu de la foule d’un rassemblement politique à Nairobi, que de s’asseoir quelques minutes avec elle pour discuter. Depuis sa nomination, le 16 mai, comme colistière de Raila Odinga, l’un des deux candidats majeurs aux élections présidentielle, législatives et locales de ce mardi, elle a sillonné le pays quasiment tous les jours. L’impact de sa campagne se fait déjà sentir dans les sondages en faveur de l’alliance politique Azimio la Umoja que l’avocate des droits humains a rejointe en mars avec le parti social-démocrate qu’elle dirige, la Coalition nationale arc-en-ciel (Narc).

Cliquez ici pour lire larticle publié par Libération, le 8 août 2022.

Le 9 août prochain, les Kényans sont appelés aux urnes pour des élections générales. Comment abordent-ils cette échéance ? Quel bilan tirent-ils des deux mandats d’Uhuru Kenyatta et qu’attendent-ils de son successeur ? Les correspondants et envoyés spéciaux de RFI ont sillonné le pays pour une série de reportages. Ce jeudi 28 juillet, RFI se penche sur la place des femmes dans le paysage politique. La candidature de Martha Karua à la vice-présidence marque un tournant, mais les obstacles pour les femmes restent nombreux. Reportage à Lamu, île réputée conservatrice de la côte kényane, où pour la première fois une femme est candidate au poste de gouverneure.

Foulard bleu et blanc sur la tête, bras croisés, la mine déterminée, Omar Umra pose fièrement sur son affiche de campagne. Derrière elle, Julius Ndegwa, un homme, un ancien député. Il a accepté d’être son colistier, une image inhabituelle dans la conservatrice île de Lamu, mais plus pour longtemps, espère la candidate : « C'est amusant parce que c’est banal dans la vie que les femmes soient devant, puisqu’elles sont les piliers de nos communautés. Mais pas en politique. Que se passe-t-il en cours de route ? Beaucoup de mauvaise éducation… Donc, pour moi, c’est une campagne très excitante... D’être en première ligne pour montrer que c’est là que les femmes doivent être ! ».

Cliquez ici pour lire larticle publié par RFI, le 28 juillet 2022.