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Élections

Depuis sa transition d’un parti unique vers un système démocratique multipartite entamée il y a plus de trente ans la Mongolie a connu neuf élections législatives. Suite à l’adoption de la Constitution de 1992 le système politique mongol est semi-présidentiel : le premier ministre et le président sont élus séparément tous les quatre ans. Le mandat du président actuel, Ukhnaagiin Khürelsükh, court jusqu’en juin 2027. Dans ce système, le Parlement et le premier ministre cumulent plus de pouvoirs que le président, ce qui rend les élections législatives particulièrement importantes.

Les dernières en date se sont tenues le 28 juin 2024. Il s’agissait des premières élections depuis la réforme de mai 2023 qui a fait passer le Parlement monocaméral, appelé le Grand Khoural, de 76 à 126 sièges. 78 sièges étaient soumis à un scrutin majoritaire et 48 sièges étaient désignés à la proportionnelle. Que disent les résultats de ce scrutin, et la campagne préalable, de l’état de ce pays grand comme trois fois la France et peuplé d’à peine un peu de plus de 3 millions d’habitants, coincé entre deux masses immenses, celles de la Russie et de la Chine ?

Un rôle croissant pour les femmes en politique

Bien qu’il ne soit pas sans défaut, le système actuel a permis des transitions pacifiques de pouvoir, une vraie compétition multipartite et une hausse régulière du taux de représentation des femmes. Celles-ci n’étaient que trois à concourir lors des premières élections démocratiques, en 1992. Aux élections de juin 2024, elles représentaient 39 % de l’ensemble des candidatures. Avec 32 élues, elles composent dorénavant un peu plus du quart du nouveau Parlement (contre 14,4 % en 2012 et 17,1 % en 2020). La progression est réelle. La loi requiert un taux de candidatures féminines d’au moins 30 %. Il est prévu que le taux passe à 40 % en 2028.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par The Conversation le 23 juillet 2024.

Source image: The Conversation

 

Pour les femmes, le désistement de Joe Biden et la candidature de Kamala Harris à la Maison-Blanche sont une chance de se voir représentées à la tête du pays. L’annonce a galvanisé les milieux féminins, notamment afro-américains.

Les Etats-Unis ont élu un Afro-Américain à la Maison-Blanche en 2008 et 2012. Peuvent-ils élire la première femme à la présidence américaine en 2024? La question se pose pour la première fois depuis 2016 quand Hillary Clinton avait échoué à conquérir le Bureau ovale. Aujourd’hui, c’est Kamala Harris qui incarne les espoirs de plusieurs générations de femmes et de féministes outre-Atlantique. Ayant obtenu lundi le soutien de suffisamment de délégués pour être sûre de remporter l’investiture démocrate, la Californienne de 59 ans a déjà reçu le soutien de la Reproductive Freedom for All, une organisation qui milite pour le droit à l’avortement, de l’Emily’s List et de Planned Parenthood, qui défendent elles aussi le droit des femmes à disposer de leur corps comme elles l’entendent.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Le Temps le 23 juillet 2024.

Source image: Le Temps

 

Seules 208 femmes siégeront à l’Assemblée nationale, soit à peine plus d’un tiers de l’ensemble des députés. C’est la deuxième fois consécutive que la part de femmes au Palais-Bourbon recule.

Après avoir siégé à peine deux ans, les députés ont été renouvelés lors des élections législatives anticipées qui ont suivi la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président de la République, Emmanuel Macron. Les 577 nouveaux députés se réuniront le 18 juillet pour la première session de cette XVIIe législature. Si cet Hémicycle a la particularité de ne donner aucune majorité politique franche, sa photo d’identité reste similaire au précédent : les femmes y sont peu représentées, contrairement aux cadres.

Avec 36 % de femmes, la parité recule encore plus

Seules 208 femmes, contre 369 hommes, siégeront à l’Assemblée nationale, soit à peine plus d’un tiers (36 %) de l’ensemble des députés. C’est la deuxième fois consécutive que la part de femmes au Palais-Bourbon recule : de 224 députées en 2017, il n’y en avait déjà plus que 215 en 2022.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Le Monde le 9 juillet 2024..

Source image: Le Monde

 

Le compte n'y est pas : sur les 4 009 candidats aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet, 41,1% seulement sont des femmes. Ce scrutin, organisé dans la précipitation, n'aura donc pas favorisé la féminisation de la vie parlementaire. La présence des femmes à l'Assemblée nationale risque d'être réduite, alors même qu'elles ne représentaient que 37,3% de l'hémicycle sortant, un chiffre déjà en recul par rapport à 2017.

Or, depuis le 6 juin 2000, une loi prévoit une sanction financière pour les formations qui ne présentent pas 50% de candidats de chaque sexe aux législatives, rappelle le site Vie publique. Tour d'horizon, parti par parti.

LFI, seule formation à atteindre la parité

D'après la typologie des candidats établie par franceinfo, seule La France insoumise atteint quasiment la parité. Le parti a en effet investi 116 femmes pour 117 hommes. A l'inverse, c'est au sein des membres des Républicains ayant suivi Eric Ciotti dans son alliance avec le RN que les femmes sont le moins représentées, avec 11 femmes candidates pour 52 hommes.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par France Info le 28 juin 2024.

Image par France Info

 

Bienvenue dans le nouveau MOOC du Knight Center, “Liberté d’expression, intelligence artificielle et élections”,organisé par le Knight Center for Journalism in the Americas en partenariat avec l’UNESCO, le PNUD et avec le soutien de la Division de l’Assistance Électorale (EAD) du Département des Affaires Politiques et de Consolidation de la Paix (DPPA).

Pendant ce cours en ligne ouvert à tous de 4 semaines, qui se tiendra au cours du mois d’avril 2024, les participants apprendront et exploreront le monde fascinant et en constante évolution de la technologie et de la démocratie, en particulier l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté d’expression lors des élections. 

S’inscrire sur la plateforme est facile. Veuillez suivre ces étapes :

  • Créez un compte sur notre plateforme d’enseignement Journalism Courses. Même si vous avez déjà suivi un cours avec nous auparavant, il se peut que vous ayez besoin de créer un nouveau compte. Vérifiez si votre nom d’utilisateur et votre mot de passe précédents fonctionnent avant de créer un nouveau compte.
  • Attendez une confirmation dans votre e-mail indiquant que votre compte a été créé. Si vous ne recevez pas cela, vérifiez votre dossier de courriers indésirables.
  • Une fois votre compte créé et confirmé, veuillez cliquer sur le lien suivant pour vous inscrire : https://www.kccourses.org/enrol/index.php?id=125
  • Cliquez sur “S’inscrire” pour vous inscrire au cours. Vous pourrez accéder au cours dans le menu “Mes Cours” en haut de la page.
  • Après avoir terminé votre inscription, vous aurez un accès immédiat au cours et recevrez également un e-mail de confirmation.

Qui peut s’inscrire ? (A qui s’adresse ce cours ?)

  • Les praticiens et les régulateurs électoraux. 
  • Les journalistes et les professionnels des médias. 
  • Les organisations de la société civile travaillant dans le domaine des élections, des droits de l’homme et de l’égalité entre les genres.
  • Les étudiants et les éducateurs.
  • Les électeurs et les citoyens désireux de comprendre l’IA et son impact sur la démocratie.

Cliquez ici pour vous inscrire.

Plaintes et colère, contestations et indignations des femmes au lendemain de la publication des résultats des élections législatives nationales et provinciales .

Qu’en est-il de la participation de la femme lors des élections de 2023 ? Est-ce que les droits de cette dernière ont été respectés ? Toutes ces questions ont fait l’objet d’une journée d’évaluation-postélectorale le vendredi 9 février 2024 à Kinshasa avec les femmes candidates réunies comme un seul homme au sein de la Plate-forme Femmes Leaders et Visions Politiques « FLVP », qui encadre les femmes de toutes les tendances politiques confondues.

Pour la cause de la femme, cette plate-forme via cette rencontre, avait comme but, de recueillir les expériences, les plaintes des différentes candidates en vue de préparer un plaidoyer auprès des décideurs pour améliorer la participation politique de la femme pour le reste du processus électoral et des postes nominatifs.

Au cours de cette journée, la situation du respect des droits de la femme pendant la campagne électorale a été abordé par la première intervenante, Charlotte SONGUE-PRISO, du Bureau conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme, qui a rappellé quelques droits fondamentaux reconnus à la femme notamment le droit à l’information, l’éducation, le droit politique mais aussi le droit de revendication.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Pour Elle Info, le 12 février 2024.

Source image: Pour Elle Info

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