Parlements et élus
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Dans l’émission « Les candidats face aux femmes », Ahoua Don Mello dévoile un programme audacieux axé sur la reconnaissance du travail domestique, la santé maternelle et la lutte contre les stéréotypes culturels.
L’émission Les candidats face aux femmes continue de s’imposer comme le rendez-vous incontournable de l’élection présidentielle ivoirienne de 2025. Après Jean-Louis Billon et Henriette Lagou, c’était au tour d’Ahoua Don Mello, candidat déclaré à la magistrature suprême, de présenter sa vision sur l’émancipation des femmes, ce jeudi soir, devant un panel d’expertes de haut niveau.
L’émission, initiée par Rebecca Yao, experte en genre et présidente de l’ONG Femmes Ivoiriennes en Politique, a permis de poser un cadre rigoureux au débat. Elle était accompagnée du Professeur Weu Mélanie Tia, spécialiste en néphrologie et immunologie, enseignante-chercheure, et secrétaire adjointe de l’Association des Femmes Chercheurs de Côte d’Ivoire.
Les femmes continuent d’être largement sous-représentées parmi les candidats aux postes de maire et de conseiller municipal. Leur présence a augmenté très faiblement par rapport aux dernières élections et chute même dans certaines villes, ce qui fait craindre d’importants reculs dans l’avenir.
« C’est la plus légère augmentation qu’on a jamais eue depuis 2005 », lance en entrevue la directrice générale du Groupe Femmes, Politique et Démocratie (GFPD), Esther Lapointe. « C’est très malheureux, ce qui se passe en ce moment, et surtout, c’est très mauvais pour la démocratie. On n’a même pas atteint la parité qu’on est déjà en train de reculer. »
Quand elles sont candidates, les femmes sollicitent surtout des postes de conseillère municipale. Elles représentent en effet 38 % de ces candidatures.
Mais elles sont encore moins nombreuses à briguer la mairie : une femme est dans la course dans une ville sur quatre seulement.
Aux États-Unis, la plus jeune enfant mariée avait dix ans. Aux États-Unis, Paige, 28 ans, n’a pas pu avorter de son violeur et bourreau. Aux États-Unis, Ambre est morte au même âge d’une septicémie faute de soins, après avoir tenté d’avorter par ses propres moyens. Mais que dire aussi de Tony, condamnée à 20 ans de prison, qu’elle a effectué quasi intégralement, pour n’avoir pas su protéger son fils des coups de son...
Le site pornographique sexiste Phica.eu a fermé ses portes suite à une controverse concernant l'utilisation de photos de filles et de femmes dans des situations très diverses, publiées en ligne à leur insu. Des femmes ordinaires comme des célébrités ont été ciblées, déclenchant une vague de commentaires vulgaires et offensants. La page d'accueil informe les utilisateurs que tout le contenu a été supprimé. « Si vos droits ont été violés », peut-on y lire, « veuillez nous écrire afin que nous puissions le supprimer. » « Phica », poursuit l'équipe, « a été créé comme une plateforme de discussion et de partage personnel, avec un espace dédié à celles et ceux qui souhaitent se certifier et partager leur contenu en toute sécurité. Malheureusement, comme sur tout réseau social, il y a toujours des personnes qui abusent des plateformes, portant atteinte à leur esprit et à leur vocation première. »
L'été est chaud pour beaucoup de Français. Il est même carrément meurtrier pour certaines femmes politiques. Oui, on sait, pas facile de se lamenter sur le sort de Najat Vallaud-Belkacem, Sandrine Rousseau ou encore Marine Rosset. La première s'est mis tout le monde à dos lors de son passage au ministère de l'Éducation nationale. La seconde multiplie les sermons médiatiques, à force de coups d'éclat permanents. La troisième, propulsée à la tête des Scouts et Guides de France, a tenté de transformer ce rôle de supercheftaine en piédestal politique. Ces personnalités sont clivantes, et parfois arrogantes. Et alors ?
Conseillère départementale de Maine-et-Loire, l’avocate Élodie Jeanneteau, 34 ans, est à l’origine d’une tribune déjà cosignée par une soixantaine d’élus. Elle dénonce les algorithmes « qui invisibilisent les profils des femmes politiques ». Entretien.
Vous êtes la plus belle femme politique que j’ai jamais vue.
Salut, ça va ? On fait connaissance ?
C’est ainsi que des hommes s’adressent parfois à Élodie Jeanneteau (Les Écologistes), 34 ans, conseillère départementale du canton Angers 7 depuis deux ans, sur les réseaux sociaux sur lesquels elle fait sa communication politique. L’avocate de formation vient de rédiger une tribune, déjà cosignée par une soixantaine d’élus, dont Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes.