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Parlements et élus

Dans moins d’un mois, Kamala Harris pourrait devenir la première femme présidente des États-Unis, ce qui pourrait faire augmenter le faible pourcentage de femmes cheffes d'État dans le monde. Cela concerne seulement 19 pays, soit 9,8% des 193 pays membres de l’ONU. Malgré les progrès réalisés, le sexisme et la misogynie restent toujours bien implantés dans ce milieu.

Jocelyne Richer a été correspondante à l’Assemblée nationale du Québec pendant 20 ans. Elle vient de publier un livre appelé  Le Sexe du pouvoir : Politique au féminin : Élues et ex-élues brisent le silence. 

 Depuis quelques années, il y a une recherche d’égalité dans la proportion de femmes à l’Assemblée, [...] mais en même temps ce que j’ai constaté c’est que même si les femmes sont plus nombreuses ça ne veut pas dire qu’il y a un impact sur la façon de gouverner et la place des femmes dans les lieux décisionnels. Il reste encore beaucoup de chemin à faire. 

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par ICI Première le 14 octobre 2024.

Source image: ICI Première

 

La conciliation travail-famille, le sexisme, le traitement médiatique ou les questions de sécurité… Autant de raisons de quitter la politique. Mais ce qui pousserait surtout les femmes à abandonner leur travail de député, c’est leur sentiment d’inutilité, un constat d’échec exprimé par plusieurs ex-élues de l’Assemblée nationale qui ont participé à un projet de recherche.

La décision de Marwah Rizqy de quitter la vie politique après son mandat a mis en lumière les difficultés d’être parent au Parlement. Au moment de cette annonce, la semaine dernière, le Cercle des ex-parlementaires a lui aussi levé un drapeau rouge.

La désillusion des femmes élues semble beaucoup plus grande que celle des hommes. Il s’agirait d’une des raisons principales pour expliquer des départs.

C’est ce que révèlent les entretiens de l’historien Alexandre Dumas réalisés auprès de 21 députées qui ont choisi de ne pas se représenter aux élections générales de 2018 et de 2022. Entre autres, elles ne voyaient pas leur potentiel exploité à sa juste valeur, même si leur réélection semblait assurée.

Les deux doyennes de notre échantillon, Mmes Marguerite Blais et Nicole Ménard, ont dit franchement qu’elles auraient envisagé de se représenter si le contexte politique avait été différent, peut-on lire dans le résumé du projet de recherche. Les noms des autres femmes qui ont répondu aux questions n’étaient pas révélés.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Radio Canada le 11 octobre 2024.

Source image: Radio Canada

 

La politicienne guinéenne Makalé Camara milite pour la promotion des femmes en politique. Elle estime que les dernières nominations gouvernementales sont "une grande regression" pour les femmes. L'ancienne ministre des Affaires étrangères et diplomate explore aussi les questions économiques et sécuritaires.

Cliquez ici pour voir l'entretien complet publié par VOA Afrique le 22 août 2024.

Image par VOA Afrique

 

Le nombre de femmes à l’Assemblée nationale diminue. Encore. Seulement 208 vont siéger à l’issue des élections législatives de juillet, soit 36 % des députés. Elles étaient 215 en 2022, et 224 en 2017. Cette baisse est une curiosité par rapport aux Parlements des autres pays, où les effectifs se féminisent.

Les partis la justifient par « l’urgence » d’une campagne éclair. Difficile de trouver autant de femmes que d’hommes « avec des investitures à décider en quarante-huit heures », tente d’expliquer Kévin Pfeffer, le trésorier du Rassemblement national (RN).

« Quand une élection est perçue à très fort enjeu, les partis ont tendance à investir moins de femmes candidates, à l’exception de ceux qui sont engagés pour la parité depuis leur création comme les Verts », analyse Réjane Sénac, directrice de recherche au CNRS et autrice d’un Que sais-je ? sur le sujet (PUF, 2008). Les formations politiques choisissent plutôt de reconduire leurs députés sortants. Les femmes sont également moins représentées dans les commissions d’investiture des partis. Une dynamique d’entre-soi masculin peut par conséquent se créer, où des hommes investissent d’autres hommes.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Le Monde le 18 août 2024.

Source image: Le Monde

 

Bien que des progrès aient été réalisés pour remédier à la marginalisation des femmes africaines dans les rôles de leadership et de gouvernance, ils ont été graduels et inégaux depuis 1995. Selon le premier Baromètre sur la Participation Politique des Femmes en Afrique 2021 (PPF), les femmes représentent 24 % des 12 113 parlementaires en Afrique, 25 % dans les Chambres basses et 20 % dans les Chambres hautes du Parlement. Alors que les collectivités locales/administrations régionales sont souvent considérées comme le terrain d'entraînement pour les femmes en politique, elles ne constituent que 21 % des conseillères dans 19 pays pour lesquels des données ont pu être recueillies.

La marginalisation des femmes en Afrique et dans le reste du monde

Les femmes ont longtemps été sous-représentées en politique. L'Afrique et le reste du monde sont encore loin d'avoir 50% de représentation féminine en politique, et à tous les niveaux du gouvernement. La représentation des femmes au Parlement en Afrique était de 24 % en 2021. Certaines des principales causes de ces faibles statistiques incluent un manque de volonté politique, des systèmes électoraux limités, un sexisme fermement ancré, des obstacles culturels, traditionnels et religieux etc.

Dans le même temps, plusieurs outils, lois et politiques existant en Afrique promeuvent une participation équitable et efficace des femmes en politique. Les progrès ont été réalisés au fil des décennies pour que les femmes soient traitées sur le même pied d'égalité, et l'optimisme persiste selon lequel la participation politique des femmes atteindra, voire dépassera le seuil de 50 % un jour. En Afrique, il existe des cas particuliers comme le Rwanda, qui compte plus de 60 % de femmes au Parlement, et le Nigéria, qui n’en compte que 6 %. Selon le Baromètre PPF 2021, nous avons encore un long chemin à parcourir, avec seulement 24% des parlementaires étant des femmes. Si les mentalités changent, les cadres législatifs et institutionnels n'évoluent pas au même rythme.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Alwihda Info le 18 août 2024.

Source image: Alwihda Info

 

Vingt-quatre hommes et femmes politiques ont été menacés l'année dernière, selon des informations communiquées par la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) et citées dans La Libre Belgique et La Dernière Heure vendredi.

Lorsqu'un responsable politique dépose plainte à la police locale, celle-ci prend contact avec le Centre de crise national (NCCN). Sur la base des informations communiquées, le NCCN ouvre un dossier de "personnes menacées". Il demande ensuite une évaluation de la menace à l'OCAM, afin de connaître la gravité de la menace provenant du milieu extrémiste/terroriste, et/ou à la police fédérale, si la menace provient du milieu criminel.

En 2021, 16 dossiers de menaces ont été ouverts dans la catégorie des "responsables politiques", impliquant au total 19 personnes.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par RTBF le 16 août 2024.

Source imge: RTBF

 

Bien que des progrès aient été réalisés pour remédier à la marginalisation des femmes africaines dans les rôles de leadership et de gouvernance, ils ont été graduels et inégaux depuis 1995. Selon le premier Baromètre sur la Participation Politique des Femmes en Afrique 2021 (PPF), les femmes représentent 24 % des 12 113 parlementaires en Afrique, 25 % dans les Chambres basses et 20 % dans les Chambres hautes du Parlement. Alors que les collectivités locales/administrations régionales sont souvent considérées comme le terrain d'entraînement pour les femmes en politique, elles ne constituent que 21 % des conseillères dans 19 pays pour lesquels des données ont pu être recueillies.

La marginalisation des femmes en Afrique et dans le reste du monde

Les femmes ont longtemps été sous-représentées en politique. L'Afrique et le reste du monde sont encore loin d'avoir 50% de représentation féminine en politique, et à tous les niveaux du gouvernement. La représentation des femmes au Parlement en Afrique était de 24 % en 2021. Certaines des principales causes de ces faibles statistiques incluent un manque de volonté politique, des systèmes électoraux limités, un sexisme fermement ancré, des obstacles culturels, traditionnels et religieux etc.

Dans le même temps, plusieurs outils, lois et politiques existant en Afrique promeuvent une participation équitable et efficace des femmes en politique. Les progrès ont été réalisés au fil des décennies pour que les femmes soient traitées sur le même pied d'égalité, et l'optimisme persiste selon lequel la participation politique des femmes atteindra, voire dépassera le seuil de 50 % un jour. En Afrique, il existe des cas particuliers comme le Rwanda, qui compte plus de 60 % de femmes au Parlement, et le Nigéria, qui n’en compte que 6 %. Selon le Baromètre PPF 2021, nous avons encore un long chemin à parcourir, avec seulement 24% des parlementaires étant des femmes. Si les mentalités changent, les cadres législatifs et institutionnels n'évoluent pas au même rythme.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Alwihda Info le 18 août 2024.

Source image: Alwihda Info

 

L'UIP s'est agrandie en 2023 avec l'adhésion des parlements du Libéria et des Bahamas, respectivement 179e et 180e membres, ainsi que de nombreux observateurs et partenaires qui ont rejoint notre communauté parlementaire mondiale.

Ceci, ainsi que les multiples événements et initiatives que nous avons organisés en 2023, auxquels des milliers de parlementaires et de parties prenantes du monde entier ont participé, démontre que l'UIP devient encore plus inclusive, conformément à sa stratégie visant à développer des écosystèmes parlementaires plus riches pour la démocratie, pour tout le monde.

Pour en savoir plus sur les faits marquants de l'année, consultez ici le Rapport d'impact 2023.

 

 

 

Malgré une augmentation de la part des femmes dans les parlements, ministères et institutions politiques, les femmes demeurent moins représentées que les hommes au sein de l’Union européenne. Les femmes sont toujours sous-représentées dans les institutions politiques des États-membres de l’Union européenne.

L’index développé par l’European Institute for Gender Equality — qui attribue un score en fonction de la part des femmes élues au parlement et dans les assemblées régionales ainsi qu’au gouvernement — donne à l’Union une note de 61,4 sur 100 en moyenne.

Entre 2013 et 2023, cet index a augmenté de 13,9 points, soit l’une des plus fortes progressions par rapport aux autres domaines pour lesquels l’inégalité de genre est mesurée (économie, santé, violence, travail…).

Les écarts entre hommes et femmes restent néanmoins importants. L’EIGE a recensé 34 % seulement de ministres femmes dans l’Union en 2023, 33 % de députés et 30 % de membres d’assemblées régionales et locales.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Le Grand Continent, le 8 mars 2024.

Source image : Le Grand Continent

Le Parlement européen n’a jamais compté autant de femmes élues dans son histoire. Elles ne représentaient que 16 % de l’hémicycle en 1979, contre 41 % des élus pour la période 2019-2024 (38,9 % après la sortie du Royaume-Uni). Une proportion en progression à chaque élection. Le Parlement européen est ainsi plus féminisé que la plupart des Parlements nationaux des Vingt-Sept, à l’exception de ceux de la Suède (46,4 %), de la Finlande (45,5 %), de la Belgique (43,8 %) et du Danemark (42,5 %), selon les dernières données d’Eurostat. La France se situe à un niveau comparable à celui de l’hémicycle européen, avec 36,6 % de députées. 

En outre, sept des 14 vice-présidents sont des femmes et sur les cinq questeurs, trois sont des questeuses.

Des progrès, mais encore quelques efforts à fournir

Toutefois, cette situation encourageante ne doit pas cacher le fait que le Parlement européen n’ait été présidé qu’à trois reprises par des femmes depuis 1979 (date du passage à l’élection au suffrage universel direct du Parlement) - Simone Veil (1979-1982), Nicole Fontaine (1999-2002) et aujourd’hui Roberta Metsola (depuis 2022), soit trois présidentes pour 14 présidents.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Toute l’Europe, le 24 février 2023.

Malgré les progrès réalisés en matière d’égalité des sexes, on est encore loin du compte en ce qui concerne la proportion de femmes dans la vie politique canadienne. Avec seulement le tiers des sièges à la Chambre des communes occupés par des femmes, le Parlement a encore un long chemin à parcourir pour refléter la diversité de la population qu’il représente.

Plusieurs facteurs contribuent aux disparités persistantes entre les hommes et les femmes en politique. Les recherches sur le sujet ont relevé de nombreux obstacles qui freinent la participation des femmes, dont trois qui ressortent comme les plus déterminants.

Trois obstacles à l’entrée des femmes en politique

Le premier concerne la présence de préjugés sexistes au sein de la population. Ainsi, pour diverses raisons, les électeurs pourraient préférer voter pour un candidat plutôt qu’une candidate.

Cliquez ici pour lire l’article publié par The Conversation, le 14 mars 2023.

La carte « Femmes en politique : 2023 », créée par l’Union interparlementaire (UIP) et ONU Femmes, présente de nouvelles données sur les femmes occupant des postes de direction et dans les parlements nationaux au 1er janvier 2023. Les données montrent que les femmes sont sous-représentées à tous les niveaux de prise de décision dans le monde et que la parité entre les sexes dans la vie politique est loin d’être atteinte.

Les femmes ne sont chefs d’État et/ou de gouvernement que dans 31 pays. Les femmes représentent 26,5 pour cent des membres du Parlement. Au niveau mondial, moins d’un ministre sur quatre est une femme (22,8 pour cent). De nouvelles données montrent que les femmes sont à la tête de portefeuilles importants en matière de droits de l’homme, d’égalité des sexes et de protection sociale, tandis que les hommes dominent des domaines politiques tels que la défense et l’économie.

Source: ONU Femmes