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Parlements et élus

Dans le cadre d’un procès contre l’influenceuse américaine Candace Owens, qui affirme que celle-ci est « née homme », Brigitte Macron va apporter des « preuves » de sa féminité

Dans un entretien accordé au podcast Fame Under Fire de la BBC, Tom Clare, l’avocat anglais du couple Macron dans l’affaire qui oppose le président de la République française et son épouse à l’influenceuse américaine Candace Owens, a affirmé jeudi que Brigitte Macron va apporter « des témoignages d’experts qui seront de nature scientifique » démontrant « de manière générique et spécifique » que les allégations selon lesquelles celle-ci serait « née homme » et aurait ensuite changé de sexe sont fausses.

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À l'ouverture de la conférence annuelle de la Commission pour l'égalité de genre, le Secrétaire Général adjoint du Conseil de l'Europe, Bjørn Berge, a souligné que « seulement 27 pays dans le monde ont une femme à la tête de l'État ou du gouvernement, et 103 pays n'ont jamais placé de femme au sommet de leur exécutif. Et même lorsque des femmes occupent des fonctions ministérielles, a poursuivi le Secrétaire Général adjoint, elles sont pour la plupart tenues à l'écart des portefeuilles stratégiques tels que la défense, les affaires étrangères ou les finances. Non seulement il n'y a pas eu de progrès, mais on constate même une régression en matière d'égalité entre les hommes et les femmes. »

Bien que des progrès aient été réalisés en matière d'égalité de genre, les femmes en politique continuent d'être victimes de harcèlement, d'exclusion et de violence à un niveau disproportionné. Les quotas et les lois de lutte contre la discrimination ont certes contribué à accroître la représentation des femmes dans la vie publique, mais des problèmes persistent. Le sexisme et la violence, tant en ligne que hors ligne, demeurent des facteurs qui dissuadent les femmes de se lancer en politique ou de continuer à y exercer leurs fonctions. Ces menaces non seulement constituent une violation des droits humains, mais elles sapent aussi les fondements de la gouvernance démocratique.

« Les progrès technologiques et l'intelligence artificielle conduisent à une hausse exponentielle des actes d'intimidation, d'humiliation et de désinformation envers les femmes, a poursuivi le Secrétaire Général adjoint. Il ne s'agit plus de chuchotements dans les couloirs, mais de vidéos ou de photos manipulées artificiellement, qui deviennent virales en quelques secondes. Nous ne pouvons pas affirmer que nous vivons dans une véritable démocratie si la moitié de la population ne bénéficie pas d'un accès égal à la vie publique, subit des violences ou est réduite au silence ».

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Une séance parlementaire qui devait se concentrer sur la réforme de l’audiovisuel s’est transformée en confrontation personnelle et sociale entre la ministre de la Culture et une élue socialiste. L’incident ravive le débat sur les relations entre l’exécutif et le pouvoir législatif, dans un contexte déjà tendu pour la ministre.

Altercation au Palais du Luxembourg : tensions autour des origines sociales

Le 10 juillet dernier, l’hémicycle du Sénat a été témoin d’un échange particulièrement vif entre Rachida Dati et la sénatrice socialiste Marie-Pierre de La Gontrie. Venue présenter sa réforme de l’audiovisuel public, la ministre de la Culture s’est emportée contre l’élue parisienne, lui reprochant des gestes qu’elle a perçus comme irrespectueux.

La tension est rapidement montée lorsque Rachida Dati a interprété certains mouvements de main de la sénatrice comme un signe de dénigrement. La ministre n’a pas hésité à faire référence à ses origines sociales, créant un moment de stupeur dans l’assemblée.

« Un peu de respect madame de La Gontrie. Je ne suis pas fille de sénateur certes, mais le comme ça [signes de réflexion autour de la tête, NDLR], vous vous l’appliquez, vous ne me l’appliquez pas », a lancé la ministre visiblement irritée.

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Dans nos sociétés fondées sur l’égalité des chances, les discriminations sont devenues l’expression centrale de l’injustice. Elles nourrissent à la fois la légitimation des inégalités, le sentiment de mépris et la fragmentation des luttes sociales. Quelle pourrait être la forme de la représentation politique de discriminations individuelles ou collectives toujours plus fractionnées ? Extraits d’un article du sociologue François Dubet, paru dans l’ouvrage collectif l’Universalisme dans la tempête (éditions de l’Aube, 2025), sous la direction de Michel Wieviorka et de Régis Meyran.

Depuis quelques décennies et avec une accélération continue, les discriminations sont devenues l’expérience élémentaire des injustices, le sentiment de mépris une des émotions politiques dominantes. Progressivement, la « vieille » question sociale dérivée des inégalités de conditions de travail et des « rapports de production » semble s’effacer devant celle des discriminations subies par les minorités, y compris celles qui sont majoritaires, comme les femmes. En France, comme dans bien des pays comparables, les débats liés à l’égalité des chances et à la reconnaissance des identités l’emportent parfois sur les conflits de redistribution des richesses qui ont eu longtemps une sorte de monopole des conceptions de la justice.

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Londres, ce début septembre, vit au rythme d’une fébrilité politique rarement vue depuis l’arrivée au pouvoir du Premier ministre travailliste, Keir Starmer. En 24 heures à peine, il a vu son exécutif vaciller, puis a dû rebattre les cartes dans l’urgence. La démission d’Angela Rayner (45 ans), vice-Première ministre et secrétaire d’Etat au Logement. Elle est une figure de l’aile gauche du Labour. Son retrait a déclenché une tempête politique qui rebat les équilibres d’un gouvernement déjà fragilisé. Le remaniement a permis l’arrivée de Shabana Mahmoud au poste de ministre de l’Intérieur, une première au Royaume-Uni. Elle était déjà ministre de la Justice dans le gouvernement précédent. Juriste de formation, elle est décrite comme une responsable politique  « pragmatique » et n’ayant pas de prendre des décisions impopulaires. Elle a toujours refusé d’être définie par ses origines, mais plutôt par ses résultats.

Angela Rayner, populaire et pugnace, s’est retrouvée contrainte de quitter le navire après qu’une erreur fiscale liée à l’achat d’un logement à Hove a été rendue publique. Même Si le conseiller éthique du gouvernement a conclu qu’elle avait agi « de bonne foi », cela n’a pas suffi à calmer la polémique déclenchée par la désormais ex-Vice-Première ministre et secrétaire d’Etat au Logement. Angela Rayner devient ainsi la huitième personnalité à quitter le gouvernement en moins d’un an, affaiblissant un peu plus un exécutif déjà distancé dans les sondages par le parti populiste Reform UK de Nigel Farage.

Une démission qui fragilise Starmer.

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Selon la presse italienne, un forum actif depuis 2005 comptait près de 700 000 utilisateurs, sur lequel étaient publiées des photos privées, des photos volées et des deepfakes pornographiques de centaines de femmes, accompagnés de commentaires violents, dégradants et obscènes.

Les femmes visées pouvaient être des anonymes, mais il y avait aussi une catégorie “VIP” avec des personnalités, des actrices, des influenceuses et pas mal de figures de la classe politique, comme par exemple la Première ministre Giorgia Meloni, la créatrice de contenu Chiara Ferragni, la ministre italienne du Tourisme Daniela Santanchè, Alessandra Mussolini, la petite-fille du dictateur fasciste Benito Mussolini, ou encore Valeria Campagna, membre du Parti démocrate.

C’est cette dernière qui a été une des premières à porter plainte, et ce mercredi, elle a publié un message sur Facebook pour alerter sur l’existence de ce forum :  “J'ai découvert que certaines de mes photos ont été publiées sans mon consentement. Il ne s'agit pas seulement d'images en maillot de bain, mais aussi de moments de ma vie publique et privée. Aujourd'hui, je suis dégoûtée, en colère, déçue. Mais je ne peux pas me taire. Car cette histoire ne concerne pas que moi. Elle nous concerne toutes. Elle concerne notre droit d'être libres, respectées, de vivre sans peur.”

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Malgré une augmentation de la part des femmes dans les parlements, ministères et institutions politiques, les femmes demeurent moins représentées que les hommes au sein de l’Union européenne. Les femmes sont toujours sous-représentées dans les institutions politiques des États-membres de l’Union européenne.

L’index développé par l’European Institute for Gender Equality — qui attribue un score en fonction de la part des femmes élues au parlement et dans les assemblées régionales ainsi qu’au gouvernement — donne à l’Union une note de 61,4 sur 100 en moyenne.

Entre 2013 et 2023, cet index a augmenté de 13,9 points, soit l’une des plus fortes progressions par rapport aux autres domaines pour lesquels l’inégalité de genre est mesurée (économie, santé, violence, travail…).

Les écarts entre hommes et femmes restent néanmoins importants. L’EIGE a recensé 34 % seulement de ministres femmes dans l’Union en 2023, 33 % de députés et 30 % de membres d’assemblées régionales et locales.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Le Grand Continent, le 8 mars 2024.

Source image : Le Grand Continent

Le Parlement européen n’a jamais compté autant de femmes élues dans son histoire. Elles ne représentaient que 16 % de l’hémicycle en 1979, contre 41 % des élus pour la période 2019-2024 (38,9 % après la sortie du Royaume-Uni). Une proportion en progression à chaque élection. Le Parlement européen est ainsi plus féminisé que la plupart des Parlements nationaux des Vingt-Sept, à l’exception de ceux de la Suède (46,4 %), de la Finlande (45,5 %), de la Belgique (43,8 %) et du Danemark (42,5 %), selon les dernières données d’Eurostat. La France se situe à un niveau comparable à celui de l’hémicycle européen, avec 36,6 % de députées. 

En outre, sept des 14 vice-présidents sont des femmes et sur les cinq questeurs, trois sont des questeuses.

Des progrès, mais encore quelques efforts à fournir

Toutefois, cette situation encourageante ne doit pas cacher le fait que le Parlement européen n’ait été présidé qu’à trois reprises par des femmes depuis 1979 (date du passage à l’élection au suffrage universel direct du Parlement) - Simone Veil (1979-1982), Nicole Fontaine (1999-2002) et aujourd’hui Roberta Metsola (depuis 2022), soit trois présidentes pour 14 présidents.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Toute l’Europe, le 24 février 2023.

Malgré les progrès réalisés en matière d’égalité des sexes, on est encore loin du compte en ce qui concerne la proportion de femmes dans la vie politique canadienne. Avec seulement le tiers des sièges à la Chambre des communes occupés par des femmes, le Parlement a encore un long chemin à parcourir pour refléter la diversité de la population qu’il représente.

Plusieurs facteurs contribuent aux disparités persistantes entre les hommes et les femmes en politique. Les recherches sur le sujet ont relevé de nombreux obstacles qui freinent la participation des femmes, dont trois qui ressortent comme les plus déterminants.

Trois obstacles à l’entrée des femmes en politique

Le premier concerne la présence de préjugés sexistes au sein de la population. Ainsi, pour diverses raisons, les électeurs pourraient préférer voter pour un candidat plutôt qu’une candidate.

Cliquez ici pour lire l’article publié par The Conversation, le 14 mars 2023.

La carte « Femmes en politique : 2023 », créée par l’Union interparlementaire (UIP) et ONU Femmes, présente de nouvelles données sur les femmes occupant des postes de direction et dans les parlements nationaux au 1er janvier 2023. Les données montrent que les femmes sont sous-représentées à tous les niveaux de prise de décision dans le monde et que la parité entre les sexes dans la vie politique est loin d’être atteinte.

Les femmes ne sont chefs d’État et/ou de gouvernement que dans 31 pays. Les femmes représentent 26,5 pour cent des membres du Parlement. Au niveau mondial, moins d’un ministre sur quatre est une femme (22,8 pour cent). De nouvelles données montrent que les femmes sont à la tête de portefeuilles importants en matière de droits de l’homme, d’égalité des sexes et de protection sociale, tandis que les hommes dominent des domaines politiques tels que la défense et l’économie.

Source: ONU Femmes

En 2022, après deux années marquées par les confinements et les pertes dues à la pandémie de COVID-19 dont le monde se remet progressivement, le leadership des femmes dans les parlements du monde entier continue de s’améliorer, mais à un rythme lent. La représentation des femmes au parlement a franchi de nouvelles étapes à travers le monde et le contexte dans lequel les femmes exercent leur leadership politique ne cesse de gagner en importance.

Cliquez ici pour voir le rapport.

À la suite de son premier volet sur la parité politique à l’échelle locale, le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE) dresse donc un état des lieux de la parité au niveau national, non seulement en s’interrogeant sur la répartition des postes et des compétences, mais encore sur l’impact de la « non-parité » sur les conditions d’exercice du pouvoir et sur la décision publique. Ainsi, ce rapport s’attache à :

  • Établir les marges de progrès de la parité quantitative et qualitative à l’échelle nationale ;
  • Analyser les freins et les résistances à l’entrée des femmes en politique ;
  • Formuler des recommandations pour atteindre la parité et l’égalité au pouvoir.

Cliquez ici pour accéder au rapport.