Parlements et élus
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Les femmes de l’Union européenne restent encore sous-représentées en politique, comme le montre la documentation publiée par la Fondation Robert Schuman. Parmi les ressources proposées sur son site, l’organisme de recherche et de réflexion pro-Europe met notamment à disposition un panorama de la présence féminine au sein des gouvernements et parlements des pays d’Europe. C’est par ailleurs le Parlement européen qui s’approche le plus de la parité, avec une moyenne de 38,61% de femmes – avec de larges disparités selon les pays selon la dernière mise à jour le 23 juillet 2024. La France fait partie des pays avec la meilleure représentation de femmes et se situe à la 3e position en termes de parité à l’institution de Strasbourg avec 50,62% de députées européennes.
En revanche à l’échelle nationale, la parité politique se dégrade : la France se situe à la 11e position sur les 27 pays de l’UE sur la représentation féminine au sein du gouvernement (38,46%). De la même manière, elle ne compte que 36,05% de femmes à l’Assemblée nationale. Cela reste supérieur à la moyenne européenne dans les deux cas : elle est de 32,65% pour les gouvernements nationaux et de 31,76% pour les parlements nationaux.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Le Journal des Français à l'étranger le 5 août 2024.
Source image: Le Journal des Français à l'étranger
Avec 36,1 % de femmes seulement parmi les députés élus en 2024, le scrutin confirme la baisse de leur représentation entamée en 2022. Entre 2017 et 2024, la part de femmes a baissé de 2,7 points. La parité est donc à l’arrêt à l’Assemblée nationale qui joue un rôle central dans notre démocratie. Cette évolution est due pour partie à la progression du Rassemblement national, parti qui compte la part d’élues la plus faible.
Le contraste est important avec le mouvement de féminisation à l’œuvre depuis le début du XXIe siècle. Jusqu’à la fin des années 1990, la part des femmes parmi les députés a stagné sous la barre des 6 %, elle a ensuite grimpé jusqu’à 39 % en 2017. Chez les sénateurs, la part des femmes a atteint 36,2 % en 2023 : elle est équivalente à la part des députées. La tendance est encore plus marquée au niveau des assemblées locales. Les femmes représentent 40 % des conseillers municipaux, la moitié des conseillers régionaux et départementaux.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Centre d'Observation de la Société le 11 juillet 2024..
Source image: Centre d'Observation de la Société
Le nouveau gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles sera composé de quatre ministres, et parmi eux, deux Bruxelloises.
C’est un gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles assez resserré qui a été présenté, côté Engagés puis MR, ce dimanche après-midi : de cinq ministres sous la précédente législature (Pierre-Yves Jeholet et Françoise Bertieaux côté MR, Frédéric Daerden et Caroline Désir côté PS, et Bénédicte Linard pour Ecolo), en voilà désormais quatre, dont deux qui porteront une double casquette entre la FWB et la Région wallonne.
Au sein du nouvel exécutif, on retrouve une parité parfaite entre Bruxellois et Wallons : ainsi, deux Bruxelloises représentent notre capitale. Il s’agit d’Elisabeth Degryse, la nouvelle ministre-présidente, et Valérie Glatigny, désormais vice-présidente en charge de l’Enseignement obligatoire.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par BX1Officiel le 15 juillet 2024..
Source image: BX1Officiel
Après plus d’un demi-siècle d’indépendance et 13 élections législatives, où en est la situation des femmes à Maurice en politique ?
Certes la République de Maurice a fait preuve de progrès démocratiques fulgurants, si bien que, depuis 1968, il s’agit d’un des seuls Etats africains gardien d’une véritable stabillté politique et d’un système démocratique fiable et performant.
Un élan démocratique encourageant d’une part, mais un échec politico-social de l’autre : où sont les femmes en politique ?
En effet, il a fallut attendre les élections législatives de 1976 pour voir la première femme devenir membre du gouvernement mauricien : Madame Radha Poonoosamy, Ministre des Droits de la Femme et de la Protection des Consommateurs. Malgré des améliorations notables, parmi elles la loi sur le gouvernement local de 2011, qui, grâce à l’action et au plaidoyer de Gender Links, a introduit au niveau des collectivités locales un nouveau quota de genre selon lequel pas plus des deux tiers des candidats du groupe ne doivent être de même sexe. Si l’échelle locale s’est féminisée, le constat, notamment au niveau national, reste flagrant et les chiffres inquiétants : Maurice n’a jamais compté plus de 5 femmes ministres au sein d’un gouvernement. Aujourd’hui encore, les femmes demeurent largement sous-représentées dans la vie politique mauricienne. En 2023, seulement 20% des sièges au Parlement et 14,3% des ministères étaient occupés et dirrigés par des femmes (source : UN Women, 2023).
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Gender Links le 26 mars 2024.
Source image: Gender Links
L'UIP s'est agrandie en 2023 avec l'adhésion des parlements du Libéria et des Bahamas, respectivement 179e et 180e membres, ainsi que de nombreux observateurs et partenaires qui ont rejoint notre communauté parlementaire mondiale.
Ceci, ainsi que les multiples événements et initiatives que nous avons organisés en 2023, auxquels des milliers de parlementaires et de parties prenantes du monde entier ont participé, démontre que l'UIP devient encore plus inclusive, conformément à sa stratégie visant à développer des écosystèmes parlementaires plus riches pour la démocratie, pour tout le monde.
Pour en savoir plus sur les faits marquants de l'année, consultez ici le Rapport d'impact 2023.
Intervenant lors de la réunion entre la ministre des Affaires étrangères belge et les députées nouvellement élues, Christelle Vuanga, députée et mentor du projet d'accompagnement des femmes soutenu par la Belgique, a relevé que les violences que connaissent les femmes dans le domaine politique empêchent certaines d'exercer leurs ambitions.
"En tant que mentor, mon rôle est de leur parler, de leur dire la vérité sur les réalités qu'elles vont rencontrer, mais surtout de leur dire qu'il y a de la place pour tout le monde. Il n'y a pas que la politique, il y a aussi l'armée, la police, mais également l'administration", a-t-elle souligné.
La députée a soutenu que les élues ont besoin d'un package de droits pour leur permettre de devenir des meilleures parlementaires.
"Les femmes doivent savoir que la politique, c'est un monde très difficile qui nécessite beaucoup d'efforts physiques et intellectuels. » Une femme qui a eu besoin d'un coaching pour aller au Parlement a besoin d'un autre coaching pour être une excellente parlementaire, pour écrire des lois, légiférer et savoir prendre la parole en public."
Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Actualité.cd, le 11 avril 2024.
Source image : Actualité.cd
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Le rôle des parlements dans la promotion de l'égalité des sexes grâce à la technologie
La réunion organisée conjointement par l’Union interparlementaire et ONU Femmes intitulée « Le rôle des parlements dans la promotion de l’égalité des sexes grâce à la technologie »…
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