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Parlements et élus

Nadia Daam nous parle d'une histoire qui commence bien. En tout cas avec l’annonce de ce qu’on appelle un heureux événement. Et pourtant... 

L’histoire de la maire écologiste de Poitiers. Elle s’appelle Léonore Moncond’huy. Elle a 33 ans. Elle était jusqu’ici surtout connue pour avoir mis fin à 40 ans de règne socialiste dans sa ville. Et aussi pour avoir accepté de baisser son indemnité d’un tiers.

Autant d’enjeux qui, on est d’accord, n’ont que peu à voir avec son utérus.

C’est pourtant en sa qualité de femme et de femme enceinte que Léonore Moncond’huy a récemment fait l’actualité.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Radio France, le 17 mars 2024.

Source image : Radio France

Malgré une augmentation de la part des femmes dans les parlements, ministères et institutions politiques, les femmes demeurent moins représentées que les hommes au sein de l’Union européenne. Les femmes sont toujours sous-représentées dans les institutions politiques des États-membres de l’Union européenne.

L’index développé par l’European Institute for Gender Equality — qui attribue un score en fonction de la part des femmes élues au parlement et dans les assemblées régionales ainsi qu’au gouvernement — donne à l’Union une note de 61,4 sur 100 en moyenne.

Entre 2013 et 2023, cet index a augmenté de 13,9 points, soit l’une des plus fortes progressions par rapport aux autres domaines pour lesquels l’inégalité de genre est mesurée (économie, santé, violence, travail…).

Les écarts entre hommes et femmes restent néanmoins importants. L’EIGE a recensé 34 % seulement de ministres femmes dans l’Union en 2023, 33 % de députés et 30 % de membres d’assemblées régionales et locales.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Le Grand Continent, le 8 mars 2024.

Source image : Le Grand Continent

De nombreux experts constatent l'évolution rapide de l'intelligence artificielle (IA) et s'inquiètent de ses effets sur la démocratie. Pour mieux cerner cette question, l'UIP prépare une série de cinq articles. Dans ce quatrième texte, Vicky Ford, parlementaire britannique et Vice-Présidente du Groupe britannique de l'UIP, parle de la violence à l'égard des femmes en politique, ainsi que des risques et des opportunités liés à l’IA.

Alors que le Royaume-Uni s'apprête à tenir des élections en 2024, la parlementaire britannique Vicky Ford craint que la montée de la violence en ligne ne décourage encore plus de femmes de se lancer dans la vie politique, faussant ainsi le jeu de l'égalité des sexes et de la démocratie.

Les menaces de mort, de viol et de passage à tabac, visant des parlementaires sur Internet, en particulier les femmes, sont devenues monnaie courante partout dans le monde, et cette agression en ligne peut également avoir un impact dans le monde réel, explique Mme Ford. Au cours des huit dernières années, par exemple, deux hommes politiques britanniques - Jo Cox et David Amess - ont été assassinés et d'autres ont eu la chance d'en réchapper.

Nombreux sont ceux qui craignent aujourd'hui que l'IA n'accélère ces tendances.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par L’Union Interparlementaire, le 30 novembre 2023.

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La proposition du nouveau gouvernement dirigé par le PiS, dans lequel plus de la moitié des nouveaux ministres sont des femmes, a été dévoilée par Mateusz Morawiecki lundi (27 novembre). Mais faute de majorité parlementaire, il risque de ne pas recevoir de vote de confiance.

Bien qu’il ait remporté les élections législatives, le parti conservateur au pouvoir, Droit et Justice (PiS, CRE), n’a pas réussi à obtenir une majorité, contrairement à la coalition des trois blocs d’opposition, la Coalition civique de Donald Tusk (KO, PPE/S&D), la Troisième voie centriste (Renew/PPE) et la Gauche (S & D/Gauche).

Néanmoins, le président polonais et ancien membre du PiS, Andrej Duda, a nommé M. Morawiecki, membre du PiS, au poste de premier ministre, donnant ainsi au parti une chance de trouver des partenaires de coalition.

Cependant, malgré les efforts de Mateusz Morawiecki, aucun parti n’a accepté son invitation à des pourparlers de coalition.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Euractiv France, le 28 novembre 2023.

Connue pour son ouvrage sulfureux et polémique "Le génie lesbien", la militante féministe et LGBT française Alice Coffin a créé un Observatoire "des violences sexistes et sexuelles en politique", avec lequel elle compte lancer un "Metoo" à l'échelle européenne.

Elue écologiste au Conseil de Paris depuis 2020, Alice Coffin explique avoir assisté très rapidement à des violences dirigées à l'encontre des femmes.

"Quand je suis arrivée dans ce monde politique-là, la première chose à laquelle j'ai été confrontée, ce sont les violences sexistes, les violences sexuelles qui s'exercent contre les femmes politiques ou qui s'exercent de la part des hommes politiques sur l'ensemble de leur entourage", relate-t-elle lundi dans La Matinale.

Cliquez ici pour lire l’entretien intégral publié par RTS, le 20 novembre 2023.

Le 18 octobre dernier, le Canada célébrait l’affaire « personne » : date à laquelle une décision constitutionnelle a accordé le droit aux femmes d’être nommées au Sénat, en 1929. Pour l’occasion, l’Université d’Ottawa a tenu une conférence organisée par le projet sur l’histoire des femmes à propos du pouvoir des femmes dans la vie publique, avec comme invitée la très honorable Kim Campbell. La Rotonde a assisté à la conférence et a pu s’entretenir en tête à tête avec l’ancienne première ministre.

Cliquez ici pour lire l’article publié par La Rotonde, le 22 octobre 2023.

Au début de l’année 2021, les perspectives mondiales restaient obscurcies par les lourdes menaces de la COVID-19. En plus de représenter un risque sanitaire majeur, la pandémie avait provoqué un vaste bouleversement économique et social. La sphère politique n’était pas épargnée : organiser des élections dans de bonnes conditions de sécurité ou assurer le fonctionnement normal des parlements sont devenus de véritables défis. Si nombre de ces difficultés se sont poursuivies dans le courant de l’année, se conjuguant parfois les unes aux autres, les reports d’élections1 ont été moins nombreux que l’année précédente.

Cliquez ici pour accéder au rapport.

Le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE) a souhaité conduire de nouveaux travaux sur la parité suite à la promulgation de la loi du 27 décembre 2019 relative à l'engagement dans la vie locale et à la proximité de l'action publique. Cette loi prévoit la modification du code électoral pour réviser les dispositifs paritaires aux mandats électifs du bloc intercommunal, originellement pour fin 2021. Ce rapport propose tout d'abord un bilan de la parité, soulignant que si les échelons soumis aux dispositions paritaires attestent d'une avancée notable, ceux-ci ne permettent pas d'atteindre la parité effective.

Cliquez ici pour télécharger le rapport.

Ce document de travail présente des données et une analyse sur la représentation des femmes dans les gouvernements locaux par ONU Femmes en tant que seule agence dépositaire de l'indicateur 5.5.1b des Objectifs de développement durable (ODD). Il fournit pour la première fois un aperçu complet de la participation politique des femmes au niveau local, contribuant à déplacer le récit mondial du pouvoir décisionnel national vers le pouvoir décisionnel local, un niveau de gouvernance moins connu mais essentiel.

Les données disponibles pour 133 pays et régions indiquent que la représentation des femmes dans les organes délibératifs des collectivités locales est plus élevée qu'au parlement, mais pas encore à égalité avec les hommes. Le document analyse également l'utilisation de quotas de genre légiférés et les types de systèmes électoraux lors des élections locales comme facteurs ayant un impact sur la participation politique des femmes.

Les lacunes qui subsistent dans les données sur la participation politique des femmes au niveau local, y compris les problèmes de désagrégation des données, les données électorales sous-utilisées et la nécessité de nouveaux outils de collecte de données pour saisir la participation pleine et effective des femmes au gouvernement local, sont également abordées. 

Cliquez ici pour télécharger le rapport.

Le treizième Sommet des présidentes de parlement s’est tenu le 6 septembre 2021, à Vienne (Autriche), sur le thème Les femmes au coeur de l’action : de la lutte contre la pandémie à la sauvegarde des acquis durant une reprise tenant compte de la dimension de genre. Vingt-six des plus éminentes femmes parlementaires dans le monde ont participé à ce Sommet, qui était organisé par l’Union interparlementaire (UIP) en partenariat avec le Parlement autrichien et les Nations Unies.

Cliquez ici pour lire le rapport. 


La présente étude régionale, deuxième de la série, est consacrée aux parlements d’Afrique et a été menée en collaboration avec l’Union parlementaire africaine (UPA). Elle est basée sur des entretiens confidentiels réalisés auprès de 224 femmes parlementaires et fonctionnaires parlementaires de 50 pays et d’une assemblée parlementaire sous-régionale (voir la méthodologie de l’étude en page 28). Elle a pour but d’enrichir la documentation et les connaissances sur les actes de violence tels qu’ils sont vécus par les femmes dans les parlements d’Afrique, en prenant en compte leur parole et leur réalité dans les contextes propres au continent. Les nouvelles données ainsi obtenues peuvent être comparées avec celles des deux études précédentes pour affiner encore la vision et la compréhension du problème. C’est en améliorant la connaissance et la reconnaissance de ces actes de violence que l’on réussira à les prévenir et à les combattre, tout en luttant contre l’impunité des auteurs. L’écoute des femmes exposées à ces violences et le recueil de leur parole sont aussi des moyens de s’assurer que les voies de recours et les services proposés sont appropriés et ancrés dans la réalité.

Cliquez ici pour lire larticle publié par UIP,  le 23 novembre 2021.


Dans un pays qui, depuis 1789, se réfère à un universel neutre de la citoyenneté, la réforme dite de la parité de 2000 est perçue comme une révolution copernicienne. Avant la loi sur la parité, nombreuses ont été les militantes à critiquer un égalitarisme républicain incapable d’assurer l’égalité "réelle" entre les sexes.

La décision du 18 novembre 1982, par laquelle le Conseil constitutionnel invalide une loi de quota, bouche l’horizon des réformes et provoque un effet d’électrochoc : elle est un déclic pour agir et penser autrement.

Dans un pays qui, depuis 1789, se réfère à un universel neutre de la citoyenneté, la réforme dite de la parité est perçue comme une révolution copernicienne. La révision constitutionnelle de 1999 – votée à la quasi-unanimité de la représentation nationale – bientôt suivie par la loi fondatrice du 6 juin 2000 remet en cause la conception classique de la représentation, basée sur l’individualisme juridique. La France républicaine, reposant sur l’Un, devient paradoxalement la première démocratie organisée sur une base paritaire, même si le mot n’est jamais prononcé.

Cliquez ici pour lire larticle complet. 

Upcoming Event:

Le rôle des parlements dans la promotion de l'égalité des sexes grâce à la technologie

La réunion organisée conjointement par l’Union interparlementaire et ONU Femmes intitulée « Le rôle des parlements dans la promotion de l’égalité des sexes grâce à la technologie »…

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Leadership féminin, perspective et approches de genre dans l'action pour le désarmement
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Série sur l’autonomisation de l’UIP à l’intention des jeunes parlementaires: Les jeunes, la paix et la sécurité
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