Leadership des femmes
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Une vingtaine de femmes artistes de différents pays ont participé à des ateliers de dramaturgie, scénographie et régie lors du festival Arts Femmes qui s'est tenu du 1er au 11 mai au Mali. Cette initiative de l’association Côté Cour encourage les femmes à investir ces métiers d’art dominés par les hommes.
Sur ce site enfoui dans la savane du village de Déguela, dans l’Ouest du Mali, le talent féminin est célébré. Le festival Arts Femmes est un espace qui met en valeur la créativité des femmes artistes du Maliet d’ailleurs. Cette neuvième édition est particulière.
Derrière la scène, Lynca et ses coéquipières sont à la console, sous l’œil vigilant du régisseur. Comédienne de formation, la Burundaise est venue apprendre la régie et lumière il y a juste dix jours.
Des ateliers pour des artistes en herbe
En prélude aux festivités, différents ateliers ont été animés à Bamako et sur le site du festival au cœur du Mandé. Venue du Bénin pour pouvoir se frayer un chemin dans la dramaturgie, Hélène a déjà l’esquisse de sa première pièce de théâtre.
Quatre ateliers ont été animés avec une vingtaine de femmes artistes de différents pays. A l’initiative de ce rendez-vous culturel, l’association Côté Cour, dont la directrice, Mama Koné est fière. Au-delà des ateliers, elle projette de réunir les femmes artistes au sein d’un réseau africain.
Selon la directrice du festival Arts Femmes, plus de 200 femmes ont été formées depuis 2017 dans des domaines d’art investis par les hommes.
Article publié par DW News le 14 mai 2025.
Credits image : DW News
Les femmes de la région tentées par la politique municipale peuvent se tourner vers Saint-Zéphirin-de-Courval pour trouver de l’inspiration. Deux élues de cette municipalité de la MRC de Nicolet-Yamaska, Caroline Bouchard et Rachel Fahlman, prennent le taureau par les cornes dans le but d’encourager et d’accroître la participation des femmes aux élections municipales, le 2 novembre prochain.
Durant une rencontre qui se tiendra la matinée du dimanche 6 avril prochain, des élues municipales prendront la parole pour démystifier leur rôle et pour identifier les freins communs à l’implication des femmes en politique.
Ces panélistes seront les conseillères Isabelle Clément, d’Hérouxville, Christine Gingras, de Plessisville, Rachel Fahlman, de Saint-Zéphirin, ainsi que les mairesses Marie-Hélène Demers, de Sainte-Madeleine, et Martine Bechtold, de Saint-Wenceslas.
Lors des élections municipales de 2021, la représentation féminine parmi les candidatures était de 35,5 %, incluant celles des postes de conseillère municipale et de mairesse, à l'échelle provinciale. Cette représentation était légèrement plus faible en Mauricie (34,5 %) et au Centre-du-Québec (31,3 %). Dans cette dernière région, moins de 21 % des candidats à la mairie étaient des femmes.
À ce titre, Saint-Zéphirin-de-Courval fait figure d’exception avec ses quatre femmes parmi les sept élus, en comptant le maire. «Parfois, on y pense, mais de faire le saut, on peut hésiter. Quand on est une femme, on pense à la famille, à nos enfants, à notre emploi, on pense à beaucoup de choses; des fois c’est juste d’avoir un petit plus pour y arriver», souligne Rachel Fehlman, élue conseillère dans cette municipalité en 2021.
Lisez ici l'article complet publié par Le Nouvelliste le 18 mars 2025.
Image du Nouvelliste
La féminisation constitue une transformation majeure de la politique en France au XXIe siècle. A-t-elle affecté le fonctionnement du champ politique, ce champ de forces et de luttes historiquement masculin ? Pour analyser les effets de la féminisation du personnel politique, il est intéressant de comparer ce processus avec celui à l’œuvre dans d’autres professions et catégories intellectuelles supérieures et de tenir ensemble les différentes dimensions de la féminisation.
Le métier politique n’est pas un métier tout à fait comme les autres : dénié comme profession, sans parcours académique obligatoire, il repose sur des apprentissages informels, des réseaux partisans et se trouve soumis aux aléas électoraux. Les conditions de sa féminisation diffèrent également de celles d’autres “professions de prestige”. Tandis que les métiers de la médecine, du barreau, de l’enseignement supérieur ou du journalisme se sont ouverts progressivement aux femmes dès le début du XXe siècle, la politique n’a commencé à les accueillir qu’après la Seconde Guerre mondiale.
Lisez ici l'article complet publié par We Demain le 8 mars 2025.
Image par We Demain
Une dizaine de femmes engagées en politique dans la ville de Beni ont participé samedi 16 novembre à une séance de sensibilisation sur leur avenir politique et ont évalué les défis rencontrés au cours de ce processus électoral, lors d'un salon baptisé « Salon des grandes dames ». Cette rencontre a été organisée par l’ONG Femme congolaise pour le développement (FECONDE).
Selon Julie Njila Nkuna, coordinatrice de cette ONG, les échanges ont porté sur les nouveaux défis de la dynamique politique dans la région de Beni, la mobilisation de fonds et l’implication des femmes dans le processus de paix de Luanda.
L'objectif principal, d’après Julie Njila, a été d’accompagner les femmes politiques de Beni à s’imposer lors des prochaines échéances électorales.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Radio Okapi le 19 novembre 2024.
Source image : Radio Okapi
De notre correspondant à Antananarivo,
Préparer un budget, prendre une décision par arrêté municipal ou maîtriser les codes de la communication politique. Pendant deux jours, 60 candidates venues de presque toutes les régions de Madagascar ont appris les bases de la gestion d’une commune. La plupart d’entre elles sont novices en politique.
Parmi elles, Marie Rosalie Rahelisoa brigue un mandat de conseillère municipale à la mairie de Morondava, sur la côte ouest de la Grande Ile : « Ce qui était utile pour moi c’était d’apprendre la séparation des tâches entre les conseillers municipaux et les maires. Cela m’a donné des compétences en plus », explique-t-elle. L’avenir du pays dépend de nous. Il faut que nous les femmes nous nous sentions responsables et que nous participions activement à la vie publique, afin de changer la donne. »
Pour Lalà Rasanjison, candidate à la mairie d’Antsirabe, cette formation était également bienvenue. « C’est la première fois que je me présente à la mairie. Il faut savoir dans quoi on s’engage. C’est essentiel que les femmes se présentent, parce que c’est le moyen pour nous d’apporter un changement pour le pays », abonde-t-elle.
« La place des femmes a toujours été considérée comme inférieure à la place des hommes »
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par RFI le 8 octobre 2024.
Source image: RFI
Dans un essai percutant, Jocelyne Richer documente les coulisses du pouvoir au féminin. Au menu : mansplaining, boys club et misogynie. La journaliste a rencontré plusieurs dizaines de femmes issues de TOUS les partis et de TOUTES les générations. Derrière l’écran de la parité, les comportements n’ont pas changé, ou si peu. Une lecture essentielle qui montre bien que l’univers politique est encore « un monde d’hommes, fait pour les hommes, par les hommes ».
Y a-t-il un évènement en particulier qui vous a motivée à écrire ce livre ?
La politique est un monde d’image, et quand il est question de l’égalité homme-femme, les gouvernements et les chefs de parti veulent projeter une image de perfection. Ils disent que l’égalité est une valeur fondamentale, que c’est non négociable. Or, ça ne correspond pas à la réalité des femmes politiques que j’ai observée sur le terrain. Je voulais donc confronter mes propres perceptions à celles d’élues et d’ex-élues.
On parle beaucoup de l’importance de la parité ou de la zone paritaire en politique, soit un nombre à peu près égal d’hommes et de femmes. Qu’est-ce que les femmes élues en pensent ?
Elles sont unanimes à penser qu’il faut la parité pour pouvoir mettre en œuvre des changements, mais les avis sont partagés sur les moyens de l’atteindre. Certaines estiment que ça prendrait une loi, d’autres pensent qu’on va y arriver à force de pression et de sensibilisation. Beaucoup de femmes insistent sur l’importance d’une parité élargie à tous les lieux de pouvoir, soit les directeurs de cabinets, les sous-ministres, les présidents de sociétés d’État. Il faut une masse critique pour amorcer des changements.
Cliquez ici pour lire l'article complet publié par La Presse le 25 septembre 2024.
Source image: La Presse