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Leadership des femmes

Les pays nordiques et baltes sont historiquement à l'avant-garde de l'inclusion des femmes dans la politique.

Si Kamala Harris remporte l'élection présidentielle américaine de novembre, elle deviendra la première femme présidente des États-Unis.

En Europe, qui sont les femmes dirigeantes politiques, combien sont-elles et de quels pays viennent-elles ?

Sur 50 pays, seuls 15 ont une femme à la tête du gouvernement ou du pays, sans compter les monarques.

L'Union européenne n'en compte que sept, bien que trois des plus hauts postes au sein de l'UE soient occupés par des femmes : Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, Roberta Metsola, présidente du Parlement européen, et Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne.

Les Balkans ont récemment connu une augmentation du nombre de femmes à des postes de haut niveau : la Slovénie, le Kosovo, la Macédoine du Nord et la Grèce ont tous une femme à la tête de leur pays.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par EuroNews le 22 août 2024.

Source image: EuroNews

 

Selon Coumba Bah, activiste et féministe, “il est difficile de prédire si les prochaines élections seront pleinement inclusives, profitables aux femmes car cela dépendra de plusieurs facteurs, notamment de l’application des quotas, de la mobilisation des femmes et des attitudes socioculturelles. Toutefois, le nombre de femmes sur les listes électorales sera nettement amélioré car nous avons constaté que la Cour constitutionnelle rejette d’emblée toutes les listes d’au moins 3 personnes qui n’auront pas au moins une femme. Eh oui, malheureusement notre interprétation du quota a été de ne commencer à l’appliquer que quand les places d’au moins deux hommes masculins sont déjà scellées. Avec une telle démarche, difficile de parler de parité, ou même de respect de la loi (…) au finish nous aurions toujours moins que le minimum requis de 30 % de représentation des femmes. Ceci est malheureux et un réel manque à gagner pour le pays. C’est bien démontré que les pays gagnent, avancent et sont plus stables et paisibles en incluant les femmes au sein de leur gouvernement, cela profite à la politique, cela profite à l’économie”.

“Le prochain défi pour les femmes serait qu’elles déploient plus d’efforts à l’avenir, après les élections, pour comprendre mieux et appliquer les questions de la gouvernance inclusive, de représentation et participation politique des femmes. Il s’agit de vrais enjeux de développement économique, de paix et de stabilité durable”, pense Madame Sanogo Rita Diarra, présidente de l’Association Cadre de promotion et d’échange des initiatives jeunes pour la stabilité.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Bamada le 21 août 2024.

Source image: Bamada

 

La plateforme « Inclusive Society » a organisé une rencontre de plaidoyer le 15 août dernier à Douala.

Aucune femme porteuse de handicap n’est élue au parlement, qui comprend 33 sénatrices et 61 députées. Constat de la plateforme « Inclusive Society ». Michèle Sojip, présidente de l’association « Handicapés et fiers », souligne cependant : « Nous ne sommes pas uniquement des électrices, nous pouvons aussi être des élues ». La dame s’est exprimée ainsi à l’occasion d’une rencontre portant sur une meilleure participation des femmes en situation de handicap à la vie politique au Cameroun.  Rencontre organisée ce 15 août à Douala par l’association « Handicapés et fiers ». « Nous croyons que la femme en situation de handicap a un rôle crucial à jouer dans la sphère politique », a soutenu Michèle Sojip.
L’échange visait à offrir un espace de dialogue et d’échange entre femmes handicapées et femmes et hommes politiques, afin de favoriser une compréhension mutuelle, d’établir les bases de la création d’un programme, renforcer les compétences des participantes et définir les actions à mener pour une plus grande inclusion politique des personnes vulnérables. Il était également question au cours de la rencontre de ce 15 août de demander au gouvernement de prêter avantage l’oreille aux revendications de cette catégorie de personnes. « Il est peut-être...

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Cameroon Tribune le 20 août 2024.

Source image: Cameroon Tribune

 

JAKARTA - Le discours du président de la Chambre des représentants, Puan Maharani, lors de la session conjointe de la Chambre des représentants et du DPD en 2024 a été jugé comme un appel important à renforcer la position des femmes en politique.

C’est ce qu’a déclaré le professeur de physique à l’Université d’Andalas, Ilham Aldelano Azre, qui a estimé que Puan transmettrait souvent le message de l’égalité entre les sexes dans le leadership politique.

« Le discours du président de la Chambre des représentants, Puan Maharani, est un appel important à renforcer la position des femmes dans la politique indonésienne », a-t-il déclaré lundi 19 août.

Azre a déclaré que le message de Mme Puan sur les femmes chargées avait une signification forte. Le discours souligne l’importance du rôle des femmes dans le monde politique en ce qui concerne le développement national.

« Le discours du président de la Chambre des représentants, Puan Maharani, le 16 août 2024, souligne non seulement l’importance du rôle des femmes dans le développement national, mais souligne également la cruciale de la participation des femmes à la politique », a déclaré le directeur de l’Institut indonésien d’enquête sur le spectre.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié VOI le 19 août 2024.

Source image: VOI

 

Les femmes semblent être les premières à être « sacrifiées » lors des investitures pour participer à des élections. Elles doivent disposer du soutien nécessaire, car elles ont aussi leur rôle à jouer, font ressortir nos interlocuteurs. 

«Li vre kan ena enn lalians bann premie sakrifie se bann fam. » Propos d’Arianne Navarre-Marie lors d’une conférence de presse du régional du Mouvement militant mauricien (MMM) dans la circonscription n°1 (GRNO/Port-Louis Ouest), mercredi. Elle répondait à une déclaration de Sheila Bunwaree, qui a démissionné de toutes les instances du parti mauve, en regrettant que « le MMM ne [lui] a pas donné [sa] chance » quant à une investiture au sein de l’alliance PTr-MMM-Nouveaux Démocrates pour les élections générales. Mais qu’en est-il au juste ?

« Quand un parti est en alliance avec d’autres partenaires, la répartition des tickets est bien plus compliquée et difficile », explique l’ancienne ministre de la Femme, Sheila Bappoo. « Un parti politique qui n’est pas dans une alliance a davantage de possibilités pour avoir plus de candidates dans chaque circonscription lors des investitures », fait-elle comprendre.

Cependant, pour l’ancienne ministre, les femmes ne sont pas « sacrifiées » au profit des hommes lors des investitures. Pour elle, le terme est « trop fort ». 

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Défi Media le 4 août 2024.

Source image: Défi Media

 

“Ces obstacles sont largement attribuables à des normes sociales profondément ancrées. De manière préoccupante, près de la moitié de la population mondiale estime que les hommes font de meilleurs dirigeants politiques que les femmes”, affirme Adam Sidibé, ancienne députée de la dernière législature.

Pour elle, les femmes sont confrontées à deux sortes d’obstacles sur la voie de la participation à la vie politique. D’une part, des entraves structurelles causées par des lois et des institutions discriminatoires qui réduisent encore aujourd’hui leurs possibilités de voter ou de se porter candidates à un mandat politique.

D’autre part, faute de moyens, les femmes ont moins de chances que les hommes de suivre une formation, de nouer les contacts et de bénéficier des ressources nécessaires pour devenir des dirigeantes performantes.

“Les Nations unies proposent un arsenal qui va de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, au Programme d’action de Beijing aux Objectifs du Millénaire pour le développement. Nous avons transposé dans notre arsenal ces textes et nous efforçons de les mettre en pratique”, affirme Mme Dansoko, conseiller technique au ministère de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille.

ONU-Femmes va plus loin : “Nous aidons les femmes souhaitant exercer un mandat politique à développer leurs compétences et nous organisons des programmes d’éducation civique et de sensibilisation des électeurs à l’égalité des sexes. Nous soutenons les défenseurs de l’égalité des sexes en appelant les partis politiques, les gouvernements et d’autres parties prenantes à assumer leur part de responsabilité dans l’autonomisation des femmes”, disait sa secrétaire générale, lors de la dernière Journée panafricaine des femmes.

Cliquez ici pour lire l'article complet publié par Bamada le 25 juillet 2024.

Source image: Bamada

 

Aux États-Unis, la campagne présidentielle d’Hillary Clinton constitue une sourced’espoir et pousse à réfléchir au nombre de femmes qui accèdent à des postes de direction sur la scène politique internationale. La perspective qu’une femme occupele bureau ovale représente un tournant excitant dans l’histoire sur lequel il faut se pencher, en particulier sous l’angle de son incidence sur le discours politique actuelau Canada. Les auteures examinent ici l’évolution récente dans d’autres pays et soupèsent les chances que d’autres femmes fassent leur entrée au Parlement canadien lors de la prochaine élection générale.