Leadership des femmes
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Les rédactions, en particulier celles de la presse écrite et de la radio, sont encore composées d’une majorité d’hommes.
En 2020, 41 % des reporters dans les journaux, radios et télévisions en Europe sont des femmes, contre 34 % en 2000 : une lente progression de +7 % en vingt ans, selon la sixième édition du Global Media Monitoring Project (GMMP 2020). Il n’en reste pas moins que les femmes deviennent plus facilement présentatrices et journalistes, la parité étant presque acquise dans ces fonctions, avec 47 % de femmes en 2020, ici aussi avec lenteur, +7 % par rapport à 2000. En Europe, les femmes représentent, en moyenne, 46 % de journalistes à la télévision, 43 % sur Twitter, 41 % sur internet et 40 % dans la presse écrite, contre seulement 33 % à la radio.
Cliquez ici pour lire l’article publié par La revue européenne des médias numériques, le 26 avril 2022.
La publication sur les Chiffres clés des fonctions dirigeantes et des chefs de corps dans la Fonction publique de l'État s'inscrit dans la série sur les chiffres clés de l'emploi dans la Fonction publique de l'État qui a été initiée, en 2019, par l'Observatoire de la fonction publique.
Dans une optique de transparence, l'objectif de cette nouvelle publication est de ventiler pour la première fois le nombre de fonctions dirigeantes et de chefs de corps, par genre, dans les différents domaines de l'Administration centrale pour les années 2019, 2020 et 2021. Les fonctions dirigeantes ont en commun d'assumer la même fonction dans la hiérarchie de l'organigramme de leur organisation, bien qu'elles peuvent avoir des titres différents (premiers conseillers de gouvernement, commissaires, directeur, directeur adjoint, inspecteur général, etc.).
Cliquez ici pour accéder aux données.
Avec Magdalena Andersson, finalement élue première ministre de Suède lundi 29 novembre, et Xiomara Castro, en passe de devenir présidente du Honduras après sa victoire aux élections dimanche, la liste des femmes ayant dirigé un pays s’agrandit.
Les femmes dirigeantes ont existé sur tous les continents, mais l'Europe est la région avec la plus forte concentration de nations qui ont eu à leur tête une femme, et ce à plusieurs reprises. Tous les pays qui ont connu trois femmes leaders ou plus s'y trouvent. Celui qui a eu le plus de femmes aux commandes est la Suisse. Le pays dénombre cinq anciennes présidentes de la Confédération suisse, mais dispose d'un avantage car le mandat présidentiel est limité à un an.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Statista, le 30 novembre 2021.
Premier pays au monde où les femmes ont obtenu le droit de vote, la Nouvelle-Zélande est maintenant l'exemple à suivre en matière de parité hommes-femmes dans la vie politique.
Depuis les élections d'octobre 2020, Mme Jacinda Ardern, Première Ministre, dirige le gouvernement le plus en pointe en matière de diversité dans l'histoire de la Nouvelle-Zélande. Le constat est le même chez les parlementaires, où l'on trouve un nombre sans précédent de femmes, de personnes de couleur, LGBTQ+ et appartenant à des peuples autochtones. Cette diversité se retrouve dans les 20 personnalités constituant le Gouvernement, dont cinq sont maories, trois sont des insulaires du Pacifique et trois sont issues de la communauté LGBTQ+. Reflétant désormais mieux la diversité de la population, le Gouvernement néo-zélandais montre la voie aux autres nations.
Cliquez ici pour lire l’article publié par L’Union Interparlementaire.
Cinquante ans après avoir obtenu le droit de vote, les femmes suisses sont mieux représentées que jamais au Parlement fédéral. Mais ce succès est trompeur. Au niveau local, les choses n’avancent que lentement.
Le 7 février 1971, les hommes suisses décident, par vote populaire, que les femmes peuvent aussi avoir leur mot à dire dans la politique du pays. Les élections fédérales du 31 octobre 1971 sont les premières auxquelles les femmes peuvent participer, comme électrices et comme candidates. Onze d’entre elles sont élues au Conseil national, ce qui représente 5,5% des effectifs de la Chambre basse. À la Chambre haute, une seule de 42 conseillers aux États est une conseillère.
Comment les choses ont-elles évolué depuis cette date? En 50 ans, les femmes ont-elles réussi à se faire une place en politique?
L’élection des femmes après la grève des femmes
Les dernières élections législatives fédérales, en octobre 2019, sont entrées dans l’histoire comme l’élection des femmes. Les Suisses n’avaient jamais élu autant de femmes aux deux Chambres du Parlement fédéral. En comparaison internationale, la Suisse s’en tire désormais plutôt bien. Avec un Conseil national féminin à 41,5%, elle occupe au niveau mondial une respectable 17e place sur 191 pays.
Qu’est-ce qui a mené à ce succès? «En 2019, plusieurs facteurs étaient réunis», explique la politologue Sarah Bütikofer, qui a participé à divers projets de recherche dans les domaines de la politique suisse, des parcours professionnels de politiciennes et politiciens et des questions de genre.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Swiss Info le 28 janvier 2021.
Réalisé avec l’association Mobilising for Rights Associates (MRA), un récent rapport analyse l’inclusion des femmes dans le tissu socio-économique et politique, ainsi que les violences basées sur le genre. Son objectif : mieux identifier les disparités pour rendre plus efficace les projets d’autonomisation.
Avec l’association Mobilising for Rights Associates (MRA), l’Agence américaine pour le développement international (USAID) au Maroc a publié récemment un rapport, sous forme d’analyse «genre». Avec des données mises à jour, l’objectif est d’identifier les principaux obstacles aux niveaux social, économique et politique, ainsi que les opportunités, pour une meilleure intégration des femmes dans les projets de développement.
L’analyse tient compte également des impacts de la crise sanitaire, liée à la pandémie du nouveau coronavirus et dont il ressort que les femmes ont été davantage exposées aux violences basées sur le genre. En témoignent les chiffres du Haut-Commissariat au plan (HCP), que rappelle le document, révélant que «57 % des femmes marocaines avaient été victimes de violence au cours des 12 mois précédant l’enquête». La multiplication des cas de violence s’est, pas ailleurs, accompagnée d’une baisse de signalement, compte tenu des contraintes du confinement.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Yabiladi le 22 December 2020.
Comment la pandémie de COVID-19 change-t-elle la façon dont les parlements fonctionnent ? Quels sont les parlements qui continuent de siéger ? Comment les parlements contribuent-ils à la mise en œuvre des mesures sanitaires d'urgence recommandées par l'Organisation mondiale de la Santé ?
Sur cette page, nous allons répertorier un certain nombre de mesures prises dans le monde entier. Nous le ferons dans le but de faire connaître des pratiques parlementaires et de faciliter la communication interparlementaire. La liste ci-dessous n'est pas exhaustive et les comptes rendus sont fournis à titre d'information uniquement.
Les renseignements figurant sur cette page ne reflètent pas nécessairement la position de l'UIP et ne constituent pas une approbation d'une ligne de conduite particulière. L'UIP ne promeut ni ne soutient aucune marque ni aucun fournisseur de services, et ne peut se porter garante de l'adéquation des produits cités par rapport à des besoins spécifiques.
Veuillez noter que nous nous efforçons de maintenir les informations ci-dessous aussi actualisées que possible. Toutefois, la situation évoluant rapidement, certains aspects peuvent avoir changé depuis la publication.
Cliquez ici pour voir les donées.
Les parlementaires sont parfois être victimes de violations des droits de l'homme, al-lant de la détention arbitraire et de l'exclusion de la vie publique à l'enlèvement et au meurtre dans les pires cas. L'UIP défend les parlementaires en danger depuis 40 ans par l'intermédiaire de son Comité des droits de l'homme des parlementaires.
La carte ci-dessous montre les violations des droits de l'homme des parlementaires qui sont actuellement suivies par l'UIP. En cliquant sur un pays, vous accédez à la page du parlement, sur laquelle vous pouvez obtenir les dernières informations sur les cas en question.
Voir ici.
Alors que l’impact de la Covid-19 s’intensifie à l’échelle mondiale, nous avons sélectionnés plusieurs ressources et informations utiles concernant les réponses sensibles au genre et au leadership des femmes en période de pandémie. Vous y trouverez une liste de résolutions pertinentes (d’organes internationaux et régionaux), d'outils utiles, de discussions virtuelles, d'appels et de nouvelles des premières lignes des réponses institutionnelles et politiques à la pandémie et ses effets.
Cette page est régulièrement mise à jour avec des nouvelles ressources provenant de nos partenaires et d'autres institutions qui proposent des solutions sensibles au genre.
Résolutions
- Le Parlement européen a adopté une résolution concernant la coordination de l'UE sur la réponse à la pandémie de Covid-19, invitant la Commission européenne et les États membres à donner la priorité à l'aide et aux mesures d'atténuation de la crise aux citoyens les plus vulnérables, surtout les femmes. Cliquez ici pour y accéder.
- Le Parlement latino-américain (Parlatino) a adopté une résolution appelant à l'intégration de la dimension de genre en réponse à la pandémie de Covid-19 et garantissant la participation des femmes à la prise de décision à tous les niveaux. Cliquez ici pour y accéder.
Outils utiles
- Nous avons récemment organisé une discussion en ligne sur le leadership des femmes dans la réponse à la COVID-19 en arabe, anglais, français et espagnol pour sensibiliser à l'importance d'inclure la voix des femmes et des réponses sensibles au genre à la crise et pour collecter les bonnes pratiques et recommandations des membres de notre réseau. Cliquez ici pour voir la discussion en ligne en français.
- Le Secrétaire général des Nations Unies a publié un guide de politiques qui explore comment les vies des femmes et des filles sont affectées par la COVID-19 et qui présente des mesures prioritaires pour accompagner à la fois la réponse immédiate et les efforts de relèvement sur le long terme. Cliquez ici pour y accéder.
- ONU Femmes travaille avec des partenaires pour collecter les données de genre et donner une image plus précise de l’impact de la crise sur les femmes et les filles afin de permettre des mesures plus adéquates. Cliquez ici pour voir les données.
- Cette étude d'ONU Femmes met en évidence l'impact de la pandémie actuelle sur la violence à l'égard des femmes et des filles et formule des recommandations pour prévenir et répondre à ce phénomène, au début, pendant et après la crise. Cliquez ici pour y accéder.
- L’Union interparlementaire a publié une note d’orientation à l’intention des parlements qui comprend des recommandations sur la participation et le leadership des femmes dans la prise de décisions parlementaires sur la Covid-19, la législation Covid-19 sensible au genre et la surveillance de l’action gouvernementale contre la pandémie dans une perspective de genre. Cliquez ici pour y accéder.
- Le bureau d'ONU Femmes pour les Amériques et les Caraïbes a élaboré un document d'information contenant des recommandations sur la façon d'intégrer les femmes et le principe d'égalité des sexes dans la la gestion de la crises. Cliquez ici pour y accéder.
- Le Comité des Nations Unies pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) a publié une note d'orientation détaillée avec une série de recommandations que les gouvernements pourraient suivre pour protéger les droits des femmes dans leurs politiques liées à la Covid-19. Cliquez ici pour la télécharger.
Discussions virtuelles
- Discussion sur « Genre et Covid-19 » : pourquoi les hommes meurent plus du virus que les femmes ? Et pourquoi ce fait n'a-t-il pas d'incidence sur la recherche d'un vaccin aux États-Unis ? Animée par Francesca Donner, directrice sur le genre au Times et éditrice de la newsletter du Times In Her Words, cette discussions répond à ces questions pressantes avec Caroline Criado Perez, auteure du livre primé Invisible Women et Alisha Haridasani Gupta, journaliste sur le genre pour In Her Words. Écoutez la conversation ici.
- Discussion sur « Le leadership en temps de crise » : à quoi ressemble un bon leadership en temps de crise ? En cette période de défis sans précédent liés à la Covid-19, que pouvons-nous apprendre des grands leaders du passé ? Au cours de cette conversation en webinaire, des experts ont exploré ces questions et bien d'autres sur le leadership en temps de crise. Cliquez ici pour accéder à l'enregistrement.
- Discussion sous le thème « Pourquoi nous devons rendre les femmes visibles » : la Fawcett Society a organisé le 7 avril une conversation en ligne avec d'éminents défenseurs et dirigeants de l'égalité des sexes sur la façon dont le coronavirus affecte les femmes et les filles au Royaume-Uni et pourquoi nous devons rendre leurs expériences plus visibles. Cliquez ici pour accéder à l'enregistrement.
- Conversation à venir avec l'ancienne présidente de l'Irlande Mary Robinson et Halla Tómasdóttir le 16 juin 2020 à 9h30 - 10h30 EDT: la pandémie COVID-19 est un test extraordinaire de leadership, et les femmes occupant des postes de direction dans le monde se lèvent pour se rencontrer le défi. Cette session aura la présence de l'ancienne présidente de l'Irlande Mary Robinson et Halla Tómasdóttir - une ancienne candidate à la présidence de l'Islande, directrice et exécutive et entrepreneur - dans une discussion dynamique sur le leadership en temps de crise: leçons des femmes leaders mondiaux. Pour en savoir plus sur l'événement et pour vous inscrire, cliquez ici.
- Prochain séminaire intitulé «Leadership en situation de crise: qu'attendons-nous des dirigeants pendant la pandémie de Covid-19?» le 25 juin 2020 à 10 h 30 - 11 h 30 EDT: Il devient rapidement clair que les effets de Covid-19 sont sexués de manière complexe, de manière à renforcer ou à contester les inégalités existantes. Le leadership est l'une des arènes les plus visibles pour l'observer. Ce séminaire se concentre sur les leaders et le leadership, en posant des questions et en recherchant l'espoir. Pour en savoir plus sur l'événement et pour vous inscrire, cliquez ici.
Appels à l’action et autres nouvelles
- Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exhorté les gouvernements « à placer les femmes et les filles au centre de leurs efforts pour se remettre de Covid-19 », leur rappelant que le leadership des femmes et une représentation et un pouvoir de décision égaux sont essentiels. Cliquez ici pour en savoir plus.
- Trente-six femmes dirigeantes ont co-signé une lettre destinée au président du Conseil de sécurité des Nations Unies, José Singer Weisinger, demandant une action mondiale en réponse au plus grand défi en temps de paix auquel l'humanité a été confrontée. Cliquez ici pour en savoir plus.
- Le Secrétaire général de l'Union interparlementaire Martin Chungong et le Secrétariat des Champions internationaux du genre ont co-publié un article d'opinion sur les implications sexospécifiques de la pandémie de Covid-19 proposant des solutions pour contrer les effets négatifs sur les femmes et les filles. Cliquez ici pour y accéder.
- Les socialistes et démocrates, ainsi que les dirigeants du parti socialiste européen et de son organisation féminine PSE Women ont envoyé une lettre à la présidente de la Commission européenne, Ursula von Der Leyen, appelant à une réponse proactive et sensible au genre face à la crise. Cliquez ici pour en savoir plus.
- Dubravka Šimonović, Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences, a lancé un appel à contributions pour collecter des informations sur l'augmentation de la violence à l'égard des femmes et de la violence domestique dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Cliquez ici pour en savoir plus.
- Le Comité CEDAW appelle les gouvernements et les institutions multilatérales à assurer une représentation égale des femmes dans la formulation des réponses à la Covid-19 et des stratégies de sortie de crise. Cliquez ici pour télécharger la déclaration.
- Avec une lettre ouverte, Deliver for Good, un réseau de plus de 500 organisations de soutien engagées dans la promotion de l'égalité des sexes, appelle les gouvernements à appliquer une perspective de genre et à placer les filles, les femmes et l'égalité des sexes au centre de la préparation à la Covid-19. Cliquez ici pour en savoir plus.
- « Qu'ont en commun les pays ayant les meilleures réponses au coronavirus ? Des femmes au pouvoir », répond Forbes. De la Nouvelle-Zélande à l'Islande, les femmes leaders montrent une nouvelle façon de gérer les crises. Que nous apprennent-elles ? Cliquez ici pour en savoir plus.
- Comment préparer et réagir à la crise de Covid-19? Les leaders des villes et des pays ont été confrontés à un test sans précédent. Ceux qui ont réussi ce test avec brio sont disproportionnellement des femmes. Et cela malgré le fait qu'elles ne représentent que 7% des chefs d'État. Cliquez ici pour en savoir plus.
- Rise for All est une nouvelle initiative qui rassemble des femmes leaders pour mobiliser le soutien au Fonds des Nations unies pour le redressement et à la feuille de route des Nations unies pour la relance économique et sociale, comme prévu dans le nouveau Cadre des Nations unies pour la réponse socio-économique immédiate à la Covid-19. Cliquez ici pour voir leur message vidéo.
Alors que l’impact de la Covid-19 s’intensifie à l’échelle mondiale, nous avons sélectionnés plusieurs ressources et informations utiles concernant les réponses sensibles au genre et au leadership des femmes en période de pandémie. Vous y trouverez une liste de résolutions pertinentes (d’organes internationaux et régionaux), d'outils utiles, de discussions virtuelles, d'appels et de nouvelles des premières lignes des réponses institutionnelles et politiques à la pandémie et ses effets.
Cette page est régulièrement mise à jour avec des nouvelles ressources provenant de nos partenaires et d'autres institutions qui proposent des solutions sensibles au genre.
Résolutions
- Le Parlement européen a adopté une résolution concernant la coordination de l'UE sur la réponse à la pandémie de Covid-19, invitant la Commission européenne et les États membres à donner la priorité à l'aide et aux mesures d'atténuation de la crise aux citoyens les plus vulnérables, surtout les femmes. Cliquez ici pour y accéder.
- Le Parlement latino-américain (Parlatino) a adopté une résolution appelant à l'intégration de la dimension de genre en réponse à la pandémie de Covid-19 et garantissant la participation des femmes à la prise de décision à tous les niveaux. Cliquez ici pour y accéder.
Outils utiles
- Nous avons récemment organisé une discussion en ligne sur le leadership des femmes dans la réponse à la COVID-19 en arabe, anglais, français et espagnol pour sensibiliser à l'importance d'inclure la voix des femmes et des réponses sensibles au genre à la crise et pour collecter les bonnes pratiques et recommandations des membres de notre réseau. Cliquez ici pour voir la discussion en ligne en français.
- Le Secrétaire général des Nations Unies a publié un guide de politiques qui explore comment les vies des femmes et des filles sont affectées par la COVID-19 et qui présente des mesures prioritaires pour accompagner à la fois la réponse immédiate et les efforts de relèvement sur le long terme. Cliquez ici pour y accéder.
- ONU Femmes travaille avec des partenaires pour collecter les données de genre et donner une image plus précise de l’impact de la crise sur les femmes et les filles afin de permettre des mesures plus adéquates. Cliquez ici pour voir les données.
- Cette étude d'ONU Femmes met en évidence l'impact de la pandémie actuelle sur la violence à l'égard des femmes et des filles et formule des recommandations pour prévenir et répondre à ce phénomène, au début, pendant et après la crise. Cliquez ici pour y accéder.
- L’Union interparlementaire a publié une note d’orientation à l’intention des parlements qui comprend des recommandations sur la participation et le leadership des femmes dans la prise de décisions parlementaires sur la Covid-19, la législation Covid-19 sensible au genre et la surveillance de l’action gouvernementale contre la pandémie dans une perspective de genre. Cliquez ici pour y accéder.
- Le bureau d'ONU Femmes pour les Amériques et les Caraïbes a élaboré un document d'information contenant des recommandations sur la façon d'intégrer les femmes et le principe d'égalité des sexes dans la la gestion de la crises. Cliquez ici pour y accéder.
- Le Comité des Nations Unies pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) a publié une note d'orientation détaillée avec une série de recommandations que les gouvernements pourraient suivre pour protéger les droits des femmes dans leurs politiques liées à la Covid-19. Cliquez ici pour la télécharger.
Discussions virtuelles
- Discussion sur « Genre et Covid-19 » : pourquoi les hommes meurent plus du virus que les femmes ? Et pourquoi ce fait n'a-t-il pas d'incidence sur la recherche d'un vaccin aux États-Unis ? Animée par Francesca Donner, directrice sur le genre au Times et éditrice de la newsletter du Times In Her Words, cette discussions répond à ces questions pressantes avec Caroline Criado Perez, auteure du livre primé Invisible Women et Alisha Haridasani Gupta, journaliste sur le genre pour In Her Words. Écoutez la conversation ici.
- Discussion sur « Le leadership en temps de crise » : à quoi ressemble un bon leadership en temps de crise ? En cette période de défis sans précédent liés à la Covid-19, que pouvons-nous apprendre des grands leaders du passé ? Au cours de cette conversation en webinaire, des experts ont exploré ces questions et bien d'autres sur le leadership en temps de crise. Cliquez ici pour accéder à l'enregistrement.
- Discussion sous le thème « Pourquoi nous devons rendre les femmes visibles » : la Fawcett Society a organisé le 7 avril une conversation en ligne avec d'éminents défenseurs et dirigeants de l'égalité des sexes sur la façon dont le coronavirus affecte les femmes et les filles au Royaume-Uni et pourquoi nous devons rendre leurs expériences plus visibles. Cliquez ici pour accéder à l'enregistrement.
- Conversation à venir avec l'ancienne présidente de l'Irlande Mary Robinson et Halla Tómasdóttir le 16 juin 2020 à 9h30 - 10h30 EDT: la pandémie COVID-19 est un test extraordinaire de leadership, et les femmes occupant des postes de direction dans le monde se lèvent pour se rencontrer le défi. Cette session aura la présence de l'ancienne présidente de l'Irlande Mary Robinson et Halla Tómasdóttir - une ancienne candidate à la présidence de l'Islande, directrice et exécutive et entrepreneur - dans une discussion dynamique sur le leadership en temps de crise: leçons des femmes leaders mondiaux. Pour en savoir plus sur l'événement et pour vous inscrire, cliquez ici.
- Prochain séminaire intitulé «Leadership en situation de crise: qu'attendons-nous des dirigeants pendant la pandémie de Covid-19?» le 25 juin 2020 à 10 h 30 - 11 h 30 EDT: Il devient rapidement clair que les effets de Covid-19 sont sexués de manière complexe, de manière à renforcer ou à contester les inégalités existantes. Le leadership est l'une des arènes les plus visibles pour l'observer. Ce séminaire se concentre sur les leaders et le leadership, en posant des questions et en recherchant l'espoir. Pour en savoir plus sur l'événement et pour vous inscrire, cliquez ici.
Appels à l’action et autres nouvelles
- Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exhorté les gouvernements « à placer les femmes et les filles au centre de leurs efforts pour se remettre de Covid-19 », leur rappelant que le leadership des femmes et une représentation et un pouvoir de décision égaux sont essentiels. Cliquez ici pour en savoir plus.
- Trente-six femmes dirigeantes ont co-signé une lettre destinée au président du Conseil de sécurité des Nations Unies, José Singer Weisinger, demandant une action mondiale en réponse au plus grand défi en temps de paix auquel l'humanité a été confrontée. Cliquez ici pour en savoir plus.
- Le Secrétaire général de l'Union interparlementaire Martin Chungong et le Secrétariat des Champions internationaux du genre ont co-publié un article d'opinion sur les implications sexospécifiques de la pandémie de Covid-19 proposant des solutions pour contrer les effets négatifs sur les femmes et les filles. Cliquez ici pour y accéder.
- Les socialistes et démocrates, ainsi que les dirigeants du parti socialiste européen et de son organisation féminine PSE Women ont envoyé une lettre à la présidente de la Commission européenne, Ursula von Der Leyen, appelant à une réponse proactive et sensible au genre face à la crise. Cliquez ici pour en savoir plus.
- Dubravka Šimonović, Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences, a lancé un appel à contributions pour collecter des informations sur l'augmentation de la violence à l'égard des femmes et de la violence domestique dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Cliquez ici pour en savoir plus.
- Le Comité CEDAW appelle les gouvernements et les institutions multilatérales à assurer une représentation égale des femmes dans la formulation des réponses à la Covid-19 et des stratégies de sortie de crise. Cliquez ici pour télécharger la déclaration.
- Avec une lettre ouverte, Deliver for Good, un réseau de plus de 500 organisations de soutien engagées dans la promotion de l'égalité des sexes, appelle les gouvernements à appliquer une perspective de genre et à placer les filles, les femmes et l'égalité des sexes au centre de la préparation à la Covid-19. Cliquez ici pour en savoir plus.
- « Qu'ont en commun les pays ayant les meilleures réponses au coronavirus ? Des femmes au pouvoir », répond Forbes. De la Nouvelle-Zélande à l'Islande, les femmes leaders montrent une nouvelle façon de gérer les crises. Que nous apprennent-elles ? Cliquez ici pour en savoir plus.
- Comment préparer et réagir à la crise de Covid-19? Les leaders des villes et des pays ont été confrontés à un test sans précédent. Ceux qui ont réussi ce test avec brio sont disproportionnellement des femmes. Et cela malgré le fait qu'elles ne représentent que 7% des chefs d'État. Cliquez ici pour en savoir plus.
- Rise for All est une nouvelle initiative qui rassemble des femmes leaders pour mobiliser le soutien au Fonds des Nations unies pour le redressement et à la feuille de route des Nations unies pour la relance économique et sociale, comme prévu dans le nouveau Cadre des Nations unies pour la réponse socio-économique immédiate à la Covid-19. Cliquez ici pour voir leur message vidéo.
Cette carte des femmes en politique rend compte sous une présentation visuelle originale de la présence des femmes au sein des gouvernements et des parlements au 1er janvier 2020. Elle classe les pays en fonction du nombre de femmes au sein des ministères et parlements et fournit en outre des statistiques sur les femmes aux plus hautes fonctions politiques dans le monde (chefs d'Etat, chefs de gouvernement, présidentes de chambres parlementaires et titulaires de portefeuilles ministériels). La représentation et l'utilisation des frontières sur la carte servant de support pour la présentation des données n'est pas l'expression d'une prise de position sur le statut juridique de tout pays, territoire, ville ou zone, ou sur la délimitation de frontières ou limites.
Cliquez ici pour voir la carte.
Il existe actuellement 22 pays dotés de cabinets ministériels dont la composition respecte l’équilibre hommes-femmes, dont 14 comptants au moins 50% de femmes ministres.
Les femmes continuent d'être sous-représentées à l'échelle mondiale aux postes de prise de décision politique. Les données de janvier 2019 de la carte des femmes en politique d'ONU Femmes et de l'Union interparlementaire montrent que les femmes ne représentent que 24,3% des parlementaires et 20,7% des ministres du monde. Bien que loin de l‘équilibre hommes-femmes et de la parité, cela représente un record historique pour la représentation des femmes en politique.
Selon les mêmes données, seuls neuf pays comptaient au moins 50% de femmes ministres au 1er janvier 2019*. Ces pays étaient l'Espagne (64,7%), le Nicaragua (55,6%), la Suède (54,4%), l'Albanie (53,3%), la Colombie (52,9%), le Costa Rica (51,9%), le Rwanda (51,9%), le Canada (50%) et la France (50%).
Vous trouverez ci-dessous une mise à jour sur les cabinets paritaires et équilibrés entre les femmes et les hommes (voir notre liste précédente ici). Au 1er septembre 2019, il y avait 14 cabinets ministériels composés d'au moins 50% de femmes ministres :
1. Espagne
Le cabinet du Premier ministre par intérim Pedro Sánchez comprend dix femmes et six hommes, faisant de l’Espagne le pays avec la plus haute proportion de femmes ministres, avec 62,5%. Cliquez ici pour en savoir plus.
2. Finlande
Le gouvernement du Premier ministre Antti Rinne est composé de onze femmes et sept hommes ministres. La proportion de femmes ministres est de 61,1%. Cliquez ici pour en savoir plus.
3. Nicaragua
Le cabinet actuel du président Daniel Ortega Saavedra comprend dix femmes et sept hommes. La proportion de femmes ministres est de 58,8%. Cliquez ici pour en savoir plus.
4. Suède
La Suède a le premier gouvernement féministe autoproclamé au monde. Le cabinet du Premier ministre Stefan Löfven est composé de douze femmes et dix hommes ministres. La proportion de femmes ministres est de 54,5%. Cliquez ici pour en savoir plus.
5. Albanie
Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères albanais Edi Rama a remanié son cabinet à la fin de 2018. Le gouvernement actuel est composé de huit femmes ministres sur un total de quinze, portant le pourcentage de femmes ministres à 53,3%. Cliquez ici pour en savoir plus.
6. Rwanda
Le gouvernement du Premier ministre Édouard Ngirente comprend 25 ministres, dont treize femmes (52%). Le Rwanda a la plus forte proportion de femmes parlementaires à la Chambre des députés, avec 61,3%. Cliquez ici pour en savoir plus.
7. Canada
Le premier ministre Justin Trudeau a nommé un cabinet paritaire dès sa prise de fonction en novembre 2015. À la suite du dernier remaniement en mars 2019, la parité hommes-femmes a été maintenue avec un total de 17 femmes et 17 hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus.
8. Colombie
Le Président Iván Duque a annoncé le premier gouvernement colombien paritaire en août 2018. L’équipe gouvernementale actuelle est composée de huit femmes et de huit hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus.
9. Costa Rica
Le cabinet actuel du président Carlos Alvarado, composé de 24 membres, comprend autant de femmes que d’hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus.
10. El Salvador
Le 1er juin 2019, le président Nayib Bukele a annoncé lors de sa prise de fonction un gouvernement paritaire composé de huit femmes et huit hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus.
11. Guinée-Bissau
En juillet 2019, un décret présidentiel a annoncé la formation d'un nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Aristides Gomes, composé de huit femmes et huit hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus.
12. Haïti
Le nouveau Premier ministre Fritz-William Michel a annoncé la formation d'un gouvernement paritaire en juillet 2019. Malgré un remaniement ministériel un mois plus tard, la parité a été maintenue avec neuf femmes et neuf hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus.
13. Moldavie
En juin 2019, Mme Maia Sandu a été élue Premier ministre par les membres du Parlement. Son nouveau gouvernement est composé de cinq femmes et cinq hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus.
14. Afrique du sud
En mai 2019, le deuxième gouvernement du président Cyril Ramaphosa a été annoncé avec 14 femmes et 14 hommes ministres. Cliquez ici pour en savoir plus. Cliquez ici pour en savoir plus.
Proche de la parité mais pas tout à fait, il y a actuellement huit pays avec des gouvernements où les femmes occupent entre 40% et 49.9% des postes ministériels : France (48,6%), Éthiopie (47,6), Pérou (47,4), Norvège (42,8%), Suisse (42,8%), Seychelles (41,6%), Allemagne (40%) et Islande (40%).
Avons-nous manqué quelque chose ? Veuillez-nous le faire savoir en nous contactant sur connect@iknowpolitics.org.
* Tous les calculs n'incluent pas les premiers ministres / chefs de gouvernement, à moins qu'ils détiennent des portefeuilles ministériels. Les vice-présidents et les dirigeants d’instances et agences gouvernementales ou d’organismes publics de niveau ministériel ne sont pas inclus.