Abstention en France: pourquoi les femmes ont été plus nombreuses à bouder les urnes?
Source: Le Figaro
Au premier tour, six abstentionnistes sur dix étaient des femmes. Un tel écart par rapport au taux de participation chez les hommes est rare lors d'une élection présidentielle.
La participation des femmes n'est pas toujours identique à celle des hommes, il arrive qu'elle soit plus faible. Mais il est rare de mesurer un écart significatif pour une élection présidentielle, comme ce fut pourtant le cas ce dimanche 10 avril : 7 millions d'électrices (29 %) ont manqué à l'appel dans les bureaux de vote, contre un peu plus de cinq millions d'électeurs, selon une enquête BVA publiée par Ouest-France.
Si elles peuvent voter à toutes les mêmes élections que les hommes depuis 1944, les femmes ont d'abord été peu nombreuses à se rendre aux urnes, elles se sont peu à peu investies davantage. «Lorsque les femmes ont commencé à voter après guerre, elles participaient peu aux élections – et elles tendaient à voter à droite. Progressivement, ce 'gender gap' s'est réduit, et les femmes se sont mises à voter plus à gauche» résume Sandrine Lévèque, professeure de science politique à Sciences Po Lille.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Figaro, le 12 avril 2022.
Au premier tour, six abstentionnistes sur dix étaient des femmes. Un tel écart par rapport au taux de participation chez les hommes est rare lors d'une élection présidentielle.
La participation des femmes n'est pas toujours identique à celle des hommes, il arrive qu'elle soit plus faible. Mais il est rare de mesurer un écart significatif pour une élection présidentielle, comme ce fut pourtant le cas ce dimanche 10 avril : 7 millions d'électrices (29 %) ont manqué à l'appel dans les bureaux de vote, contre un peu plus de cinq millions d'électeurs, selon une enquête BVA publiée par Ouest-France.
Si elles peuvent voter à toutes les mêmes élections que les hommes depuis 1944, les femmes ont d'abord été peu nombreuses à se rendre aux urnes, elles se sont peu à peu investies davantage. «Lorsque les femmes ont commencé à voter après guerre, elles participaient peu aux élections – et elles tendaient à voter à droite. Progressivement, ce 'gender gap' s'est réduit, et les femmes se sont mises à voter plus à gauche» résume Sandrine Lévèque, professeure de science politique à Sciences Po Lille.
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