Comment les femmes ont participé pour la première fois à des élections en Russie
Source: Rusia Beyond
By Gueorgui Manaïev
Le cadre rigide entourant la situation de la femme russe, même noble, est un stéréotype bien connu. Mais comment dès lors comprendre le fait que les femmes nobles russes aient eu le droit de vote depuis le milieu du XVIIIe? Malgré des droits incomplets et passifs, les femmes pouvaient néanmoins influencer le résultat des élections dans les ouïezd et les provinces.
«Un moyen d'augmenter la force du parti est de recruter davantage de femmes. Pour cela, bien avant les élections, les chefs de partis et leurs associés actifs reçoivent toutes sortes de propriétaires terriennes femmes. Il s'agit le plus souvent de vieilles filles ou de veuves. Ils vont trouver celles qui vivent dans les villages, font de nouvelles connaissances, agissent sur elles par l'intermédiaire de leurs proches, se confondent en politesses devant elles, leur promettent d’être loyaux à leur cause et reçoivent ensuite d'elles des formulaires de lettres, dans lesquelles seul un espace est laissé pour écrire le nom et le patronyme de ce gracieux monsieur, à qui une boule est remise. Tout cela nécessite parfois des ennuis et des dépenses considérables, mais les gens ambitieux ne lésinent sur rien», a rappelé l'écrivain russe du XIXe siècle Vassili Selivanov. La boule, c’est-à-dire une voix ; le vote sur les candidats était effectué en plaçant une boule dans une boîte avec deux trous - «j’élis» et «je n’élis pas».
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By Gueorgui Manaïev
Le cadre rigide entourant la situation de la femme russe, même noble, est un stéréotype bien connu. Mais comment dès lors comprendre le fait que les femmes nobles russes aient eu le droit de vote depuis le milieu du XVIIIe? Malgré des droits incomplets et passifs, les femmes pouvaient néanmoins influencer le résultat des élections dans les ouïezd et les provinces.
«Un moyen d'augmenter la force du parti est de recruter davantage de femmes. Pour cela, bien avant les élections, les chefs de partis et leurs associés actifs reçoivent toutes sortes de propriétaires terriennes femmes. Il s'agit le plus souvent de vieilles filles ou de veuves. Ils vont trouver celles qui vivent dans les villages, font de nouvelles connaissances, agissent sur elles par l'intermédiaire de leurs proches, se confondent en politesses devant elles, leur promettent d’être loyaux à leur cause et reçoivent ensuite d'elles des formulaires de lettres, dans lesquelles seul un espace est laissé pour écrire le nom et le patronyme de ce gracieux monsieur, à qui une boule est remise. Tout cela nécessite parfois des ennuis et des dépenses considérables, mais les gens ambitieux ne lésinent sur rien», a rappelé l'écrivain russe du XIXe siècle Vassili Selivanov. La boule, c’est-à-dire une voix ; le vote sur les candidats était effectué en plaçant une boule dans une boîte avec deux trous - «j’élis» et «je n’élis pas».
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