Démissions surprises des femmes de pouvoir: «Certains hommes devraient en prendre de la graine»
Source: Le Temps
En tirant leur révérence, Nicola Sturgeon, Jacinda Ardern et Simonetta Sommaruga ont rappelé que l’énergie et la responsabilité sont inséparables du pouvoir des dirigeants. Mais aussi, selon certaines, que tout pèse un peu plus lourd lorsqu’on est une femme
«La fonction de conseillère fédérale exige un engagement total.» «Ce travail est un privilège, mais aussi très difficile.» «Je n’ai tout simplement plus assez d’énergie.» Le 2 novembre, le 19 janvier et le 15 février derniers, trois dirigeantes ont, en même temps qu’elles jetaient l’éponge du pouvoir, dit l’exigence ultime d’une vie politique au sommet. Les démissions de la ministre Simonetta Sommaruga, de Jacinda Ardern , désormais ex-première ministre néo-zélandaise, et de son homologue écossaise Nicola Sturgeon mettent en lumière l’humanité derrière le tailleur.
Bien qu’étonnants par leur succession, ces départs doivent-ils aussi poser une question genrée? Pour Lorena Parini, politologue et professeure honoraire à l’Université de Genève, il est clair que le fait qu’il s’agit de trois femmes est à relever. «Ça m’a frappée. C’est plutôt rare de voir un homme de pouvoir quitter volontairement ses fonctions.»
Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Temps, le 20 février 2023.
En tirant leur révérence, Nicola Sturgeon, Jacinda Ardern et Simonetta Sommaruga ont rappelé que l’énergie et la responsabilité sont inséparables du pouvoir des dirigeants. Mais aussi, selon certaines, que tout pèse un peu plus lourd lorsqu’on est une femme
«La fonction de conseillère fédérale exige un engagement total.» «Ce travail est un privilège, mais aussi très difficile.» «Je n’ai tout simplement plus assez d’énergie.» Le 2 novembre, le 19 janvier et le 15 février derniers, trois dirigeantes ont, en même temps qu’elles jetaient l’éponge du pouvoir, dit l’exigence ultime d’une vie politique au sommet. Les démissions de la ministre Simonetta Sommaruga, de Jacinda Ardern , désormais ex-première ministre néo-zélandaise, et de son homologue écossaise Nicola Sturgeon mettent en lumière l’humanité derrière le tailleur.
Bien qu’étonnants par leur succession, ces départs doivent-ils aussi poser une question genrée? Pour Lorena Parini, politologue et professeure honoraire à l’Université de Genève, il est clair que le fait qu’il s’agit de trois femmes est à relever. «Ça m’a frappée. C’est plutôt rare de voir un homme de pouvoir quitter volontairement ses fonctions.»
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